La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1492)

Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE) – (suite de l'épisode N°1489) -

Le Commandant se saisit d’un magnifique fouet noir, de cuir tressé, ainsi que d’un bandeau, puis Laurent revient devant la jeune femme, faisant signe à Vincent de s’approcher. Il lui tend le bandeau, le serviteur s’en saisit, se dirige vers soumise Keira MDE et le lui passe.

- Tu vas recevoir le fouet par chacun de nous ici présents. Ce sera dix coups par personne. Tu devras bien évidemment compter et remercier, comme pour chaque sanction. Mais tu devras également deviner qui tient le fouet. Si tu te trompes, ce sera dix coups de plus, tu as compris ?, annonce Le Commandant d’un ton dominant.
- Oui Monsieur, répond-t-elle déterminée.

Vanessa a déjà eu à faire à chacun d’entre eux, elle sait que la tâche ne sera pas simple, mais qu’en puisant dans ses souvenirs, elle peut relever ce défi. Le Commandant fait signe à Vincent de s’approcher, il lui tend le fouet, ce dernier s’en saisit et se place derrière la jeune femme, il n’a jamais utilisé cet instrument et à peur de la blesser, aussi c’est timidement qu’il abat le premier coup. Elle n’a pas besoin de plus pour reconnaître un bras inexpérimenté, et comprend que c’est le jeune serviteur qui tient l’instrument. Vanessa compte les trois premiers coups sans aucune difficulté, mais le quatrième est plus mordant, elle réalise qu’un autre bras guide celui du serviteur, et en effet, Walter s’est approché pour l’aider à doser sa force.

- Dix, merci Monsieur Vincent d’avoir daigné participer à cette sanction, et merci Monsieur Walter de l’avoir aidé à doser ces coups.

Le Commandant envoie un sourire à Monsieur le Marquis, elle est très perspicace, il sera difficile de la faire hésiter, il ne faut pas lui laisser l’occasion de deviner trop facilement. D’un simple regard les deux amis se comprennent, et Le Noble fait signe au Préfet de le suivre pour rejoindre le Commandant derrière la jeune femme.

Vanessa entend les pas du Maître se rapprocher, elle les reconnaîtrait entre mille, mais ils sont accompagnés, elle réalise qu’ils sont tous côte à côte, ainsi elle ne pourra pas les reconnaître au son de leurs pas, quand ils se rapprocheront…Vincent a rejoint la femme du Préfet, Cécile, à la table, alors que Le Préfet a pris le fouet en main. Il le fait claquer dans l’air pour vérifier son maniement, puis applique les dix coups dans un rythme digne d’un métronome. Elle ne reconnaît pas le bras, elle sait qu’il ne s'agit pas du Maître, mais hésite pour les autres, elle réfléchit un instant, Le Commandant n’aurait pas appliqué les dix coups à la suite, il aurait pris son temps pour savourer chaque marque laissée, sauf s’il avait voulu l’induire en erreur, elle hésite vraiment. Mais Vanessa doit donner une réponse, elle décide de rester sur sa première impression, ce ne peut-être le Commandant. Il reste le Majordome et Le Préfet, mais Walter à l’habitude d’utiliser les fouets du Châtelain, il ne l’aurait pas fait claquer pour le tester.

- Merci Monsieur Le Préfet d’avoir participé à cette juste sanction, se hasarde-t-elle.
- Ce fut un plaisir, répondit Le Préfet souriant avant de rejoindre sa femme.

La main suivante, elle la reconnaît sans faille, celle du grand Maître auquel elle appartient, elle reçoit Sa sanction comme un véritable honneur, heureuse qu’Il daigne prendre de Son précieux temps pour parfaire son éducation.

- Maître, c’est un extrême honneur de recevoir le fouet de Votre propre main, d’autant plus que ma faute ne méritait pas que Vous preniez le temps d’appliquer cette sanction. J’espère pouvoir retrouver grâce à Vos yeux et suis profondément désolée d’avoir porté atteinte à Votre marque, dit-elle d’un ton particulièrement soumis.

Le Noble ne doutait pas qu’elle reconnaîtrait Son bras, Il aurait même été déçu qu’il en soit autrement.

- Toute faute mérite sanction, il ne tient qu’à toi d’assumer les conséquences de tes actes, mais je ne doute pas que tu sauras faire, tu es maintenant suffisamment expérimentée pour savoir comment obtenir Mon pardon, répond-t-Il d’un ton Dominant avant de tourner les talons pour rejoindre la table.


Il ne reste plus que Le Commandant et le Majordome, pourtant elle ne parvient pas à déterminer lequel des deux tient le fouet. Les coups se succèdent, la force est dosée à la perfection, mais tous deux savent doser ainsi, ni le rythme, ni la force, ne lui permettent donc de deviner quelle main tient le fouet. Arrivée au dixième coup, elle doit pourtant faire une proposition, elle hésite, citer un nom au hasard, après tout, elle a une chance sur deux de tomber juste, ou avouer qu’elle ne parvient pas à déterminer de qui il s’agit. Vanessa réfléchit un instant, Laurent aura certainement eu envie de terminer la sanction, il y a donc de fortes chances que ce soit le Majordome qui tient le fouet.

- Messieurs, je dois avouer que je n’ai su reconnaitre cette main, je suppose que c’est Monsieur Walter, mais sans grande conviction, avoue la jeune femme d’un ton particulièrement respectueux.
- Hum...tu n’as jamais été douée en pari, aujourd’hui ne fait pas exception, sourit Le Commandant. Je vais donc t’administrer dix coups de plus, annonce-t-Il d’une voix solennelle.

La jeune femme compte de nouveau les coups de son compagnon, ils sont plus cuisants que les dix premiers, mais elle honore à la perfection la marque du Châtelain, restant parfaitement cambrée, offerte au fouet.

- Dix, merci Monsieur Le Commandant pour avoir daigné me faire l’honneur de votre main, et je Vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour Vous avoir manqué de respect et Vous avoir contraint à me sanctionner, dit-elle d’un ton sincère.

Le Commandant la regarde d’un œil amoureux, il tend le fouet à Walter et part rejoindre sa place à la droite de Monsieur le Marquis. Ce dernier envoi un sourire fraternel à son ami.

- Même si l’homme s’efface face au Maître, le cœur y parvient difficilement, n’est-ce pas ?, remarque Le Noble.
- Comme je te le disais Edouard, même si j’ai conscience qu’il fallait sanctionner son comportement, je ne peux m’empêcher de culpabiliser de ne pas avoir mieux cloisonné la situation, je me sens fautif autant qu’elle.
De ce fait, je ne me sens pas légitime pour la sanctionner.
- Tu as conscience que c’est ton cœur qui parle, sourit le Châtelain.
- Je l’aime, que veux-tu, la femme possède l’homme par l’Amour, répond Laurent souriant.
- Quand l’homme aime la femme et si celui-ci n’y prend pas garde, c’est vrai dit-on !, réplique-t-il avec un œil avisé… Et je te félicite de parvenir malgré tes sentiments à respecter les codes de notre Monde, la preuve s’il était besoin de le prouver que tu es un véritable Maître digne de ce nom.
- J’ai appris du plus Grand, sourit Laurent, car sans toi, je ne saurai rien de cet Art de la Domination/soumission.

Le Majordome achève la sanction, soumise Keira MDE le remercie comme il se doit, puis il la détache et lui ordonne de rejoindre les pieds du Maître, ce qu’elle fait sans tarder. Elle s’y place en parfaite position, tête baissée, espérant bientôt obtenir Son pardon… Le repas se passe en toute convivialité, chacun profitant des délicieux plats, de Marie la cuisinière, servis par les esclaves du Châtelain. Ce dernier participant activement à la conversation, tout en faisant totalement abstraction de soumise Keira MDE, qui patiente aux pieds du Maître. Elle s’accroche à la volonté de plaire à Monsieur le Marquis, de prouver à tous que malgré sa faute, elle mérite la place qu’Il Lui a octroyée, sa seule pensée est le plaisir et la satisfaction totale du Maître. Alors que le dessert est servi, ce dernier claque des doigts, désignant la place à Sa gauche, qu’occupe Cécile, la femme du Préfet, aucuns mots ne sont nécessaires pour que soumise Keira MDE ne comprenne. Vanessa se dirige donc à quatre pattes, sous la table, jusqu’aux pieds de Cécile, passe sa tête entre ses jambes et de sa langue, vient chercher son sexe sous sa jupe courte. Elle s’applique pour prodiguer la meilleure des caresses buccales, alors que Cécile regarde étonnée le Châtelain.

- J’ai cru comprendre que tu avais apprécié la seule fois où tu as pu goûter à sa langue, sourit Monsieur le Marquis.
Et ta place habituelle ne te permet que rarement d’obtenir ce plaisir, aussi j’avais envie de te l’offrir.
- Merci Monsieur Le Marquis, mais j’ai bien peur de fauter en profitant de ce cadeau, répond la femme gémissant, un regard implorant vers son mari.
- Jouis, salope, et quand tu le souhaites, lui lance Le Préfet avec un air désinvolte…

(A suivre …)

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