Une Vie De Chien Partie Ii

Le réveil indiquait 10h, je me levai brusquement et sautai dans mes vêtements. J’avais rendez-vous avec des amis en ville et étais déjà en retard. Une semaine était passée depuis mon rêve, mais je n’y pensais plus, je n’étais pas retourné sur mes vidéos malgré une furieuse envie de me toucher chaque soir.
J’arrivai en courant sur la place, à moitié décoiffé, m’assis au bord de la fontaine et cherchai mes amis du regard. Il faisait chaud et le soleil m’empêchait de bien voir. Mon regard s’attarda sur un des coins de la place carrée, Alice était avec Nicolas, une de ses connaissances, ils discutaient, assis sur un banc. Je m’approchai d’eux, et me laissai aller à contempler la magnifique jeune fille qui se tenait devant moi. Ses longs cheveux noirs volaient dans le vent, ses yeux noisettes brillaient d’une lueur malicieuse et, comme toujours, son sourire me faisait ressentir des émotions étranges… Elle portait une tenue très simple, une jupe à volants bleu marine laissant voir ses superbes jambes ainsi qu’un haut blanc légèrement décolleté. Je l’enlaçai, savourant ce moment puis déposai un baiser sur sa joue.
Elle me sourit, plongeant ses yeux dans les miens puis au bout de quelques secondes, se détourna. Elle me présenta son ami, il était assez grand, les cheveux châtains clairs, assez long. Il portait un t-shirt et un jean moulants, on devinait aisément un torse musclé et une bosse était légèrement visible dans son pantalon…
Je m’assis sur le banc à côté d’eux et nous entamâmes une discussion enflammée à propos d’un futur film à aller voir ensemble au cinéma. Soudain, Nicolas essaya de chatouiller sa voisine qui le poussa pour le faire arrêter. J’en profitai pour passer un bras autour de ses épaules et elle se blottit contre moi, cachant sa tête dans mon cou. Je caressai amoureusement ses cheveux en souriant.
_ Et si on allait au parc ? proposa son ami, manifestement jaloux de ce retournement de situation.
Nous nous levâmes et Alice, s’accrocha à mon bras.

Je profitai de ce contact, marchant lentement à ses côtés. L’air boudeur, Nicolas pressa l’allure et nous entraîna vers un petit parc ombragé. Nous trouvâmes un banc sous un grand saule et nous nous assîmes. Nous commençâmes à chahuter, à nous pousser et soudain, je basculai et tendis la main pour me rattr. Je restai en équilibre de longues secondes, ma main avait atterrie sur un objet mou, d’une dizaine de centimètres. Je palpai par réflexe et sentis la chose bouger sous mes doigts… je regardai ma main et vis qu’elle était posée surl’entrejambe de Nicolas. Un frisson parcourut tout mon corps et je me redressai, laissant négligemment mes doigts courir le long du sexe en érection. Je le regardai furtivement et crus apercevoir un sourire sur son visage.
Une voix me fit lever la tête.
_ Je vais chercher des croissants à la boulangerie je reviens, annonça Alice avec un sourire.
Elle partit en courant, sa jupe volant autour d’elle… Je regardai rêveur ses longues jambes blanches tandis qu’elle s’éloignait.
_ Tu l’aimes n’est-ce pas ? me demanda Nicolas.
_ Ça se voit tant que ça… ?
_ Tu la dévores des yeux, je suis sûr qu’elle l’a remarqué.
_ Je suppose que tu es jaloux, rétorquais-je sur la défensive.
_ Un peu et pourtant je suis intrigué... répondit Nicolas en se collant contre moi. Elle n’est pas la seule à t’intéresser apparemment.
Je sentis le rouge me monter aux joues, je détournai le regard en me mordant la lèvre.
_ Je t’ai senti tout à l’heure, tu sais, elle ne mord pas.
Le vide se fit dans ma tête, mon cœur battait à tout rompre, je posai la main sur la cuisse de Nicolas et la laissai glisser.
_ Hum…tu vois, tu le veux, murmura ce dernier.
Ma main caressait maintenant le sexe dans toute sa longueur, savourant chaque partie de son intimité.
Arrivé à la ceinture, je laissai ma main se frayer un chemin dans le caleçon de Nicolas et sentis son corps se raidir lorsque je touchai le gland chaud.
Il était très différent du mien, doux, légèrement humide… Ma main et mes doigts se promenaient sur le sexe en érection quand Nicolas l’enleva d’un mouvement sec et s’écarta de moi. Je vis Alice arriver au loin et comprit cette réaction, j’avais chaud et tremblais comme une feuille.
_ Ça ne va pas ? demanda-t’elle inquiète en m’enlaçant tendrement
_ Si, si ne t’inquiète pas, répondis-je.
Elle posa sa tête sur mon épaule et nous partageâmes un croissant. Je ne pus m’empêcher de jeter des regards vers Nicolas qui me les rendaient en souriant.
Le ciel se remplissait de nuages et quelques gouttes se mirent à tomber sur nous.
_ On peut aller chez moi c’est juste à côté, proposa Alice.
_ Ok ! répondit-on en cœur.
La pluie se mit à tomber à verse, nous nous dépêchâmes de nous abriter chez elle. Le petit chat roux et blanc que je connaissais bien nous accueillit et je me penchais pour le caresser quand je cru sentir quelque chose sur mes fesses. Je me relevai brusquement, regardai derrière moi et ne vis que Nicolas, l’air innocent en train de se déchausser. Je fis de même et me dirigeai vers le salon.
_ Je vais faire du thé, annonça Alice. Mettez-vous à l’aise.
Je lui souris et me dirigeai vers la bibliothèque, remplie de recueils de pièce de théâtre. J’en pris un et commençai à le feuilleter lorsque je sentis deux mains se poser sur ma taille. Je voulu me dégager mais il se colla contre moi. C’était agréable et différent de ce que je connaissais. Je sentais la bosse de son pantalon contre moi.
_ Tu aimes ça ? murmura-t’il en me mordant le lobe de l’oreille.
Je commençai à frotter mes fesses contre son sexe et le sentis durcir contre moi. Il glissa ses mains sous mon t-shirt et atteint mes tétons qu’il caressa du bout des doigts, les faisant durcir. Je me mordis la lèvre en continuant de frotter son sexe dur entre mes fesses. C'était mauvais si jamais il se rendait compte de ce qu’il faisait…. Il les pinça doucement et me fit doucement gémir.

_ A…arrête, ça me rend dingue, dis-je en haletant
_ Tu te trémousses comme un fou, je crois que j’ai trouvé ton point faible, répliqua-t’il en les faisant tourner entre ses doigts.
Le bas de mon ventre était en feu, mon pénis formait une bosse dans mon jean et je résistais de toutes mes forces à l’envie de le toucher.
Il s’écarta de moi sans un mot, me laissant hébété, le souffle court. Alice sortit de la cuisine quelques secondes plus tard, un plateau entre les mains.
_ Viens t’asseoir sur le canapé avec nous, me demanda-t-ell
Je m’exécutai et pris la place la plus éloignée de Nicolas possible. Elle s’allongea entre nous, posa sa tête sur mes genoux et pris ma main pour la poser sur sa tête. Je caressai distraitement ses cheveux en repensant à ce qu’il venait de se passer. J’aimais cette fille, c’était certain et pourtant un mec que je connaissais à peine arrivait à me faire ressentir de telles choses… je fermai les yeux en essayant de mettre de l’ordre dans mes pensées. Je sentis qu’on me faisait un bisou et j’ouvris les yeux pour voir Alice devant moi.
_ Tu t’es endormi, me dit-elle d’un air accusateur.
_ Je suis désolé, répondis-je confus. Il doit être tard.
Elle éclata de rire et se leva.
_ Nicolas vient juste de partir ne t’inquiète pas.
Je la suivis à contrecœur dans l’entrée, pris mon manteau et passai la porte. Elle me sauta dessus, passant ses bras autour de mon cou et nous restâmes enlacés de longues minutes.
_ A bientôt, ça m’a fait plaisir de te revoir, dit-elle.
_ Tu m’avais manqué, répondis-je.
Je lui fis un bisou et me détournai, je ressenti un gros pincement au cœur, je détestais lui dire au revoir.
J’aurais donné n’importe quoi pour passer quelques minutes de plus avec elle. Je lui fis un dernier signe de la main et partis.
Je ne fus étrangement pas surpris de voir Nicolas dans la rue, adossé au mur.
_ Te voilà enfin. Ne t’inquiète pas je ne vais rien te faire, me lança-t-il avec un sourire.

Je ne répondis rien et continuai à avancer.
_ J’espère que je ne t’ai pas fait peur, continua-t-il. Tu avais l’air d’apprécier.
_ Oui… répondis-je.
_ J’en étais sûr !
_ Je n’avais jamais… commençais-je.
_ Oui, oui ça se voyait, me coupa-t’il en rigolant. Mais c’est mignon.
Je le regardai, gêné et il me répondit par un clin d’œil.
_ Je tourne ici, on se reverra bientôt. Et bon courage avec Alice ! me dit-t’il en s’éloignant.
Je sortis mes écouteur de ma poche, démarrai une playlist et rentrai chez moi le plus rapidement possible. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Etait-il possible d’aimer une fille à ce point et d’être quand même excité par un homme ?

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