3 Ans De Pénitence - 5

Un repas, dur à avaler.
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Le docteur a faim. Moi aussi! Je n’ai presque rien mangé depuis 24 h!
Avant ça, il faut que je m’habille... enfin!
C’est Henri qui m’amène à l’habillement. On entre dans une grande pièce. Il y a trois hommes d’une cinquantaine d’années et une fille en uniforme. Ils viennent de l’habiller, d’après ce que je comprends.
L’un des trois vient vers nous en demandant:
— Tiens, salut Henri, tu nous amènes une petite chienne?
On dirait que tout le monde connaît l’obsession de ce débile. Évidemment ravi, Henri répond.
— Oui... c’est ma.. ma... chi...
L’homme le coupe:
— Et qu’est-ce qu’elle fait debout? Une chienne, ça doit rester à 4 pattes.
Il me regarde, je mets aussitôt dans la position.
L’homme demande à Henri:
— Alors, qu’est ce qu’il vous faut pour votre petite bête, Monsieur?
Sûrement un collier et une laisse, c’est le genre de jeu qui doit certainement plaire à Henri. Celui-ci répond:
— Beau... beaucoup de... choses. J’ai été la che... chercher au re... au refuge.
— Je vous propose un petit panier, un manteau pour l’hiver, un os en caoutchouc, de l’anti-puce... Ah oui, des croquettes et des boîtes...
Putain de couvent de dingue! On dirait que Henri va avoir un orgasme tellement ça lui plaît.
Un des hommes dit:
— Arrêtez de jouer Monsieur Blanc, j’ai la dalle.
— Oui, oui, d’accord.
Il se tourne vers moi pour jeter:
— Allez debout, petite chienne!
Les trois hommes m’entourent. Ce ne sont vraiment pas des jeunesses mais ils ont l’air d’avoir de l’argent, d’après leurs vêtements et leurs coûteux accessoires. Impossible qu’ils soient des ouvriers ou des employés du couvent.
Ils sont tous les trois autour de moi, s’appelant l’un, l’autre « Monsieur Blanc, Monsieur Gris et Monsieur Noir ».

C’est ce dernier qui dit:
— On prend d’abord ses mensurations.
Sans utiliser un mètre ruban, puisqu’ils le font manuellement, au jugé.
Leurs six mains me caressent les fesses, les seins et même la chatte. Malgré moi, je me dérobe à leurs caresses lorsqu’elles deviennent trop précises.
Ce qui fait dire à Monsieur Gris:
— On voit qu’elle n’est pas bien dressée, ta chienne, Henri, on devrait peut-être lui donner le fouet.
Aussitôt, j’arrête de bouger.
Monsieur Gris, celui qui me palpe les fesses, annonce:
— Elle fait du 38.
Monsieur Blanc, celui qui joue avec le bout de mes seins, répond:
— Pour moi, c’est plutôt du 36.
Alors Monsieur Noir, qui a sa main sur ma chatte, met tout le monde d’accord en disant:
— Trente-huit en dessous de la taille, 36 au-dessus.
Ils vont chercher des vêtements. Une culotte banche qui couvre bien les fesses, un chemisier blanc, une jupe plissée bleue qui arrive aux genoux, des chaussettes banches et des chaussures noires plates.
Ils remplissent un sac avec un uniforme de rechange, des culottes et des chaussettes, ainsi qu’une robe tablier qui se boutonne derrière.
Monsieur Gris me donne une claque sur les fesses en disant:
— Vivement qu’elle soit bien dressée, j’ai des projets pour elle.
Monsieur Noir répond:
— À condition qu’Henri nous la prête
— Ou... oui...
On sort tous ensemble pour aller au réfectoire... Non, ce n’est pas un réfectoire, il s’agit plutôt d’une grande pièce bien meublée avec des tableaux aux murs, et deux grandes tables. La première est occupée par la mère supérieure et quelques personnes, hommes et femmes, à nouveau bien habillés. À l’autre table, il y a des sœurs et des civils. En tout, ça fait certainement une vingtaine de personnes à chacune des tables. Monsieur Noir dit à Henri:
— Va chez la mère supérieure avec ta petite chienne.

Ensuite il va s’asseoir a l’autre table, avec ses copains de "couleur".
Ce sont des filles en uniforme d’écolière qui font le service. Je vois que des hommes passent la main sous la jupe des filles sans que celles-ci osent s’y opposer.
Henri m’amène près de la mère supérieure. À côté d’elle, il y a la jolie secrétaire. On attend... Enfin, elle daigne regarder Henri et lui dit:
— Qu’est-ce tu nous amènes, mon petit Henri?
— Celle qui... qui a menti...
Elle me regarde comme si j’étais une grosse mouche tombée dans son potage.
— Ah oui. Bon... conduis-la au réfectoire.
— Oui, ma.. ma mère.
On traverse le couloir et on arrive dans cette pièce. Ce coup-ci, c’est bien le réfectoire. Il y a cinq tables avec une dizaine de filles assises sur de longs bancs. Elles se contentent de manger ce qu’il y a dans de grandes assiettes, avec une cuiller, sans dire un mot.
Des filles dans le même uniforme que les autres, mais avec un brassard rouge sur la manche, circulent autour de celles qui sont à table. Les deuxièmes ont toutes un martinet et je les entends menacer celles qui ne mangent pas assez vite. Je suis dans le couvent de l’enfer!!
À deux autres tables, je vois Simone et des femmes aussi communes qu’elle. Il y a aussi une dizaine d’hommes costauds et plutôt patibulaires.
Ils sont servis par des filles.
On va près de Simone, la mère d’Henri. Elle me désigne une petite table sur laquelle se trouve des assiettes et une grande casserole, en me disant:
— Va chercher ta nourriture.
J’obéis. Une grosse femme dit à une fille en uniforme:
— Prépare-lui une pâtée.
— Oui Madame
La fille remplit une assiette avec une bouillie vraiment pas appétissante. Elle me la donne, ainsi qu’un grand verre d’eau.
La grosse femme me dit:
— Va t’asseoir et mange.
— Merci Madame.
Je m’installe au bout d’un banc.
Les filles ont presque fini.
Je regarde ce qu’il y a dans mon assiette. J’écarte une poignée de feuilles de salade flétrie qui trône au-dessus. Quelle horreur! C’est une bouillie brunâtre et grasse. Mais crevant de faim, je mange quelques cuillers. C’est gluant, fade et il y a des morceaux de gras. Comment les autres filles peuvent manger ça?

Quand elles ont fini de manger, les filles déposent leur cuiller dans leur assiette, toutes posées de la même façon au millimètre près. Puis, elles boivent leur grand verre d’eau jusqu’à la dernière goutte, avant de le déposer dans leur assiette. Enfin, elles attendent bien droites, les bras croisés, comme les écoliers d’il y a 100 ans.
Pour moi, c’est impossible de finir cette assiette. Si je continue, ça va me faire vomir. Une fille de mon âge avec le brassard rouge, un sale petit chef sûrement, vient me demander:
— Alors la nouvelle, c’est pas assez bon pour toi?
— Je ne me sens pas bien, j’ai peur de vomir...
— On dit « Mademoiselle »!
— Pardon Mademoiselle, je viens d’arriver et...
Elle me coupe:
— Tu refuses de finir ton assiette?
— Je n’y arriverais pas, je vous le jure.
La fille se tourne vers les hommes qui sont à table et crie:
— Il faut aider la nouvelle à finir son assiette!
Deux hommes arrivent. Brutalement, ils me prennent par les bras et me mettent debout.
— Aaaiiiie! Vous me faites mal!
Un des deux répond:
— Non, pas encore.
Je sens que la fille relève ma jupe, puis elle l’épingle à hauteur de mes épaules. Ensuite elle descend ma culotte jusqu’à la pliure des genoux. Les deux hommes m’obligent à m’agenouiller sur le banc et me mettent le visage à quelques centimètres de l’infecte bouillie. Tout ça s’est fait très rapidement, preuve d’une longue pratique de ce genre de traitement.
À genoux, le visage penché sur l’assiette, mes fesses se retrouvent en l’air.
La fille pose sa main dessus en disant:
— Comme tu n’as pas voulu manger comme une personne, tu vas la faire comme une bête et pour te stimuler, on va un peu te fouetter.
Elle retire sa main et j’entends:
Fffwwwiii!
Je reçois aussitôt un coup de martinet et ses lanières me brûlent les fesses.
— Aaaaiiiii, ça fait mal!
Fffffwwwiii!
— Aaaaiiiieeeee, je vais manger...
Fffffwwwiii!
— Aaaaaiiiieeeee!
Je me mets à laper la bouillie...
Fffffwwwiii!
— Aaaaaiiiieeeee! je le fais, je le fais!
En pleurant de mal, j’aspire tout ce que je peux.
Fffffwwwiii!
— Aaaaaiiiieeeee... heug...!
Un haut-le-cœur me fait un peu recracher.
Ffffwwwiii!
— Aaaaiiiieeeee!
Je plonge mon visage dedans, j’aspire tout ce que je peux.
Fffffwwwiii!
— Aaaaiiiieeeee!
Mes fesses sont en feu, mes cuisses aussi. Je suce tout à toute vitesse et je lèche même l’assiette.
Fffffwwwiii!
— Aaaaiiiieeeee! j’ai tout mangé... je vous jure...
Ils me redressent. Je pleure en disant:
— J’ai tout mangé... pitié!
La chef me dit:
— Tu en as mis plein ton visage, coquine. Bon, ça ne fait rien. Maintenant, tu vas aller au piquet pour réfléchir à ce qui peut se passer quand on n’obéit pas.
Elle me prend par l’oreille et m’amène, gémissante, le long d’un mur. Je vois plein de petits cailloux ronds par terre.
Avec la main, elle en rassemble une bonne quantité, avant de me dire:
— À genoux ici, le nez contre le mur et les mains croisés dans la nuque.
Je m’agenouille et "aie", les petits cailloux me rentrent dans les genoux.
La chef me dit:
— Le nez contre le mur et si tu bouges, c’est 10 coups de fouet, compris?
— Oui, Mademoiselle!

A suivre.

Si vous aimez mes histoires, vous aimerez mes livres.
Tous renseignements : mia.michael@hotmail.fr et je réponds gentiment

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