La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°887)

Marion au Château – (suite de l'épisode précédent N°886) –

À minuit tapante, on frappa à la porte… Un homme masqué, habillé en noir se tenait silencieusement devant moi. Il saisit ma laisse, et sans un mot m’indiqua le sol de son index. Je me mis à quatre pattes, et je le suivis à l’extérieur sur l’impulsion qu’il donna à ma laisse. À l’extérieur, une jeune femme attendait tête baissée, qui rentra sur un signe de l’homme masqué. Celui-ci m’entraîna vers le fond du jardin, où se trouvait une dépendance, où je n’avais jamais mis les pieds, n’en ayant pas eu l’occasion jusque-là. C’était en fait un bâtiment qui était fermé à clé et quand on y entra, je compris pourquoi. Le bâtiment était en fait une grande salle entièrement équipée pour le BDSM. Je n’avais aucun moyen de savoir qui se trouvait sous le masque, pourtant il m’avait semblé reconnaître la démarche de Walter. À l’intérieur, il y avait un autre homme et deux femmes, tous masqués. Je commençais à prendre peur. Qui étaient ces gens ? Ils auraient été trois, j’aurai de suite pensé au Maître, au Majordome et à la cuisinière, mais qui pouvait être la seconde femme ? Ce qui me rassurait, c’est qu’ayant reçu un message du Maître ce matin, ce qui allait se passer avait ment eu Son aval, et donc je ne craignais rien physiquement ni mentalement. Mais je ne pouvais empêcher une certaine appréhension. Cependant je me laissais faire, étant sûre qu’il devait y avoir aussi ici des caméras relatant les faits à Monsieur le Marquis, et sachant que c’était Sa volonté...

Je fus conduite sur une table, couchée sur le dos. On m’attacha les poignets et les chevilles aux quatre pieds. Un des hommes eut la bonté de me mettre un petit coussin sous la nuque. Devant la table, au niveau de mes pieds, il y avait un tabouret. L’homme qui était venu me chercher attrapa un grand bol plein de glaçons, le second alluma plusieurs bougies et la femme se saisit d’une plume. À voir ses objets normalement anodins, je frissonnais par avance, sachant que dans le monde de la D/s, ils pouvaient m’en faire voir de toutes les couleurs.

D’un doigt posé sur sa bouche, l’homme aux bougies me fit comprendre que je ne devais pas émettre le moindre son. Je me contractai donc par avance, pour essayer déjà d’éviter les cris de surprise, et je supposais du moins, aussi de douleurs.

Le premier commença à passer un glaçon sur chacun de mes tétons qui ne tardèrent pas à réagir en s’érigeant et pointant au possible vers le plafond. Je serrais les dents quand le second fit tomber immédiatement de la cire de bougie rouge dessus me les recouvrant entièrement. La chaleur sur mes tétons glacés me brûla et le cri faillit partir. Un glaçon, suivi au fur et à mesure de quatre autres, fut mis à fondre sur mon nombril. Je sentais l’eau fraîche qui s’écoulait doucement vers mon entre cuisse, et qui se glissait insidieusement entre mes lèvres intimes. Des frissons me parcouraient tout le corps et me donnaient la chair de poule. Je me sentais devenir humide, mais je n’étais pas sûre que cela soit du uniquement à l’eau glacée qui faisait comme une petite rivière entre deux rives. Je sentais mon bas ventre s’échauffer et l’excitation me gagner. Alors que les glaçons n’avaient pas encore fini de fondre, le second homme prit une bougie jaune et une orange, et parsema des gouttes de cire sur tout mon torse, alternant les hauteurs pour varier la chaleur, et je ne pus m’empêcher de laisser échapper un cri, lorsqu’une goutte tomba d’assez bas me laissant penser que j’allais avoir une marque de brûlure. Personne ne dit rien, personne ne sembla réagir à mon cri. En même temps que mon corps se constellait de taches orange et jaunes, la femme commençait à m’effleurer les flancs et l’intérieur des cuisses avec sa plume, parfois douces caresses, parfois franches chatouilles, je me tordais comme un ver sur la table, autant que mes liens me le permettaient. Cela devenait une véritable . Pendant ce temps le premier homme ne restait pas sans rien faire. Il s’était assis sur le tabouret entre mes cuisses, et faisait parcourir à ces petits cubes glacés, la plante de mes pieds, mes jambes, et enfonçait de temps en temps un glaçon dont il avait adouci les bords auparavant, dans ma chatte ou dans mon cul.
Mon corps brûlait, sous l’effet de la chaleur et de la glace. Un millier de sensations me traversaient de part en part. Je ne réussissais plus à avoir de pensées cohérentes, et je sentais que je n’allais pas tarder à ne plus pouvoir contrôler mes gémissements.

L’homme aux bougies s’était emparé cette fois ci d’une de couleur bleue et semblait faire des dessins sur mon ventre. Puis juste après qu’un glaçon m’ait refroidi de nouveau mes lèvres intimes quelques gouttes très chaudes tombèrent dessus, m’arrachant des gémissements poussés. Trois glaçons furent enfoncés dans ma chatte et dans mon cul, un dans ma bouche. Puis toutes les mains se retirèrent de mon corps. Mais je ne fus pas laissée tranquille longtemps. La queue du premier homme investit ma bouche, celle du second alternait dans mes deux autres orifices. L’homme aux glaçons fut le premier à libérer sa semence au fond de ma gorge, mais il fut remplacé par le gode ceinture de la femme, plus long et plus épais, qui manquait de m’, surtout quand elle prenait un plaisir sadique à rester profondément enfoncée. Malgré les sensations d’, j’étais follement excitée, d’autant plus que j’étais en train de me faire baiser sauvagement, presque brutalement, par celui que je pensais depuis un moment être le Maître. La quatrième personne n’était pas intervenue, mais se caressait, se masturbait et se godait seule, jusqu’à ce que l’homme au glaçon, en ayant fini avec moi ne la rejoigne. À l’attitude qu’elle prit, je pensais que cela pouvait être une soumise mais je ne voyais aucune raison à sa présence ici.

Sur un signe de celui que je pensais être le Maître, la femme au gode ceinture me libéra la bouche et s’éloigna rejoindre le duo. Pendant ce temps, celui qui était bien le Châtelain, accéléra encore la cadence. Quand Sa queue était dans ma chatte, Ses doigts étaient dans mon cul et inversement. Je ne tenais plus, je gémissais, je n’étais plus qu’une boule de nerfs malmenée, je ne contrôlais plus rien si ce n’était ma jouissance qui montait rapidement.
Je Le suppliais du regard de m’autoriser à jouir, et après m’avoir regardé fixement quelques secondes, Il inclina la tête en signe d’assentiment, alors je laissais éclater certainement le plus gros orgasme que je n’avais jamais eu, bruyamment, au moment où Il se libérait dans ma chatte… On me laissa souffler un peu, puis on me détacha de la table et me fit mettre à genoux. Le Maître attrapa une corde. Il fit de savants passages sur mon corps, relevant ma poitrine, passant entre mes cuisses pour retrouver mon collier, reliant mes chevilles au cou, encerclant mon ventre, pour souligner le dessin qu’il y avait fait et que je n’avais pas encore vu, me laissant manipuler pour Le laisser achever son œuvre. Il se recula pour l’admirer, l’homme et la femme « active » se tinrent à Ses côtés, la seconde femme timidement en retrait. Ils enlevèrent tous leur masque, découvrant ainsi effectivement le Maître, Walter et Marie, et une jeune femme que je ne connaissais pas, me faisant baisser la tête, autant que la corde me le permettait me faisant découvrir ainsi les Initiales MDE en cire bleue, sur un fond de cire orange et jaune.

- Tu es magnifique ainsi bondagée Ma chienne ! Dommage qu’Il me faille te punir pour avoir ouvert ta petite gueule de chienne… J’espère que tu auras à cœur de ne pas laisser échapper le moindre son cette fois-ci.

Il attrapa un fouet et m’assena cinquante coups, que je subissais dans le plus grand silence et sous l’air complètement effaré de la jeune femme. À la fin de ma sanction, le Maître reprit la parole, en s’approchant de moi et en me caressant.

- Ma chienne, je suis fier de toi, tu as subi ta punition sans le moindre murmure, le moindre gémissement. Tu vois cette femme ? Elle se dit vouloir devenir soumise et être prête à tout pour être acceptée dans notre monde, et plus particulièrement à Mes pieds. Je lui ai proposé de venir ce soir pour voir ce que cela impliquait vraiment et je suis fier de ton comportement. Walter et Marie, ramenez-la chez elle, j’ai encore à faire avec Ma chienne.


Après leur départ, le Maître me laissa ainsi attachée encore vingt minutes, en me regardant. Je restais sans bouger, sereine. J’avais mérité la fierté du Maître, malgré que je n’eusse pu obéir jusqu’au bout en criant et gémissant malgré moi. Je me sentais profondément heureuse d’être. Après ces vingt minutes immobiles, Il me détacha, me massa doucement pour que mes muscles reprennent vie petit à petit. Puis patiemment, tout en me caressant, Il enleva toute la cire qui me recouvrait. Ses caresses m’avaient de nouveau excitée et j’étais trempée, ce dont il s’aperçut en enlevant la cire de mes lèvres intimes. Sur un petit sourire, Il m’ordonna de me mettre en levrette, et me baisa une dernière fois par l’entrée de mon anus.

Le Maître me baisait encore le cul quand il m’autorisa à jouir. Je lâchais donc totalement prise et laissai mon orgasme m'envahir telle une forte décharge qui irradia tout mon corps de spasmes jouissifs. Il continua de bouger en moi quand d'un seul coup de reins, il sortit de mon cul et prit possession de ma chatte en chaleur. Il reprit les vas et viens dans mon sexe trempé tout en frappant les fesses de ses grosses mains. Ma jouissance n'avait pas de fin et je continuais à crier à n’en plus finir. Alors que Sa grosse queue était encore en érection, Le Maître se retira et se mit devant moi. Il claqua des doigts et je sus ce que je devais faire. Je me mis à genoux devant Lui et le pris dans ma bouche pour le nettoyer. Je le pris le plus profondément possible dans ma gorge et je le nettoyais aussi consciencieusement que possible avec ma langue. Le Maître éjacula à nouveau dans ma bouche en de longs jets que j'avalais. Je repassais ma langue sur toute sa longueur pour ne perdre aucune gouttes de sa précieuse semence et retomba à genoux devant lui quand ma tâche fut finie... Ainsi, le Maître me fit l'honneur de Sa semence Puis il me ramena chez moi en me guidant par ma laisse.

- Profite de ton week-end avec tes filles. Walter viendra vous chercher dimanche après-midi pour les ramener à l’aéroport, avant de te ramener au Château. A très vite, Ma petite chienne !...

Et il partit, me laissant pleines de milles sensations différentes, mais heureuse comme je l’avais rarement été…

(A suivre …)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!