Quatuor 3- Après Midi Fille

3- Après midi fille


RESUME DES EPISODES PRECEDENTS

Dans les deux premiers volets de cette histoire, un couple de quadra, Fred et Caro, tombent par hasard sur leur baby-sitter Elodie (moi) qui leur présente Marion, sa “petite” copine. Cette étudiante asexuée s’est soudain dévoilée en fille lesbienne, en couple avec une gourmande qui semblait n’avoir pas froid aux yeux.

Caro fantasmait régulièrement, depuis un certain temps, sur l’envie de voir son homme faire l’amour à d’autres femmes, précisément comme cette Marion.

Caro proposa à Elodie d’inviter sa copine à la rejoindre chez eux pour une nuit de baby-sitting. Une fois Caro et Fred rentrés tard dans la nuit, ils font l’amour en sachant que la petite cloison entre leur chambre et celle des deux filles leur permet de suivre leurs ébats.

Le lendemain Fred part jouer au foot avec les trois garçons et Caro fait croire aux filles qu’elle part acheter du pain. Depuis le salon Caro voit Elodie et Marion se masturber l’une face à l’autre dans la salle de bain au fond du couloir. Caro filme une partie de la scène et fait semblant de revenir à la maison. Faisant comme si de rien n’était, elle va se maquiller dans la salle de bain où les filles sont nues. Elles conviennent de se faire une après-midi entre filles le vendredi suivant. Le soir même Caro et Fred font l’amour en regardant la vidéo prise par Caro des filles dénudées dans la salle de bain.

Nous poursuivons donc cette petite arnaque sensuelle par un troisième opus où le jeu à toute sa place, pour tout dévoiler aux voyeurs que vous êtes. Bonne lecture et faites-vous plaisir.

Nous vous invitons à lire les épisodes précédents de la série Quatuor : “ La révélation” et “Marion la maison”.

*
* *

Caro et Fred firent l’amour presque tous les jours de la semaine. La tension sexuelle causée par l’arrivée de ces filles dans leur vie était un véritable alignement des planètes.

Les courants et les vents étaient porteurs. Tout semblait s'enchaîner naturellement et rapidement dans cette histoire merveilleuse à vivre.

Vendredi, Fred devait rentrer vers 16h30, les filles devant arriver vers 14h00. Cela leur permettrait d’avoir le temps de faire leurs activités entre filles. L’époux s’était organisé pour que les beaux-parents récupèrent les loulous aux sorties d’école, quitte à ce qu’ils dînent chez eux. Il avait prétexté un pot au boulot tandis que Caro bossait prétendument d’après-midi. Fred ne voulait pas devoir subir une contrainte horaire, s'imaginant que des choses pourraient se passer chez eux. Il échangea plein de texto tout au long de la journée avec sa louve d’amour, sachant que la suite lui faisait peur et qu’elle appréhendait de se retrouver seule avec les filles, sans Fred à la maison.

Quand la sonnette tinta, le cœur de Caro bascula dans l’angoisse. Marion ouvrit la porte sans attendre, comme si elle était déjà chez elle. Elodie n’avait jamais osé faire cela de sa vie. Caro était surprise de ce sans gêne, caractéristique de la personnalité de Marion. Au fond, c’était bien que cette fille aille de l’avant et prenne des initiatives. Cela pouvait favoriser les choses. Caro était fière qu’elle se sentent bien et à l’aise chez eux, comme si Marion était déjà de la famille.

Elodie, fidèle à elle-même, était en retrait, deux mètres derrière, joues roses d’émotion, visiblement troublée, remontant nerveusement une mèche de ses cheveux blonds sur son oreille. Caro vit immédiatement que les filles ne portaient pas de soutien-gorge.

Voyant que le regard de Caro s’attarda un peu trop sur sa poitrine libre, Elodie fondit un peu plus, se sentant coupable d’avoir suivi, une fois de plus, les idées farfelues de Marion. Ses joues tournèrent au pourpre quand Caro l’embrassa. Elodie ressentie aussi cette tension dans l’air, la nervosité de Caro. Elle admirait cette femme, qui gérait son couple, ses trois petits mecs, son job, sa maison.
Depuis des années qu’elle était leur baby-sitter, elle avait appris à la connaitre, l’apprécier et respecter cette femme mère quadra. Elle lui faisait une confiance absolue, la sachant toujours attentive et à l’écoute, ravie de l’aider dans toutes ses tâches, surtout pour les devoirs des garçons. Elle était flattée de contribuer au bonheur de cette magnifique famille qui rayonnait d’amour.

Seule Marion ne semblait troublée de rien, en mode curieuse, avec son petit air fantasque. Cette bisexuelle en chasse renifla l’air de la maison comme si elle recherchait le parfum de Fred, ce petit mari qui savait si bien démonter sa petite femme. Marion avait promis à Elodie, entre autres, de lui faire découvrir l’amour à trois femmes, essayant de la convaincre que Caro était la personne idéale pour cela. Bien sûr, Elodie lui avait dit qu’elle ne voulait pas. Mais elle disait toujours non à tout, sans grande conviction, car elle se laissait toujours faire à la fin, pour ensuite apprécier la chose.

Par exemple, quand Marion avait imposé à Elodie d’aller chez Caro sans soutien-gorge, elle avait refusé avant de se laisser faire. Marion avait adoré regarder Elodie retirer son soutien-gorge devant elle, sentant bien son trouble et cette dualité en elle : sa peur de faire, sa fragilité, sa timidité, tout cela contrebalancé par ses envies intenses et ses désirs de grands frissons ancrés profondément en elle. Du coup Marion avait invité Elodie à porter le petit plug anal qu’elle lui avait offert. Elodie avait refusé tout net, mais Marion avait su, comme toujours, trouver les mots pour arriver à ses fins.

- J’adore la déco chez toi Caro, c’est trop beau.
- Merci c’est gentil
- Fred n’est pas là ?
- Non, il va arriver vers 16h30.
- Mince on doit partir avant 17h00
- Ah oui mince alors, on ne savait pas
- Pas grave, tant pis. On a apporté des petits trucs, regarde.

Marion commenta en détail le déballage de son grand sac.
Elle sortit une bouteille de champagne bien fraîche où l’on voyait un peu de condensation qui avait ruisselé pendant leur trajet. Il y avait aussi des barquettes de fraises, des vernis à ongles de toutes les couleurs et les accessoires adaptés à une séance de manucure.

- Allez hop les Princesses c’est la fête.

Marion dans un éclat de rire distribua trois serre têtes avec des oreilles de chat, un diadème et des étoiles roses montées sur ressort.

- Le ridicule ne tue pas les filles,

Caro et Elodie, côte à côte, regardaient Marion mener le bal, se laissant faire et porter par sa présence et sa volubilité. Sans demander d’accord particulier Marion se connecta à l’enceinte Bluetooth et mit une piste de lecture branchée sur les derniers tubes latinos. Elle ouvrit deux trois placards pour trouver les flûtes à champagne et remplit trois verres.

- Allez hop un selfie avant de trinquer

Les trois filles prirent la pose avec leur serre-tête et les coupes de champagne à la main, tout sourire. Caro se retrouva au centre, serrée entre les deux filles, corps contre corps. Cela lui fit tout bizarre comme sensation d’être au milieu, comme au centre des attentions.

- File-moi le 06 de Fred que je lui fasse passer une photo.

Caro donna le numéro, sachant bien qu’elle établissait de son plein gré la connexion entre son mari et Marion. C’était difficile à avouer, mais Caro adorait l’idée que Marion puisse avoir le portable de son chéri. Au fond, elle ne demandait rien d’autre qu’ils ne se rapprochent. Elle avait déjà plein d'images dans sa tête de Marion en train de faire l’amour avec son mec sous ses yeux. Fred lui avait déjà raconté comment il baiserai Marion devant elle.

Les filles trinquèrent et choisirent la photo à envoyer, effaçant celles que l’une ou l’autre n'aimait pas, comme si les trois filles voulaient être chacune trop belle pour Fred. Elodie, qui ne buvait jamais, fut la première à avoir son verre vide.
Elle avait bien besoin de cela. Son plug entre ses fesses se faisait de plus en plus présent. Le contact avec les filles pour cette pause photo improvisée l’avait trop faite mouiller, repensant à l’engagement de Marion de faire l’amour à trois. Marion lui disait souvent qu’elle n’était qu’une petite salope et ma fois ce n’était pas faux. Surtout que le dernier sourire qu’elle avait sorti à Caro allait sincèrement dans la provocation d’une bimbo dans un épisode de télé réalité type Ile de la tentation. Marion avait le chic pour la mettre dans des situations impossibles. Maline comme elle était, Marion avait bien sûr capté cet échange de regard d’une demi seconde entre ses deux comparses qui trahissait plein de choses.

- Tu ne trouves pas qu’Elodie est trop belle ? La question s’adressait à Caro

Marion effleura les seins nus d’Elodie sous son chemisier et alla lui attr le menton pour l’embrasser. Puis elle se plaça derrière Elodie et lui attacha les cheveux avec un chouchou, dévoilant son cou fin et blanc qu’elle cachait toujours. Elodie était fière de son port de tête qu’elle refusait cependant d’exhiber au regard des autres. Cela était trop intime pour elle de partager cette partie de son corps. Petit détail, son cou était très érogène. Le fait que Marion le dévoile à Caro était une invitation au partage.

- As-tu déjà embrassé une fille Caro ?

La question gêna terriblement Caro. Elodie n’en menait pas large de son côté, devinant ou Marion les amenait. Mais les mains de Marion dans ses cheveux l'apaisèrent.

- Non jamais. Je ne suis pas attiré par les filles.
- Tu as tors c’est si doux,
- Je n’en doute pas mais ce n’est vraiment pas mon truc,
- Jamais eu d’expérience lesbienne donc ? Caro se sentit déglutir face à cette question si directe,
- Non jamais,
- Même ado ?
- Oui même ado
- Embrasser une fille ne fait pas de toi une lesbienne tu sais !
- Oui c’est sûr,
- Elodie a le chic pour trop bien se faire embrasser...

Un ange passa. Caro sentait que le piège délicieux de Marion se refermait sur elle

- Tu devrais essayer, approche.

L’invitation venait de tomber, si simple, si naturelle, comme si de rien n’était. Elodie avait les yeux baissés. Caro ne voyait que sa petite bouche, ses lèvre fines, ressentant son trouble, sa fragilité, sa gêne touchante et sa respiration accélérée.

- Allez, allez approche, elle ne mord pas. Embrasse-la tendrement, tu verras c’est si doux....

Caro était prête à offrir son mari à Marion et voilà que Marion lui offrait sa chérie. Caro, sous ce regard incitateur à faire des bêtises marrantes, fit ce pas de trop. Elle était emportée par l’excitation de leur après-midi entre fille, du champagne et de la musique latino. Ne voulant pas se faire moquer par Marion, elle ne prit pas conscience de l’importance de son acte. Marion était suffisamment proche d’elle pour l’accompagner lentement vers ce baiser, posant sa main sur sa nuque, la poussant délicatement à s’approcher des lèvres d’Elodie. Les deux filles avaient les yeux fermés et la distance entre elles se réduisait irrémédiablement.

Le cœur de Caro battait la chamade. Elle se savait proche, ressentant le souffle tendu d’Elodie, qui devait être aussi nerveuse qu’elle. Caro effleura les lèvres de la petite Elodie, rentrant en contact avec sa fine bouche. Elle posa un petit baiser et recula son visage immédiatement retenue par la main de Marion.

- Ce n’est pas un bisou ça. Non je veux un vrai petit bisou quand même !

La main de Marion ne donnait aucune chance à Caro qui repartit accomplir cet acte dangereux. Ce baiser innocent risquait de sceller à tout jamais plein de choses. Leurs lèvres s’effleurèrent à nouveau, Elodie immobile et offerte, tremblante, en attente de Caro. Cette fois ci le contact se fit plus long, léger, tendre. Les neurones de Caro s’enflammèrent et de belles émotions inconnues jusque-là se firent sentir. Le temps s’était suspendu.

- Tu vois que c’est doux d’embrasser une femme.

La voix de Marion ne cacha pas le clic de la photo prise par son portable. Caro se recula d’un pas. Elle avait le parfum d’Elodie et de Marion dans ses narines, sa tête lui tournait. Marion tapa de ses deux pouces sur son portable avec la vitesse de l’éclair et le son d’un message qui partait se fit entendre

- Je pense que Fred va adorer !!

Caro savait à quel point cela allait le surprendre. Il en fallait peu pour Fred pour l’exciter mais cette photo allait ment créer chez lui le plein de questions.

- Tu vois tu n’es pas morte d’avoir embrassé une fille.
- Non … Je … non ….
- Cela ne fait pas de toi une lesbienne non plus !
- Non… bien sûr
- Et comme je te disais c’est doux non ?
- Euh … oui …

Marion monta le son, une super chanson venait de commencer et elle dansa sur place, laissant ses seins libres bouger avec elle sous son débardeur très moulant !

- Allez les filles, c’est la fête !

Marion resservit des coupes de champagne et invita les filles à bouger avec elle sur la chanson. Caro et Elodie se sentaient toutes les deux coupables de quelque chose, mais l’énergie de Marion les mit à l’aise et elles se mirent à danser toutes les trois au milieu du salon. Elles avaient l’air débiles avec ces serres têtes rigolos sur leur tête. Après ce baiser, elles avaient besoin de changer de sujet et de passer à autre chose.

- Allez ma chérie bouge plus ton bassin, tu es trop raide là !

Marion se moquait d’Elodie, sachant à quel point le plug faisait son petit effet. Marion avait le chic pour la bousculer.

Une fois la chanson dansée toutes les trois, comme sur un moment de folie, les filles enchainèrent sur un atelier masque pour visage. Caro présenta sa petite collection, ceux à l’argile ou au charbon, enrichie en huile essentielle, en eau florale, … Porter un masque n’est pas la chose la plus sexy à faire car tout le monde ressemble un peu à un monstre, ambiance halloween. Les filles papotèrent, parlant de tout et de rien, Fred recevant des photos, les unes plus folles que les autres.

Après le rinçage dans la salle de bains de leurs visages détendus et lisse comme une peau de bébé, Marion se débrouilla pour orienter la discussion comme si de rien n’était, vers ce qui l'intéressait le plus :

- Vous vous êtes rencontrés comment avec Fred ?

Caro poussée par Marion et le champagne lâcha des confidence de plus en plus croustillantes, émoustillée par ces magnifiques anecdotes de ses souvenirs passés et par la complicité avec ses nouvelles amies. Marion ouvrit la bouteille de champagne que Fred avait mis au frigo et sortit un pot de crème fraîche sans rien demander à personne, faisant encore comme si elle était déjà chez elle.

- Elodie adore manger des fraises.

Caro allait sortir assiettes et couverts mais Marion ne l’entendait pas de cette oreille. Elle trempa directement une fraise dans le pot de crème … Les trois filles étaient installées face à face autour de l'îlot de cuisine. Marion approcha de la bouche d’Elodie une fraise de façon suggestive.

- Grignote-moi cela ma douce...

Elodie, habituée aux frasques de Marion, lécha la fraise de façon sensuelle, n’hésitant pas à provoquer Marion à l'extrême. Caro avait déjà vu le regard de tentatrice d’Elodie, découvrant une face cachée qu’elle ne lui connaissait pas. Puis elle croqua ce fruit défendu comme Ève l’aurait fait avec la pomme. Caro fut surprise et n'en revenait pas de voir la timide Elodie se comporter ainsi. La sensualité des deux amies se traduisit immédiatement dans leur corps. Pendant qu’Elodie gobait la fraise, Caro avait remarqué que sa petite poitrine avait réagi sous son maillot. C’était quasi imperceptible mais Caro avait perçu les tétons d’Elodie poindre comme deux framboises. Ce constat était accentué par l’absence de soutien-gorge. Caro passa son regard discrètement sur la poitrine de la coquine Marion et constata avec beaucoup de plaisir que ces tétons étaient turgescents, à vouloir en déchirer l’étoffe de son haut pour apparaître aux yeux de toutes ! Caro pensa immédiatement à la langue de Fred qui les suçoterait tôt ou tard...

Marion offrit la fraise suivante à Caro qui ouvrit ses lèvres de façon anodine pour recueillir le fruit enduit. Cette fille délurée, avec un sourire assez coquin fit lentement glisser cette fraise sur les lèvres de leur hôte. Caro ne put s'empêcher de rire un peu nerveusement, ressentant de la gêne. Elle s’était mise de la crème sur le bord de la bouche, qu’elle ramassa d’un coup de langue de façon naturelle mais ô combien sensuelle pour ses deux invitées qui n'avaient rien perdu de ce court spectacle.

Voulant diriger tous les regards sur Marion, Caro saisit à son tour une fraise, assez grosse, qu’elle chargea bien en crème. Pour Caro, c’était le gland de Fred et elle le tendait à Marion comme une offrande, lui faisant don de son mari. En lui mettant de la crème sur le bout du nez, Caro visualisait les mots torrides que Fred lui avait suggérés dans l’oreille au cours d’un de leur câlin : il lui avait promis de ne pas éjaculer en Marion mais de le faire sur son visage d’ange.

A ce rythme et en variant les sourires, les allusions et les postures équivoques, les filles picorèrent les deux barquettes de fraises. Elodie la timide jouant systématiquement à faire glisser les fraises dans sa bouche avec toujours plus ou moins de provocation dans les regards ou dans ses gestes. Fred avait reçu quelques photos. Tout cela avait terriblement excité les trois copines, chacune se gardant de l’avouer aux autres. Caro n’en revenait pas de ressentir de tels papillons dans son ventre. Elle ne saurait dire si cela était dû à la douceur d’Elodie, au baiser léger qu’elles avaient échangé, ou aux manières de faire totalement décomplexées de Marion. Mais en tout cas, elle savait au fond d’elle qu’il lui faudrait éteindre ce feu, dès le retour de Fred, avec ou sans la présence de ces deux complices… Peu lui importait, elle basculerait dans le plaisir très rapidement.

Après ce goûter torride, plus ou moins improvisé, “l’atelier” manucure débuta. Caro frissonna quand la petite main d’Elodie attrapa la sienne tout en douceur pour s’occuper de ses ongles. Elle ne put s'empêcher de repenser à leur baiser et à son regard de braise pendant leur goûter. Elodie était sublime, face à elle, joues roses, yeux baissés, aux tétons dressés sous son petit débardeur.

Fred débarqua presque à la fin de la séance manucure, captant le fil des émotions qui traversaient Elodie et Caro sous le sourire rayonnant de Marion, visiblement trop contente de le voir enfin arriver. C’était un peu comme si Elodie et Caro était en couple et que Marion accueillait son mari.

- Ça va les filles, on s’amuse bien je vois ?
- Quand on parle du loup … Marion tendit une coupe à Fred ; on en a appris plein sur toi, tes exploits, votre romance avec Caro, tout plein de détails …

Marion se faisait vague, laissant deviner le niveau des confessions intimes. Fred refusa la coupe.
- Je file à la douche, je reviens.
- Tu n’es pas à l’aise avec toutes ces filles à la maison. Fred était surtout un peu tendu ... de partout.
- C’est sûr que cela me change des trois garçons, je ne suis pas habitué à toutes ces œstrogènes face à moi.

Fred n’avait pas tort. Compte tenu de la tension sensuelle, six yeux de femmes sur lui était assez troublant. Il s’éclipsa dans la salle de bain avec pudeur et une relative timidité. Au fond de lui, il désirait passer une étape dans sa vie sexuelle et cette Marion lui donnerait sûrement l’occasion de se dévergonder avec sa douce femme. Il savait sa chérie très fière de lui, assez possessive mais voulant à cette étape de sa vie s’amuser et profiter de la vie. Le tout dans la franchise et le respect.

Marion avait un peu trop bu et elle n’hésita pas à poser, encore, des questions plus intimes à Caro qui se laissait faire, trop fière de son homme et se sentant très écoutée.

Marion se leva à moment donné.

- J’ai trop envie de faire pipi les filles.
- Mais il n’y a qu’un WC et il est dans la salle de bain lui répondit Caro,
- Mince comment faire ? … Fred n’aura qu’à fermer les yeux…. Tant pis

Était-ce encore Marion qui se lançait dans une autre de ses initiatives coquines ? Ni une ni deux Marion frappa à la porte de la salle de bain

- Ferme les yeux Fred j’ai trop envie d’aller aux toilettes !

Fred était nu sous la douche, la paroi transparente ne cachant pas grand-chose de son corps. La porte s’ouvrit comme l’éclair et Marion fonça vers le trône

- Garde les yeux fermés Fred !

Cette incursion de Marion dans son intimité eut le mérite de le faire bander un peu plus, il était encore au garde à vous. Il se retourna pour être de dos. Marion filma la scène du début à la fin et repartit aussi vite qu’elle était entrée, s’empressant de montrer la vidéo aux filles qui ne purent que rire de la gêne de Fred :

- Il est trop mignon ton mari, regarde comme il est respectueux, même timide je dirais. Et il a de bien jolies fesses, toutes enduites de gel douche...

Caro était fière de son homme et lire dans les yeux de Marion son excitation lui donnait un sentiment de puissance incroyable. C’est un peu comme si la folie, la jeunesse et la beauté de Marion l’habitait.


*
* *

Vingt minutes plus tard Fred arriva dans la cuisine tout beau et bien habillé, rasé de près. Les filles venaient de partir. Il était bien sûr très déçu mais sincèrement le regard de Caro sur lui combla toutes ses attentes. Un SMS de Marion l’attendait, lui souhaitant une bonne fin d'après-midi, avec une photo d’elle tout sourire. Elle ne doutait pas de ce qui allait se passer après leur départ ...

Le baiser qu’échangèrent les amoureux en dit long sur leurs envies respectives. Dans les bras l’un de l’autre ils s’embrassèrent longuement. Caro défit la ceinture de son mari, dégrafa les boutons de ses jeans et fut surprise de ce qu’elle trouva.

- Tu es nu sous tes jeans ? T’allais nous rejoindre comme cela ?

Fred aimait effectivement se trouver nu sous ses vêtements à la sortie d’une douche, désirant chaque fois ou presque en faire profiter sa femme.
Mais là, il était un peu comme un gamin qui venait de se faire prendre les doigts plein de confiture.

- Avoue qu’elle t’excite cette Marion ?
- J’avoue, oui,
- Et à mon avis c’est réciproque !
- Ton petit mari est irrésistible tu sais, un vrai tombeur de ces dames...
- Pervers va !
- A propos de perversion, ce bisou avec Elodie tu peux m’expliquer ?
- Ben, une idée de Marion bien sûr
- Et comment c’était ?
- Doux… très doux … très très doux … émouvant comme tu ne peux pas savoir
- Ah ouai, carrément ? Et moi j’embrasse comment ?
- Comme mon amoureux … comme mon mari, mon amant … comme un mâââle !

Ces dernières paroles avaient encore ren l’érection que Caro constatait. Elle masturba la belle queue dressée de son Fred. Le mari agrippa sa femme par les fesses et la fît s’asseoir sur l’îlot de la cuisine. Il avait les jeans en bas des jambes, Caro lui arracha presque littéralement sa chemise et la serra très fort dans leurs étreintes.
Fred s’attaquait déjà à la petite robe fleurie de sa douce et la remontait sur sa taille tout en même temps que Caro en baissa les bretelles fines pour découvrir sa poitrine gonflée par le désir et retenue par un petit soutien-gorge rose.
Fred ne fut pas déçu de ce qu’il trouva dans l’intimité de sa louve. Elle était trempée et il n’eut aucun mal à se frayer un chemin avec sa langue pour flatter les lèvres chargées de désir, en écartant sur le côté le tissu du tanga sexy. Caroline fît valser la moitié des affaires qui était sur le plan de travail et s’allongea pour mieux s’offrir aux caresses buccales de son homme !

Fred faillit presque la faire jouir avec ce cunnilingus torride mais sa femme le pria de la prendre sans attendre. Il avança sa petite chérie au bord du plan de travail, et ajusta son sexe contre son abricot juteux. Il réussit sur la pointe des pieds à entamer le coït conjugal. Mais cela pouvait être inconfortable pour sa femme. Alors il se cala sur une chaise de cuisine et Caro descendit pour s’empaler sur lui. Elle avait trop envie de ça. Elle avait humidifié sa petite culotte toute l'après-midi. Elle n’en pouvait plus. Elle ferma les yeux, repensant à la fraise bien rouge, et crémeuse qui s’introduit dans la bouche de Marion une heure plus tôt. Elle voyait Fred fendant la bouche de cette coquine avec son gland turgescent, c’était très clair dans sa tête, comme si elle voyait, ou avait déjà vu cette scène, tellement elle lui paraissait réelle.

Fred n’économisa pas ses coups de reins, et gourmand de la belle poitrine de son épouse, il la pelotait partout, léchouillait les tétons pointus et agrippait bien la taille de sa belle pour bien lui faire ressentir son état.

Dans un souffle et au bout d’une belle chevauchée, Fred et Caro comme souvent, eurent un orgasme en même temps, toujours aussi fusionnels. Après quelques secondes Caro rouvrit les yeux et agrippa son mari entre ses bras et lui embrassa le front, ses joues, ses lèvres avec une fièvre amoureuse indéniable. Elle aimait son mec. Elle en était dingue de lui et cela la renforçait de jour en jour.

Au loin dans son esprit, elle envisageait une suite à leur quatuor, mais n’avait aucune certitude. Elle souhaitait juste se laisser porter par ses émotions et son ressentie de femme. En encourageant le partage d’émotions et de sensations. Elle avait 40 ans et avait passé plus de la moitié de sa vie à privilégier les autres, avant elle. Il était peut-être temps d’inverser un peu la tendance et de se permettre de vivre de belles choses dans le respect et l’amour, avec son tendre et beau mari !

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!