Françoise (3)

Françoise sentait l’étau se resserrer sur elle, et pourtant cet étau c'est elle qui l'avait mis en place, elle, une femme de pouvoir fière et crainte de tous, une femme de décisions, froide en affaire, hautaine avec ses subordonnés. Durant son incarcération, déstabilisée elle s'était retrouvée à la merci de Katia qui avait fait d'elle une gouine. Après leur libérations l'histoire aurait pu s'arrêter là mais le choix de Françoise fut de poursuivre cette relation, perverse à ses yeux, et de se soumettre aux bons vouloirs de son ex-codétenue.
Katia jouant avec elle exigea qu'elle séduise Laurence la jeune stagiaire que Françoise venait d'embaucher, elle y parvint facilement car cette stagiaire sous ses apparences très innocentes était en fait une jeune femme très libérée qui avait compris l'intérêt qu'elle pourrait tirer de la situation. Bien que n'étant pas lesbienne elle accepta cette relation avec sa patronne mais elle se rendit compte que Françoise sous ses attitudes hautaines avait des comportements qui laissaient deviner qu'elle était d'une nature soumise, alors elle décida de la tester. Françoise se sentant prise à son propre piège se retrouvait maintenant à 45 ans à la merci de ces deux gamines de 23 et 19 ans, mais paradoxalement de ce piège démoniaque elle jouissait, son esprit rejetait cette situation mais son corps la demandait.

C'était une femme qui avait beaucoup de classe, se tenant très droite, toujours habillée avec élégance, ses cheveux châtains souvent coiffés en chignon. sportive elle avait gardé un corps ferme et bien proportionné avec une poitrine généreuse. Ce jour-là elle avait opté pour un pantalon en alpaga noir avec un gilet brodé assorti sur un chemisier nacre,

Arrivant au bureau son sang se glaça quand elle vit Katia souriante dans le hall qui discutait avec Laurence cigarettes à la main.

Mais...

Katia prit la parole.



On va aller à ton bureau on a des choses à te dire.

Tremblante elle les précéda, les deux jeunes femmes s'assirent, Françoise allait s'asseoir quand Katia la stoppa.

Reste debout !
Ecoutez, j'en ai assez de tout ça, on est allées trop loin, je ne vous en veux pas mais restons en là je vous prie, je reconnais que c'est un jeu excitant mais je ne veux pas que ça interfère dans ma vie professionnelle.

Laurence intervint.

C'est justement de ça que nous discutions avec Katia, ne t'inquiètes pas, nous n'en voulons pas à ton argent, tout ce qui se passe et qui se passera entre nous est strictement privé, on veut juste te faire comprendre qu'une femme comme toi n'est qu'une femme ordinaire, tu te crois supérieure ? Alors on va te faire comprendre la vie, tu m'as souvent humiliée, traitée comme une moins que rien mais en vérité tu es juste une salope.

Katia s'approcha d'elle et quand elles furent presque nez à nez.

Je t'avais prévenue, je t'ai demandé si tu savais à quoi tu t'engageais en acceptant de m'appartenir, tu as dis oui il me semble... Alors tu es à moi point final !
Mais...

Elle la gifla.

Tu captes ?

En chuchotant.

Oui...
Tu es une salope ?

Du bout des lèvres.

Oui...
Dis le !
Je... je suis une salope...
Bon voilà au moins c'est clair, alors écoute bien ce que je vais te dire. J'en ai mare de toi, j'ai plus envie de te voir, maintenant tu es devenue une vraie gouine et j'aime pas les gouines, je préfère les grosses bites bien dures, alors je te donne à Laurence, c'est une brave fille mais elle a envie de s'amuser un peu avec toi, donc tu l'écouteras comme si c'était moi ok ?

Elle acquiessa de la tête.

Tu as compris ou pas.
J'ai compris...
Attention, Laurence a mon numéro et tu n'as pas intérêt à ce qu'elle m'appelle pour se plaindre de toi.


Elle acquiesça encore de la tête. Puis Katia s'adressant à Laurence.

A toi de jouer.

Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à ses bureaux Laurence étant à l'accueil lui fit un clin d'oeil, Françoise détourna le regard faisant mine de n'avoir rien remarqué. Cinq minutes plus tard on tapait à son bureau.

Oui entrez.

Laurence entra et referma la porte.

Tu m'ignores ?
Non Laurence, mais nous sommes au bureau ici, c'est différent...
Différent de quoi ? Tu me prends pour une conne ? Je vais appeler ton amie Katia !
Non ne fais pas ça, je ne veux pas me facher avec elle et puis tu es une amie maintenant, excuse-moi je ne voulais pas te vexer.
Ton amie ? Je vais te montrer si on est juste amies...

Laurence s'approcha d'un pas vif et l'embrassa à pleine bouche fourrant sa langue au plus profond de sa gorge, Françoise les mains posées sur son bureau crispa les papiers qu'elle avait sous les mains, Continuant à lui rouler cette gamelle Laurence lui saisit la main droite et la lui fourra entre ses cuisses.

Vas-y branle moi !

Françoise était morte de peur et résista.

Tu veux que je te le dises plus fort ? Ça ferait mauvais effet non...

Françoise céda, Laurence jouissait de la situation, elle sentait que sa patronne cédait à ses caprices.

Plus vite, mieux que ça !

Laurence pendant ce temps malaxait la poitrine de Françoise par dessus son chemisier puis elle lui saisit sa main et la fourra sous sa culotte.

Tu sais très bien ou il faut caresser, j'ai plus envie de te le demander, je veux un orgasme.

Elle s'appliqua sur son clito, puis au bout d'un moment Laurence lui prit la main solidement et l'amena sur le petit canapé en cuir du bureau, elle la positionna la tête sur un accoudoir les cuisses sur l'autre puis Laurence écarta les cuisses et se positionna à cheval au dessus de sa tête.


Vas-y suce et fais le bien !

Francoise lui suca le clito, Laurence s'accroupi un peu plus de manière à ce que sa patronne ait la bouche et le nez fourrés dans ses poils, puis Laurence se retourna, se baissa et lui mit ses fesses au niveau de sa bouche puis elle écarta ses cuisses avec ses deux mains, sa position était inconfortable mais ça valait le coup.

Suce moi le cul, Katia m'a dit que tu le faisait bien.

Pendant ce temps Laurence se caressait le clito et Françoise elle aussi se caressa le sien. Rapidement elles jouirent toutes les deux puis Laurence se releva et se retourna vers elle.

Katia avait raison tu es une bonne salope, mais avec moi tu vas l'être encore plus, d'abord quand on aura des relations je veux plus que tu te caresses, tu te caresseras quand j'aurais fini et je te surveillerai. Ton but ce sera de me faire jouir moi je m'en fous de toi, tu te caresseras après toute seule. C'est ok ?

Françoise qui s'était assise rougit et lui fit un signe de tête qui voulait dire qu'elle acceptait. Puis Laurence se dirigea vers la porte et avant de sortir se retourna.

Tu me plais pas en pantalon, je préfère te voir en jupe, alors s'il te plait demain met toi en jupe.

Elle lui fit un clin d’œil et s'éclipsa.
L'après-midi Françoise reçu un artisan avec lequel elle était en affaires, celui-ci était en retard dans les travaux à effec pour elle, Laurence de son bureau pouvait entendre la voix forte de sa patronne qui l'engueulait, elle lui disait qu'elle ne le ferait plus travailler, que c'était un incapable, qu'elle lui ferait une sale réputation et qu'elle baisserait le devis initial. Celui-ci partit un peu plus tard ne cessant de s'excuser pour ce retard. Une demi-heure plus tard on tapa à son bureau, c'était Laurence.

Rappelle le maçon et tu vas t'excuser !

La gorge nouée elle s'exécuta. Laurence avait noté sur un papier ce qu'elle devait lui dire.


Euh... Excusez-moi pour tout à l'heure...

Puis.

Pour me faire pardonner puis-je vous inviter à diner un soir ?

Laurence ricana et s'éclipsa. Le lendemain matin lorsque elle arriva au bureau elle était vétue de son tailleur bleu-marine très classique, jupe au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons. Laurence quand elle la vit arriver lui fit un clin d'oeil, elle lui répondit par un petit sourire géné.
Cinq minutes plus tard on tapait à son bureau, sans attendre de réponse Laurence entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur le coin du bureau.

T'as mis une jupe c'est bien, mais tu es trop sérieuse, tu dois être un peu plus sexy, dégraffe un bouton de ton chemisier il est fermé trop haut.

Sans répondre Françoise s’exécuta essayant d'afficher un sourire complice de circonstance mais n'arrivant pas à dissimuler son embarras.

Fais voir ? Ouais c'est mieux... Bof

Elle s'approcha d'elle, lui dégrafa elle-même un bouton de plus et écarta son col, maintenant le dessus des deux globes de sa belle poitrine apparaissaient au grand jour à la limite du haut de son soutien-gorge en dentelles blanches.

Voilà, c'est beaucoup mieux, reste comme ça toute la journée même pour tes rendez-vous, compris ? Je te surveille... Demain je veux que tu viennes encore plus sexy.

Le reste de la journée se passa normalement, Laurence effectua son travail comme si de rien n'était avec une certaine liberté toutefois se permettant de fumer à son poste ou d'avoir des conversations téléphoniques privées. Elle se languissait de voir si elle respecterait la consigne.
Le lendemain matin Françoise franchit le pas de la porte, Laurence l'observa. Pas mal pensa t'elle. Elle avait mit une petite jupe d'été mi-cuisses, un petit blazer et dessous un chemisier beige presque transparent sous lequel on devinait parfaitement son soutien-gorge couleur peau.

Tu es bien mais il y a un truc qui va pas, tu retournes chez toi et tu mets un soutien-gorge blanc à balconnets.

Sans dire un mot, vaincue, elle repartit. Trois quart d'heure plus tard elle était de retour.

Ca va comme ça... ?
Oui comme ça, ça va.

Son soutien-gorge blanc se voyait parfaitement maintenant sous ce chemisier léger, le galbe de sa poitrine était visible, d'autant plus visible que l'effet balconnet accentuait ses formes généreuses.

Ok, tu enlèves ton blazer et tu vas me chercher un paquet de cigarettes au tabac du coin.
Mais on va me remarquer comme ça.

C'est justement le but dit-elle avec un sourire malicieux. Françoise qui savait qu'il ne servirait à rien de discuter repartit la tête basse.
Durant toute la semaine ce fut comme ça, Laurence ne lui demanda rien de sexuel mais l'envoyait tous les matins lui chercher son paquet de cigarettes au même tabac dans des tenues très provocatrices. Et un matin.

Bon, je suis contente de toi, je vois que tu commences à t'y faire, on va passer à l'étape suivante, tu vas aller me chercher des cigarettes mais ensuite tu t’assiéras a une table et tu commanderas un café, je ne serais pas loin de toi mais on fera comme si on ne se connaissait pas, je vais t'appeler, tu mettras un seul écouteur à l'oreille, on sera en ligne et je te donnerai des instructions. Rassures-toi, on est dans ton quartier et je ne te demanderai pas des choses extravagantes.

Françoise fit un geste de la tête pour montrer qu'elle avait compris. Elle arriva donc dans le bar-tabac et acheta les cigarettes puis elle alla s'asseoir au fond de la salle et commanda un café. Ce jour-là elle avait opté pour une jupe classique noire au dessus des genoux et une veste cintrée mauve. Sous cette veste elle portait un chemisier blanc en satin. Tenue tout à fait classique sauf que Laurence lui avait interdit de porter un soutien-gorge, la poitrine de Françoise avait été refaite, elle était droite et ferme de sorte qu'on devinait bien ses tétons à travers le chemisier et vu la taille généreuse de cette poitrine, lorsqu'elle marchait elle ne pouvait empêcher un balancement de ses seins.
Ca ne dura pas longtemps, un des habitués de ce bar qui l'avait observée depuis le début se dirigea vers elle pour lui demander du feu, puis il lui demanda s'il pouvait s'asseoir à sa table. Acceptes, entendit-elle dans son écouteur. L'homme qui devait avoir une trentaine d'années portait un jean et un tee-shirt, il était costaud et avait les cheveux coupés très courts, il commanda une bière puis souriant commenca à lui parler de tout et de rien, observant d'une manière qu'il croyait discrète sa poitrine entre sa veste entrouverte. Françoise rosit de cette situation, elle n'avait pas l'habitude de parler à des inconnus, surtout à des gens du peuple.
Enlèves ta veste entendit-elle dans son écouteur. Hésitant un moment elle finit par obtempérer. L'homme sortit un mouchoir et s'essuya le front, la poitrine de Françoise à travers ce léger chemisier satin était plus que devinable. Alors prenant ça pour une invitation il s'approcha et lui glissa à l'oreille.

J'habite à côté tu viens ?

Elle entendit dans son écouteur.

Accepte !

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