Fausse Vidéo (2) : Pris En Flag

L’image se stabilise difficilement sur un vieux fauteuil décrépis dont le tissu pourrait avoir été rouge à une époque excessivement lointaine. De longs tags derrière lui, aux formes variées et surtout incohérentes, serpentent sur le mur devenu chaleureux et coloré. On entends un brouhaha derrière, quelque chose comme une foule lointaine, très lointaine. Comme une danse de rire, de cliquetis et de verres qui cognent.

Puis quelqu’un se racle la gorge un instant, et l’objectif fini enfin par se stabiliser. Un jeune éphèbe aux muscles discrets mais noueux se laisse tomber sur le vieux fauteuil dans un craquement typique de vieille fabrique. Les ressorts grincent et le font sautiller sur place un léger instant, déclenchant un léger rire qui semble faire s’agiter torse et se contracter les abdominaux. Ce genre d’abdominaux entretenus par l’usure, par l’habitude, pas par orgeuil. Ils sont discret mais puissant sous un torse lui bien plus gonflé par des heures de musculation. Et un fin voile de transpiration couvre tout cela avec une superbe note érotique.

Voir sexuelle, a en juger par la bosse qui doucement fait s’élever son short d’entrainement. Conséquente, vigoureuse, il déglutit en venant doucement presser sa main dessus pour en éprouver visuellement la rigidité : Il se donne en spectacle, clairement. Il passe l’autre main sur sa peau légèrement halée, parmi quelques poils hasardeux et discrets. Une nouvelle pression plus important fait ressortir sa ceinture abdominale et surtout lui fait ployer l’échine un instant, permettant à la caméra de capturer une lèvre inférieure rougie par quelques morsure et légèrement gonflée, offerte. Il vient finalement glisser une main sous son pantalon avec un nouveau frémissement, le souffle retenu, les épaules crispées, les muscles tendus
Puis la libération.

Son short glisse légèrement pour libérer un sexe à la longueur correcte mais à la largeur surprenante, sans parler de cette forme toute particulière.

Quelque chose dans l’idée de la bouteille de Goblikoz à l’envers. Très bientôt, de nombreux râles gutturaux se font entendre alors que le mouvement se fait de plus en plus rapide, ses ongles de la main libre laissant des sillons blanchâtre sur sa peau brulée. Il se tord, se tend, gémit, sa main venant s’aggriper avec soin à l’accoudoir et…
Il lâche son intimité battante dans un grognement de frustration, se retenant de jouir.
Ses muscles sont tendus, il a soulevé son bassin pour se tenir à bout de bras, de nombreuses veines se dessinant partout sur ses avant-bras. Son souffle chaotique force son torse, à demi hors champs, à se soulever à un rythme régulier et rapide. Finalement il se réinstalle, se racle la gorge, et après quelques palpitations de son membre gorgé de sang par l’excitation, il finit par se saisir à pleine main.

« Haaan… »

Qu’il lâche face à la caméra, le bruit de population ne désemplissant nullement au loin. Il laisse sa tête partir en arrière alors que ses mains semblent trouver judicieux de le presser plus encore. Finalement, la caméra capte sa bouche ouverte en grand ainsi que ses muscles qui doucement se contractent et se figent petit à petit, progressivement, vers l’orgasme final et la

« Bouge de là, taré ! »
« Merde… »

Il remonte rapidement son short et att son deck ou son com, qu’il utilisait pour filmer. C’est la cohue, l’image alterne entre obscurité et lumière éclatante, le son est plein de parasite et la communication se coupe.

- Récit inventé pour un jeu sur internet, site "pornographique" du jeu : https://gleendreadcast.wixsite.com/lecomrose

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