La Salope Et La Vierge


Paola et Lola étaient amies. J’avais la chance de faire partie du cercle de leurs relations. Elles étaient jeunes et jolies, la fraîcheur de leurs dix-huit ans leur valait des compliments. Leurs corps gracieux de filles sportives attiraient les regards, leurs visages et leurs yeux fascinaient qui les approchait. Laquelle me plaisait le plus? J’aimais beaucoup le bleu très pâle des yeux de Lola, mais je trouvais beaucoup de charme au brun sombre de ceux de Paola. Sous les blouses immaculées de Lola pointait une poitrine discrète émouvante, les seins plus développés de Paola provoquaient des désirs de toucher. Toutes deux paraissaient s’intéresser à moi, mais j’aurais été bien en peine de désigner celle qui avait ma préférence si on m’avait posé la question.

Elles étaient enjouées, sympathiques. Paola plus exubérante brillait plus que la timide Lola. C’est avec Paola que j’échangeai mon premier vrai baiser, ainsi en avaient décidé les circonstances et Paola. Bien que surpris de mon audace j’avais pleinement apprécié ce contact de nos bouches. Paola sut parfaitement me mettre à l’aise et ce baiser fut une révélation pour moi. Mon sang se précipita dans ma verge qui gonfla dans mon slip de façon brutale. J’en conclus que le destin m’imposait de choisir la superbe Paola. Elle serait ma fiancée, ma femme! J’étais jeune et sans expérience et sous le coup de l’émotion, je me mis à faire des projets peut-être précipités mais secrets.

Néanmoins je rencontrais régulièrement Lola, notamment en présence de son amie Paola. Celle-ci depuis m’embrassait souvent et surtout devant son amie. Ses baisers étaient tendres mais gentils, comme des marques d’appartenance: j’étais le copain choisi, je lui appartenais et personne ne devait tenter de lui voler son petit ami. Elle ne le disait pas, mais sa façon d’agir, de me tenir la main ou de déposer des bisous sur les joues, sur le front ou le menton valait un long discours. Si par hasard une autre copine semblait loucher dans ma direction, Paola m’embrassait ouvertement et avec passion sur la bouche, ne faisait pas semblant et me mettait le sang en feu.

Lola fut la première à assister à cette démonstration. J’en fus gêné quand je vis une larme embuer son regard si clair.

Ce jour là, Paola m’annonce qu’elle a des courses à faire en ville et qu’elle regrette de ne pas pouvoir passer l’après-midi avec moi. Elle se fait pardonner en m’embrassant encore plus chaleureusement que d’habitude. Ma verge en est douloureuse.
-Tu ne m’en voudras pas, mais ma mère a insisté pour que je la conduise en ville. Tu m’attendras, ce soir je t’accompagnerai au cinéma. N’appelle pas mon portable, je le laisse à la maison. Bisou!

Pour passer le temps, je monte au centre de loisirs, je vais entretenir mon corps au parcours sportif dans la forêt. J’adore cette activité. Je tiens à être en forme le jour où ma belle s'offrira à moi et me demandera de la dépuceler. Par hasard Lola a eu la même intention et nous nous rencontrons bien avant le point de départ. Nous courrons ensemble,ce sera plus sympathique. Au passage dans une allée je suis surpris par la présence à l’arrêt sur un parking d’une Clio rouge fort semblable à celle de Paola.
-Mais, non, dit Lola, il y en a des milliers.
-Mais si, je connais son numéro d’immatriculation. Je la croyais loin d’ici. Elle a certainement fait un détour pour une course rapide. Comme elle est avec sa mère, inutile de l’attendre.

Le circuit nous mène sur une vaste clairière surmontée par une ligne à haute tension. La chaussée goudronnée s’arrête à cet endroit. A l’extrémité stationne un coupé sport. Nous accomplissons un détour pour admirer la carrosserie customisée.
-On dirait que quelqu’un gémit, ne fais pas de bruit, tends l’oreille.

Lola a raison, j’entends également des plaintes irrégulières mais répétées venant du sous-bois.
Nous nous interrogeons du regard et décidons par gestes, de nous diriger vers la source de ces bruits bizarres, quasi ininterrompus. Le terrain est très irrégulier, fait de trous et de bosses et d’anciennes tranchées des années de guerre.
Quelqu’un geint, c’est sûr derrière cet épais buisson.
-Ne crie pas si fort, tu vas attirer les curieux, prononce une voix grave
-Tu me défonces trop fort. Je n’y peux rien. Ah! Oh! Heu!
-Tu n’as encore rien vu, tiens prends ça et ça!
-Aïe, brute!
-Chut! Ma chérie. Les premières fois sont parfois douloureuses, mais tu devrais t’habi bientôt à te faire baiser et d’ici peu, tu en réclameras plus.

Lola pose sa main sur mon bras, me fait signe d’arrêter et chuchote
-Ce sont des amoureux, ne soyons pas indiscrets. Retirons-nous.
Pour moi, c’est une première. Les amoureux sont dans la nature, exposés aux regards d’éventuels passants, rien ne m’interdit de voir ce qu’ils font. Qu’ils assument les risques courus ou restent chez eux. De plus la fille continue à miauler et à réclamer plus de douceur et l’homme semble sourd à ses supplications. Elle est peut-être en danger, ses plaintes se multiplient, plus fréquentes, plus pathétiques, je veux m’assurer qu’elle ne risque rien. A pas de loup je contourne le fourré par la gauche suivi de Lola. Elle est moins intriguée que moi mais tout aussi curieuse finalement. Nous découvrons depuis un léger promontoire à travers une trouée entre les broussailles touffues un carré d’herbe peu étendu, une sorte de petit nid.

De dos un homme en tee shirt brun montre ses fesses nues qui s’agitent au-dessus d’un jeans baissé sur ses cuisses, jeans encadré par deux jambes également habillées d’un jeans. La tête est baissée, attirée par deux mains de femme fermées sur la nuque épaisse. Il monte et descend entre les jambes, fait des pompes au-dessus d’un corps que nous ne voyons pas. Il ahane, fait « han » en descendant, remonte et pousse de façon continue son han d’effort lorsqu'il se projette dans le corps soumis.

La fille réplique par des « ah » ou des « hun » essoufflés à chaque mouvement dans sa direction. Lola est toute gênée, rouge de confusion, mais ne perd pas une miette du spectacle, elle a posé son bras sur mon épaule et rapproché sa tête de la mienne pour partager l’étroite fenêtre entre les branches.
Je sens la chaleur de son corps contre le mien et j’entends l’accélération de son souffle. Le spectacle et la proximité de Lola me troublent, je bande.

Le type se relève enfin, pantalon sur les mollets, tend la main à la femme, l’aide à se relever, la tourne et la fait agenouiller sur une couverture pliée en deux, tournée de trois quarts. D’elle nous voyons maintenant des cuisses nues au-dessus du jeans, un ventre à l’air qui se penche, de jolies fesses blanches saillantes, un dos juvénile et une sorte de blouse ou tunique turquoise repoussée vers les épaules pour libérer deux seins de rêve lourds et pointés vers le sol.. Elle se pose à quatre pattes sur recommandation de son partenaire, le regarde en tournant la tête vers lui, nous ne voyons pas son visage mais sa chevelure mi longue et rousse.

Il est clair qu’elle se livre volontairement et sans contrainte à ce jeu de couple. Lui s’installe ensuite derrière la croupe mignonne, il tient en main sa verge déployée. Pour une première fois, Lola et moi avons la chance d’apercevoir un membre de belle longueur et de diamètre impressionnant. Oh! Très peu de temps. Il balance quelques coups de son gourdin sur chaque fesse puis il cherche entre les cuisses, semble tâtonner, trouve et d’un grand coup s’enfonce dans le corps offert, va cogner de son ventre la croupe, la secoue et arrache à la fille un râle heureux. Ça vaut les meilleurs cours d'éducation sexuelle. Le cri de la compagne ainsi prise nous glace. C'est terrifiant. Heureusement elle s'apaise peu à peu sous les assauts violents.

Il marque un arrêt, se couche sur l’échine féminine, envoie ses mains en coupes sous les deux seins fournis qui pendent à la limite de la tunique. Il s’accroche à ces deux poches, relève son fessier et entame une danse singulière. Il se retire puis se projette en avant, en un va-et-vient de métronome ponctué par les petits cris de la dame. Lui est un homme solide, musclé, à la calvitie naissante. Il est bien rodé à l’exercice, endurant.
Il pistonne longuement ce bassin qui tremble sous les attaques. La partenaire fatigue, se maintient sur ses avant-bras, s’effondre ensuite sur ses épaules, figure collée au sol, mais fesses levées toujours hardiment pilonnées par le mâle déchaîné dont l’assaut se précipite jusqu’au retrait. Son pieu hoquette ses giclées de liqueurs blanches sur la plage du dos incliné. La fille se laisse couler sur la couverture et nous tourne le dos. L’homme se colle contre elle, ventre contre dos, parfaitement emboîté, passe son bras gauche sur l’épaule secouée de frissons.

-Alors, heureuse?

-Oh: oui, c’était bon.

Il murmure à son oreille :

-Non, pas par derrière, je ne veux pas.

-Alors, viens sur moi.


Il se couche sur le dos, porte sa main droite en bas de son ventre et redresse un pieu endormi, le parcourt d’un mouvement de poignet appliqué, pointe vers le ciel son dard revigoré et invite sa compagne à s’asseoir. Elle le prend en main

-Attends, tu es encore mou.


Elle penche sa tête sur le ventre, saisit la chose entre ses lèvres. Ce n'est plus une novice, elle sait ce qui convient pour redonner force à un vit. Je ne vois que ses cheveux et les ondulations que leur donne la fellation. Le type accompagne le mouvement, mais par mégarde emmêle ses doigts dans les cheveux roux, décroche une perruque et libère de magnifiques cheveux bruns.

- Tu n’as pas besoin de ça, tu es bien plus belle au naturel. Dis, c’est vrai que tu es enceinte?

- Je ferai le test. Mes règles ne sont pas revenues.

- Que vas-tu faire? Tu avortes ou quoi? Tu sais que je suis marié, je ne peux pas… tu comprends? Mais tu as un petit copain. Accorde-lui le plaisir d’être papa.

- Pas possible, nous n’avons jamais fait l’amour.

- Qu’est-ce que tu attends? Fonce, conduis-le à l’hôtel et couche avec lui, mais ne tarde pas. Et il te conduira à la mairie et à l’église

- Et nous? Je ne pourrai jamais t’oublier.

- Je t’aimerai toujours et on pourra continuer comme avant, ici ou ailleurs. Comment s’appelle ton futur mari ?

- Jean.

- Quand le vois-tu ?

- Nous allons au cinéma ce soir.

- Voilà la bonne occasion. Tu le chauffes pendant la séance et ensuite tu l’emmènes dans un endroit tranquille et tu lui accordes la faveur qu’il réclame depuis des mois. Il va te sauter dessus, tu feras semblant d’hésiter mais tu l’empoigneras où il faut et comme je te connais tu en feras un papa. Tu l’aimes ce garçon ?

-Oui, mais pas autant que je t’aime. Il est bien gentil, mais un peu trop crédule.

-Parfait, il va sauter dans ton piège à pieds joints. Ça nous fera un excellent cocu. Allez, monte à cheval.

La fille se lève, se tient debout, un pied de chaque côté du corps allongé, passe sa main dans ses cheveux, examine les environs avant de plier les genoux et de s’accroupir. Une main par devant va cueillir la verge raide et la dirige entre ses jambes. Elle se mord les lèvres quand son vagin enveloppe la grosse tige qui pénètre sa chatte.

- Oh! Fait Lola. C’est une experte, tu vois comme elle y va.

En écho je fais: Oh! Je sais qui elle est , la dégoûtante !

Il n’y a pas de doute, j’ai reconnu Paola. Lola aussi. Elle se tourne vers moi, prend ma main, me fait signe de la suivre. Je jette un dernier regard sur Paola lancée dans un trot lent, sur les courbes de son dos en plein effort et sur le mouvement de sa croupe arrondie qui engloutit le manche de l’homme marié. Nous nous retirons comme nous sommes venus, rebroussons chemin.

- Suis-moi, il faut que nous parlions.

Lola garde ma main dans la sienne pour courir. Elle sait attendre que je reprenne le dessus. Nous nous asseyons sur un banc d’une allée fréquentée. Elle me regarde.


- Tu l’as reconnue ? C’était bien elle?

- Oui, c’était Paola.

- Tu es déçu?

- Déçu et furieux. Elle me prend pour un imbécile. Jean, c’est moi. Le cinéma ce soir, ce devait être avec moi. Et le futur papa cocu, encore moi.

- Tu vas y aller ? Au moins tu pourras lui faire l’amour. C’est une occasion comme une autre.

-Depuis des semaines elle me fait languir. Elle m’embrasse, elle me caresse, elle me tente et, chaque fois, elle se dérobe au dernier moment, toujours avec le même refrain :

- Jean, je me donnerai à toi le jour de notre mariage. Jusqu’à ce jour je veux demeurer vierge pour toi.

- Pas possible. Elle, vierge, après ce que nous venons de voir. Tu n’auras pas besoin d’examiner son sexe très longtemps pour la confondre

- C’est toujours la même rengaine avec elle quand nous sommes seuls: Elle m’embrasse, elle dégage ma verge, elle la prend en main et la secoue. Parfois elle lèche mon gland tout en le masturbant puis m’abandonne . L’autre jour je me suis répandu entre ses doigts et sur ses cuisses. Nous étions debout contre un tronc d’arbre, elle avait défait ma braguette et se frottait l’intérieur chaud et lisse des cuisses avec mon pénis et elle me faisait jurer de l’aimer toujours. Elle m’a provoqué, excité puis repoussé. Quelle sale bête. Je n’ai jamais vu et touché sa chatte, elle porte des slips marqués d’un cercle rouge barré d’un épais trait blanc et lorsque j’y porte la main, elle déclare : « Sens interdit », avant d’éclater de rire. Je la hais. Elle ira toute seule au cinéma et trouvera une autre andouille pour assumer la paternité de son , si elle est enceinte. Tu parles d’une vierge.

-Tu ne l’aimes plus ? Tu as de la peine, je te comprends. Mais la vie continue. Tu trouveras une autre fille, plus propre et plus sincère. Tu le mérites. Viens-là, donne-moi ta main.

Elle veut me consoler, m’attire à elle, m’entoure d’un bras, me serre. C’est bon d’avoir une amie dans les coups durs. Nous nous levons, c’est fini, nous empruntons un sentier étroit qui épouse les flancs de la colline. Je m’arrête, Lola fait demi-tour, m’ouvre ses bras, me tend ses lèvres et ses yeux clairs étudient ma réaction. C’est elle la fille sincère, la fille bien. Notre premier baiser est un baiser tout neuf, tout frais, tout gentillet. Nos regards se croisent, ne se quittent plus, nos corps se rapprochent, nous nous enlaçons, debout, et nous restons dans cette posture, une éternité à nous répéter des « Je t’aime ». La transition si rapide me fait chaud au cœur. Lola dévoile ses sentiments :

- Il y a si longtemps que je t’attendais. Je voyais que Paola t’accaparait. Je n’osais pas te parler de moi, de ce que je ressentais quand j’étais près de toi avec elle. Je vous croyais amoureux, j‘étais là, témoin figé de vos regards. Paola devait se méfier; jamais elle ne m‘a fait de confidences sur sa relation avec ce type. Elle s’amusait juste à me confier qu’elle te menait par le bout du nez sans rien accorder. Elle te décrivait même comme un obsédé sexuel, toujours prêt à la caresser entre les jambes mais sans succès. Alors, maintenant que nous venons de découvrir sa supercherie et le sort cruel et indigne qu’elle te réserve, permets moi de te dire mon affection . Dis un mot, tu seras l’homme de ma vie. Le seul. Je t’appartiendrai quand tu voudras, je suis à toi. Si tu le souhaites nous irons ensemble au cinéma.

- Oui, mais à une condition, nous irons avec Paola et tu passeras ton temps à m’embrasser devant elle.

- Pour te venger ? Non. Je ne suis pas un jouet

- Sans condition parce que je t’aime.

-Je suis seule à la maison, mes parents sont partis en croisière. Si nous n’allions pas au cinéma, nous pourrions regarder un film à la télé ou….faire l’amour. Tu verras, je suis vraiment vierge et je t‘offre ce à quoi je tiens le plus. Veux-tu de moi?

Oubliés les baisers mensongers, les promesses trompeuses de Paola, oubliée sa trahison et ses projets honteux. Dans la chambre de Lola je dévêts un corps neuf. Je retire sa blouse entre des baisers de plus en plus fervents sur ses lèvres, dans son cou, sur le haut de sa poitrine. Je caresse un soutien-gorge et j’apprends à trouver les agrafes pour libérer deux seins mignons comme des tourterelles qui méritent des baisers dévorants. Je m’émerveille de la réactivité de ses tétons sous le frôlement de mes index. Lola rit de mon émotion, Lola est heureuse de se donner. Elle répète « mon amour », « mon chéri »

Les boutons de ma chemise se défont par enchantement, nous nous embrassons encore, jupe et jupon tombent. Je pose mes lèvres sur un nombril effacé, sur le bombé de l’estomac. Mes mains s’attardent sur la taille fine. Et…je tremble de désir et de crainte. Puis-je, faut-il franchir la ceinture. Les yeux de Lola disent oui, son sourire m’encourage. Un doigt se glisse entre peau et élastique, un autre. Je consulte encore, je reçois l’ordre muet de continuer: « Je t’aime, aime-moi ». La culotte glisse à son tour, s’arrête aux genoux. Lola se courbe, aide la chute du tissu sur ses chevilles, dégage un pied, l’autre, s’occupe de baisser mon pantalon, hésite, agrippe mon slip et accompagne sa chute.

Elle est penchée devant moi, je contemple la ligne de sa colonne vertébrale, la fragilité de sa taille et le surprenant rebond des hanches jusqu’à l’épanouissement de sa croupe. Elle dégage une impression de fragilité mais aussi de beauté tranquille et sure. Je ne soupçonnais pas l’émotion pleine de tendresse que je perçois à la vue de cette présentation sereine et tranquille d’un corps de femme jeune, sans complexe, décidée à me rendre heureux en se donnant sans calcul, parce qu’elle m’aime. Ces instants de l’avant, de l’approche, faits de timidité et de maladresse mais chargés du désir de plaire sans effrayer, sont des moments merveilleux, des moments qui marquent une vie, bouleversants, inoubliables et décisifs. Nous avons assisté à la victoire de la chair dans l‘herbe du bois, notre chair va connaître à son tour des plaisirs nouveaux mais Lola comme moi abordons ce passage avec le désir impérieux que le plaisir de nos sens s’accompagne de la joie de nos cœurs.

- Viens, prends-moi, je me donne à toi.

Elle est couchée sur le dos, genoux remontés, ses jambes décrivent un M, les poils de son pubis cachent encore le dessin sombre de la ligne de séparation de ses grandes lèvres. Je suis à l’arrêt, admiratif, j’ose avancer un doigt, séparer à peine les chairs et mettre au jour les petites lèvres
- Regarde si c’est nouveau pour toi, je t’appartiens. Mais laisse-moi aussi apprendre comment tu es fait.

Voilà qui réoriente nos corps, nos yeux en observation face à nos sexes, nos doigts sur les sexes, livrés au besoin de découvrir, de savoir mais aussi de sentir, de caresser, de transmettre des émotions. Instinctivement les bouches imitent les doigts. Plus tard nous parlerons de 69. Aujourd’hui, peu importe le vocabulaire, seule compte l’action, le don Je me sens fixé entre des doigts, une chaleur humide entoure ma verge, je pose ma bouche sur la fente, je laisse libre cours à ma langue, j’explore la surface, je creuse en profondeur, je m’enivre de l’odeur de ce sexe, je goûte ses premières sécrétions. Mes doigts ouvrent cette chatte, écartent les nymphes roses, et comme sur les planches d’anatomie, mais en vrai, je constate la réalité de cette virginité que Lola a conservé pour m’en faire le don. Je suis submergé par trop d’émotion. Mon membre durci échappe à la bouche chaude et bondit libre
-Tu as vu. Je me suis gardée pour toi. Suis mon doigt, ici il y a mon clitoris. J’aimerais que tu le suces tout doucement.

Suave obligation, mes lèvres apprennent vite. Le ventre se soulève, fait de petits bonds, Lola entonne un chant interrompu par ses sursauts et qu’elle étouffe en me reprenant en bouche.

-Mon amour, viens, allonge-toi sur moi.

Je me positionne dans le berceau de ses cuisses, elle me tient et présente mon gland à l’entrée de son vagin
-Pousse maintenant. N’aie pas peur, prends-moi

En cette fin avril nous n’avons pas cueilli de muguet, nous avons oublié à cause de ce que vous savez. Mais j’ai cueilli une fleur extraordinaire.

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