La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°993)

Alain au Château – (suite de l'épisode N°989) - Le pacte d'appartenance -

… ne ramena l'esprit d'Alain à sa réalité … Madame Marie annonça :

- Voici Walter, notre Majordome qui va s'occuper de votre formation. Formation qui sera plus ou moins agréable suivant votre bonne volonté de chacun d‘entre vous. A mon instar, il est sévère mais juste. Entre nos mains, vous devriez obtenir cette formation comme la meilleure possible…

Le Majordome n'a rien d'un être aimable et gentil et Alain tressaillit. Sa première action ne rassure aucunement les trois nouveaux serviteurs. Walter fait avancer le premier garçon de trois pas, Alain en l'occurrence. Il se place à un mètre devant lui et l'examine minutieusement de haut en bas. Alain sent ses jambes trembler par ce regard froid et sévère et ce n'est que le commencement. L'homme à la belle carrure avance vers lui, Alain veut reculer mais il sait que ce n'est pas une bonne idée. Le Majordome est maintenant presque contre lui, le sang du jeune homme bouillonne, ses tempes martèlent, un peu perdu il sursaute d'effroi lorsqu'il sent des mains rugueuses sur son corps. Alain ferme les yeux, il tente de s'échapper de ce monde, de ce cauchemar, mais en est-ce bien un ? Car il se surprend lui-même de ressentir comme une excitation mentale et surtout physique avec une forte érection qu’il arbore sans pouvoir la calmer. Ces mains baladeuses pressent vigoureusement ses épaules de chaque côté, elles râpent la peau de sa poitrine et viennent se centrer sur ses petits tétons de mâle. De gros doigts pressent les deux bouts, de plus en plus fort. La douleur devient accablante et lorsqu'Alain rouvre ses yeux, il peut voir le regard pénétrant de son ‘tortionnaire’. Il peut apercevoir ce sourire pervers et sadique qui révèle son plaisir par le tourment. Pourtant, Alain est hypnotisé par ce regard Dominant, par ce visage autoritaire, sévère et impassible. Alain déborde d'effroi mais il sent aussi et encore un étrange plaisir presque rassurant lui donner des frissons sur toute son échine.

Les deux mains continuent leur chemin, elles descendent lentement par-dessus son ventre. Alain raffermit ses abdominaux, il ne veut pas passer pour une mauviette. Elles se rassemblent au niveau de son nombril qui est douloureusement creusé...

Alain émet un doux grognement alors qu'il sent les mains continuer leur descente, il craint le pire, ou inconsciemment le meilleur, au vu de son érection qui est à son paroxysme ? Effectivement, sa hampe gonflée et dure, au gland violacé, est compressée au cœur d'un solide poing qui se referme de plus en plus. Alain ne peut contenir quelques gémissements tandis que l'autre main glisse vers son sac et enserre la base de ses couilles comme pour en tester sa résistance. La douleur devient atroce, Alain referme les yeux et grimace. Il cherche un moyen de fuir mais ses pensées se perdent dans des images perverses qui ont alimenté si souvent ses fantasmes. Il est choqué et honteux mais aussi paradoxalement excité, lorsqu'il entend :

- Celui-ci est un foutu masochiste, il fera un excellent serviteur, Monsieur le Marquis, regardez comme il mouille ! Une véritable petite salope à éduquer !

Alain revient à la réalité, mais il n'ose pas ouvrir ses yeux. Il ne peut affronter cette réalité. Son abjecte virilité est maintenant relâchée. Il peut sentir le corps du sévère Majordome s'éloigner. Mais une main vient se poser solidement sur son épaule. Il reconnaît cette énorme masse rugueuse. Walter est revenu encore plus près et contourne le corps d'Alain pour s'arrêter derrière lui. De sa main ferme, il maintient ce corps svelte, immobile tandis qu'il examine son postérieur, puis le caresse vicieusement, le palpe dans le mou de la fesse, jauge sa rondeur, passe sa main sur toute la longueur de sa fente anale, puis enfin donne une paire de fessées qui fuse laissant échapper un bruit de deux claques sonores. Dans un brusque mouvement simultané, les yeux et la bouche d'Alain se débrident largement et la vue qui se révèle, mortifie son cœur, quand il entend un ordre du Majordome, un ordre sec, autoritaire et laconique qui n’autorise aucune rébellion :

-Penche-toi en avant, salope, et écarte bien tes jambes.
Ensuite tu écartes bien tes fesses avec tes mains, que je puisse t’ausculter ton petit trou du cul de lopette !

Alain aurait du paniquer, fuir à toutes jambes mais une voix intérieure semble lui dire d’obtempérer sans se poser de questions. Cette voix, c’est plutôt une perverse pensée, une incroyable envie subite qui lui traverse l’esprit. Une envie qu’il ne s’explique pas encore à lui-même mais qui l’incite à obéir, une envie de se soumettre à ce pervers ordre du Majordome. Alors c’est en bandant de plus belle qu’il obéit promptement. Penché bien avant, et écartant largement ses jambes et de ses mains les deux lobes de ses fesses, il expose à la vue de Walter son orifice anal bien offert … Dans cette position, sa queue si raidie touche son nombril … Walter appuie alors de son gros pouce l’entrée de l’anus pour en tester l’élasticité et pour annoncer au Noble :

- Il est magnifiquement serré, comme Vous les aimez, Monsieur le Marquis...

Monsieur le Marquis, toujours assis derrière son bureau, arbore un sourire radieux et satisfait à cette annonce publique… Alain ne peut s'empêcher de faire un rapide tour d'horizon de la situation dans sa tête. Le Maître irradie de joie et de satisfaction. Madame Marie semble plus préoccupée par la magnifique jeune femelle-soumise en tablier, tandis que la cuisinière malaxe sa ferme poitrine dévêtue tout en lui vrillant les tétons, alors que la soumise ne dit aucun mot, aucun son ne sort de sa bouche, impassible, elle se laisse faire, comme son dressage à la soumission et l’obéissance lui a visiblement appris. Ses deux compagnons, à sa gauche, semblent terrorisés, réalisant sans aucun doute que leur tour va arriver. Alain est toujours penché en avant, Walter enfonce alors un doigt dans son intimité anale et insiste davantage quand un deuxième, toujours à sec, provoque un puissant cri venu du plus profond de la gorge d'Alain. Le jeune homme tire un grand réconfort de la main posée sur son épaule. Une simple main, virile et rugueuse qui le maintient en place, ce qui lui évite de tomber en avant et le soulage dans cette position fortement dégradante.
Alors, Alain baisse les yeux pour se confirmer la réalité des choses. Cette pensée, cette envie de se soumettre est belle et bien réelle car oui, il bande ferme. Oui, son gland gonflé à l'extrême dégouline abondamment de suc. Oui, il aime cette sensation d'impuissance, ce sentiment soumis. Même si sa tête a bien du mal à l'accepter, sa nouille, dans sa vie qui lui est propre, ne montre que la vérité.

Ainsi, Alain ressent une certaine fierté de pouvoir exhiber un si beau membre mâle tendu et dégoulinant pour le service de son nouveau Propriétaire, le Maître. Alain se sent comme renaître. Les yeux humblement rivés vers le sol, il lève son regard pour apercevoir Monsieur le Marquis, il voit alors l'homme sous un autre jour, un Guide qui va l'amener vers ce qu'il est réellement au plus profond de lui pour Son plaisir et Son propre bénéfice… Lorsque vient le tour des deux autres, Alain peut ressentir une tristesse, un manque, un vide et même une certaine jalousie. Il considère les différentes réactions et, parfois s'enorgueillit en comparaison aux siennes. Alain observe tous les événements pour apprendre, apprendre à connaître son nouveau monde. De temps à autre, ses pensées dérivent vers son nouvel avenir, tantôt avec un plaisir grandiose, tantôt avec crainte. Une fois les inspections terminées, Monsieur le Marquis se lève et se dirige vers Alain. De suite, le Majordome pousse Alain sur ses genoux tandis que Madame Marie se place à côté du Maître. La jeune femelle derrière Alain s'avance humblement et se met à genoux à côté de lui. Elle présente le coffret de bois à son Propriétaire. Madame Marie déroule un parchemin et ordonne :

- Lis ceci calmement et à haute voix afin que tout le monde puisse l'entendre. Soit conscient de chaque mot que tu prononces.

Alain parcourt le texte des yeux et réalise que c'est un serment d'appartenance, de dévotion, d'obéissance et de fidélité. D'abord choqué mais indéniablement excité par une érection qui n’en finit pas, Alain commence la lecture, laissant chaque mot pénétrer sa tête, son cœur et son âme.
Tandis qu'il continue calmement sa lecture, Monsieur le Marquis ouvre le coffret et sort un large collier de métal brillant où sont gravées les nobles Initiales du Châtelain ‘’MDE’’ en lettres d’or. Collier qu'il pose autour du cou du jeune homme. Pourtant anxieux, Alain n'arrête pas sa lecture. Il accepte volontiers cette marque d’appartenance, de confiance entre lui et cet Homme Généreux. Lorsqu'Alain prononce les derniers mots : ‘J'accepte tout ce que je viens de lire’’, il entend alors le déclic d'un cadenas qui vient sceller ce pacte… Walter tire Alain sur ses pieds et le serviteur nouvellement "adoubé" ne peut que lancer un humble regard de remerciement vers l'Homme qui le possède réellement totalement maintenant. Alain se sent tout autre, autant dans son corps que dans sa tête. Il n'est pas résigné, il est simplement et pleinement soumis. Sa posture a totalement changé, tous les nœuds dans son estomac se sont dénoués, tous les muscles de son corps se sont détendus, il se sent allégé, heureux. Même si cette appartenance peut ne pas sembler agréable, même si elle ne peut amener douleur et inconfort, Alain a pris conscience qu'il n'a plus à se tracasser pour toutes les futilités de la vie. Le Maître auquel il appartient désormais sera toujours présent pour le conseiller, pour lui ordonner lorsqu'un choix se présentera à lui. Alain sait maintenant que Monsieur le Marquis, son Propriétaire connaît tout ce qui est bon, ce qui est mauvais, ce qui est le meilleur pour lui et c'est pourquoi qu'il se sent léger, libre, oui paradoxalement libre de ne plus être libre ! … Libre de choisir d’être asservi et heureux de l’être aux pieds de Monsieur le Marquis ...

(A suivre …)

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