Pour Jackie 2

Nous arrivons à Venise où tu m’as invitée pour le week-end, sur un coup de tête. Après un peu plus d’une heure et demie de vol nous débarquons. N’ayant pas de bagages à récupérer, nous voyageons léger, nous montons eu premier pour chercher un taxi. Tu es devant moi dans les escaliers et j’admire tes fesses qui se balancent devant mes yeux, elles chaloupent de droite et de gauche, je devine ton tanga sous le satin de ton pantalon. Quelle vue ! J’ai envie de les caresser, de les embrasser, de les masser mais je ne peux pas, c’est un vrai supplice de Tantale. Nous arrivons trop vite en haut de l’escalier et tu tournes la tête et me regarde avec ton sourire espiègle qui m’indique que tu sais à quoi je pense et que ton déhanché n’était pas tout à fait naturel. Je t’admire en pied et tu es très belle dans ton tailleur beige à fines rayures ors. Ton pantalon serré aux hanches et un peu lâche sur les jambes te fait une silhouette fine et des jambes infinies. Ton chemisier blanc sous ta veste assortie te donne une allure folle. Là, tout de suite j’ai très envie de moi, j’ai très envie de que nous fassions l’amour. Ton sourire s’élargit tandis que tu me regardes te détailler et que tu devines mes pensées. Tu me prends la main et tu m’entraines vers les consignes. Arrivé dans un coin tranquille, tu m’embrasses à pleine bouche et nos lèvres fusionnent tandis que nos langues entament un lent balai sensuel. Nos corps se rapprochent, nos hanches viennent l’une contre l’autre et nos sexes viennent à se toucher. Tu t’écartes alors, me repousses, tes yeux sont humides, ton souffle est court mais tu me dis : « Pas tout de suite, pas là, attendons ». Je suis un peu frustré, je tente de te reprendre dans mes bras mais tu te dérobes, ton sourire est revenu et je ne peux que craquer et te suivre.
Tu pars vite, tes talons claquant sur le sol. J’essaye de te rattr, tu es à quelques pas de moi lorsque tu te retournes. Et tu me détailles des pieds à la tête.

Je ne bouge plus, espérant que tu aimes ce que tu vois. Je suis en petite robe à rayure noire et blanche avec une veste assortie cachant à peine un collier de perles. Tu parcours maintenant mes jambes gainées de bas noirs pour finir sur mes pieds parés d’escarpins blancs à talons. Tu reviens vers moi, me prends la main et me dis : « Viens allons à l’hôtel ».
Après un trajet en taxi puis en gondole qui m’a semblé interminable, nous sommes arrivés à l’hôtel. Je n’ai même pas profité des décors tellement pensées allaient vers toi. J’ai bien noté les regards lubriques du chauffeur et du gondolier mais je n’en avais que faire. En d’autre temps je les aurais bien allumés mais je n’ai de pensées que pour toi. Je reprends quelque peu mes esprits lorsque nous arrivons devant l’hôtel, il est majestueux, tu as vu les choses en grand. Arrivé dans notre suite avec vue sur le canal Rio de S. Moise, je reste sans voix, tout est magnifique ? Je te sens venir te coller contre moi et tes lèvres venir me caresser le lobe de mon oreille droite. Immédiatement mon désir retenu depuis si longtemps se réveille. Je me retourne vers toi et nos lèvres se retrouvent, elles étaient en manque. Nous nous laissons emporter dans un long baiser passionné. Serrées l’une contre l’autre, sexe contre sexe, nos mains commencent à nous parcourir. Nous redécouvrons nos corps avec plaisir, nos mains parcourant chaque centimètre de l’autre. Nos mains nous déshabillent mutuellement. Nous nous retrouvons sur le lit, moi juste vêtue de mon porte-jarretelles et de mes bas toi de tes bas.
Nous nous caressons, nous embrassons, soupirons sous nos câlins. Nos caresses se précisent, le plaisir est trop grand, nous nous caressons le sexe, le parcourant l’une l’autre. Lorsque tu descends vers le mien, je fais de même et nous nous retrouvons bientôt chacune avec le sexe de l’autre en bouche. Un combat implicite est entamer, faire jouir l’autre avant que ne nous fasse jouir. Je m’applique sur ton sexe, le lèche doucement, l’avale, le prend complètement en bouche, entame de lents va et viens.
Mais tu me donnes trop de plaisir avec ta bouche et ta langue et je te lâche un moment. Mais je ne veux pas perdre ce combat je te reprends en bouche, ma langue et ma bouche s’activant pour gagner. Mes caresses sont pourtant ponctuées de gémissements que me procurent les tiennes. Je suis satisfait quand je te sens me lâcher et gémir sous mes caresses. Je vais gagner lorsque je sens ta bouche me reprendre, s’activer sur le haut de mon clitoris, le titiller du plat de la langue tandis que tu me gardes en bouche. J’essaye de faire de même sur ton clitoris tendu et frémissant. Mais je perds, je ne peux pas contenir mon plaisir et je jouis violement dans ta bouche. C’est presque immédiatement que je te sens jouir dans la mienne. Repus, vidé, je m’allonge sur le lit, tu remontes vers moi et tu m’embrasses, nos nectars de plaisir se mélangeant.
« Ma chérie, tu es magique. Je t’aime ». Ne puis-je m’empêcher de lâcher dans un soupir.

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