Sur La Plage Naturiste (1)

A la machine à café, Corinne la grande blonde et Martine la petite brune grisonnante, l'une tout juste âgée de 50 ans, l'autre de 58 ans, profitaient d'un moment de tranquillité pour évoquer leurs petites histoires familiales. Ce jour-là, c'est Corinne qui lança le sujet sur un thème pour le moins inattendu de son amie :
- Tu ne connais pas la dernière ? Christophe est devenu nudiste.
Martine ne put masquer sa surprise car le mari de Corinne ne passait pas pour transgressif en quelque domaine que ce soit.
- Comment ça, nudiste ?
- Ben oui. Il se balade à poil dans la maison et il bronze dans le jardin sans slip. Ses fesses se caramélisent de jour en jour. Du coup, il a voulu me proposer de partir en vacances dans un camp de naturistes. Evidemment, j'ai refusé.
- Ah bon ? Et pourquoi ? Cela n'a rien d'infamant.
- Oui bon, si tu veux, mais je lui ai concédé une plage naturiste sur la côte dans la journée, à condition que je garde ma culotte et que j'enlève juste mon soutif.
- C'est déjà mieux. Mais tu es toujours belle, tu as as de jolies fesses et elles seraient encore plus jolies si elles étaient bronzées.
- Peut-être mais je ne suis pas prête à ça. Et toi, tu fais toujours du naturisme ?
- Bien sûr. Chez moi et sur la plage. C'est très agréable, tu ne sais pas ce que tu perds.
- On verra pendant les vacances.
Deux semaines plus tard, Corinne et Christophe prenaient leurs quartiers dans un mobil home non loin de la mer. Ils avaient laissé leurs deux s chez leur grand-mère afin de profiter pleinement de leurs vacances. Dès le premier après-midi, ils s'en furent vers la plage naturiste repérée par Christophe. Celle-ci figurait sur une longue étendue de sable bordée d'un petit bois, encadrée par deux plages "textiles" c'est à dire réservée aux maillots. Les naturistes s'entassaient sur une centaine de mètres, entrainant une proximité des corps nus. La première réaction de Corinne fut un choc.

De voir tous ces hommes et ces femmes, souvent d'âge très mûr, évoluer dans le plus simple appareil sans la moindre gêne la déstabilisa complètement. Au contraire, Christophe semblait très heureux d'être là et à peine le couple fut-il arrivé sur un petit coin de sable libre qu'il se débarrassa de tous ses vêtements. Corinne fit de même à l'exception du mini slip de son deux pièces. Non, elle n'arriverait pas à l'enlever et la vision de quelques femmes qui avaient également gardé le bas la rassura.
- Allez, on laisse nos affaires et on va faire un petit tour à pied le long de la mer, ordonna Christophe.
Corinne obtempéra. Elle put ainsi mesurer le nombre impressionnant de naturistes sur ce bout de plage. Ce qui la frappa fut le nombre de femmes au corps disgracieux, pas du tout gênées par leur gros ventre, leurs gros nichons pendants, leurs fesses ramollies mais toutes intégralement bronzées. A ses yeux, les hommes paraissaient plutôt à leur avantage même si certains affichaient aussi leurs disgrâces liées à l'âge. Fort heureusement, il y avait aussi des corps tout à fait attrayants, auxquels le bronzage intégral , ou en voie de l'être, donnait une certaine majesté. Corinne remarqua en particulier un homme d'une cinquantaine d'années superbement conservé avec une queue longue dont elle se demanda in petto quelle taille elle avait dans l'érection. La plage naturiste venait de lui procurer sa première émotion érotique.
*****
De son côté, Christophe buvaient les images qui s'offraient à ses yeux. Le mélange de tous ces corps bronzés l'électrisait et il avait bien du mal à contenir un début d'érection. Il remarqua aussi les regards masculins portés sur Corinne, dont la plastique parfaite pour une quinquagénaire ne les laissait visiblement pas indifférents, en dépit du mini slip, ou peut-être à cause de lui. Il était assez fier d'exhiber sa femme aux seins nus bien plantés, incontestablement une des plus belles paires de la plage. Après un aller retour, ils décidèrent d'aller goûter l'eau qui leur parut fraiche.
Mais ils en sortirent raffermis, en particulier Corinne dont les pointes de seins dardaient sous le soleil de juillet. Le couple allongé à côté d'eux les regardait sans mot dire. Un couple d'à peu près leur âge. L'homme était aussi mince que Christophe mais beaucoup plus bronzé et la femme plus ronde que Corinne avec un casque de cheveux blonds tranchant avec la chevelure tout aussi blonde mais raide de Corinne. De l'autre côté, un couple d'âge mûr étalait ses rondeurs sans la moindre gêne.
- Ce qui me frappe, c'est que les femmes ici n'ont pas le moindre complexe de leur corps, murmura Christophe à l'oreille de sa femme.
- C'est vrai qu'elles assument, reconnut Corinne, qui se sentit tout à coup plus à l'aise, comme s'il avait fallu cette démonstration pour la rendre à elle-même. Car comme toutes les jolies femmes, elle avait la hantise des dégâts liés à l'âge, alors que son corps avait conservé tout son attrait.
- Elles ont presque toutes le pubis rasé, franchement je ne pensais pas que la mode était aussi importante, compléta Corinne, qui avait conservé son "petit triangle des Bermudes" comme elle appelait son intimité.
- C'est peut-être parce qu'elles aiment se faire lécher le minou sans gêner leur mec avec leurs poils, rigola Christophe, qui se fit taper sur le bras par sa femme.
L'après-midi s'acheva ainsi entre baignades, promenades et commentaires, plus quelques coups de soleil vite réprimés par l'écran total. Pas question de se priver de plage les jours prochains à cause de brûlures... Dans la voiture, sur le chemin du retour, Christophe interrogea son épouse :
- Alors, qu'en dis-tu de cette plage ?
- Pas mal. Dommage qu'il y ait autant de monde mais il est vrai que c'est un peu partout pareil si on veut pouvoir se baigner sans risque.
- Il y a d'autres plages naturistes plus tranquilles mais elles sont dangereuses. Si tu veux, on pourra y aller.
- Pour l'instant, on reste là et on verra plus tard.

*******
A l'arrivée au mobil home, Corinne eut à peine le temps de se débarrasser de sa robe qu'elle vit surgir Christophe entièrement nu et en érection prononcée.

- J'ai envie de te baiser, là, tout de suite, lui souffla-t-il.
- Mais attends un peu que je prenne ma douche ! J'ai encore plein de sable et de sel !
- Non, tout de suite, comme si tu étais sur la plage.
Et de la débarrasser illico de son mini slip avant de la basculer sur le lit et d'enfoncer sa tête entre ses cuisses afin de déguster sa vulve encore toute salée de l'eau de mer. Surprise, mais au fond ravie de cet enthousiasme inattendu, Corinne se laissa aller à la caresse buccale et se mit bientôt à roucouler de plaisir. La plage avait émoustillé son mari mais elle ne l'avait pas laissée indifférente non plus et elle repensa fugitivement au pénis de l'homme qu'elle avait croisé. Et à quelques fesses masculines bien bronzées et bien fermes. Si son mari pouvait avoir les mêmes, quel plaisir ce serait !
Quand Christophe s'enfonça en elle, elle était fondante et se mit aussitôt à lui talonner les reins pour l'inciter à aller profond. Christophe comprit le message et cogna dur. Le coït serait bref, mais intense. Corinne eut tout de même le temps de le chevaucher et de faire claquer la peau de ses fesses contre le bas-ventre de son mari après s'être mise sur ses pieds. Puis celui-ci la culbuta à nouveau, la positionna au bord du lit et, debout entre ses jambes, lui asséna de virulents coups de bite facilités par le bon appui au sol qui lui firent perdre son self control, agiter sa tête en tous sens et lâcher quelques sonores exclamations révélatrices d'un puissant orgasme. Le déchainement de Corinne déclencha chez Christophe un flot de sperme dont les dernières gouttes arrosèrent le ventre de sa femme.
- Putain, que tu es bonne ! lâcha-t-il en basculant sur le lit.
- Mon chéri, c'était merveilleux. Je crois que cette plage va bien nous réussir, répondit-elle entre deux halètements.
*********
Le beau temps aidant, le couple devint assidu à la plage naturiste. Leur peau prit progressivement une belle teinte cuivrée, à l'exception toutefois des fesses de Corinne qui conservaient leur teinte ivoire sous le mini slip.
Même si Christophe ne désespérait pas de le lui faire enlever avant la fin des vacances, le contraste entre le bronzage et cette blancheur réduite l'inspirait sexuellement au plus haut point. Il sodomisa son épouse à plusieurs reprises au cours de leurs parties de jambes en l'air quasi quotidienne.
Il faut dire que la plage avait de quoi les stimuler. A la longue, ils avaient fini par prendre leurs petites habitudes et converser avec d'autres couples naturistes. En particulier la blonde potelée et son mince mari, vus le premier jour. Corinne découvrit qu'il était l'homme qu'elle avait croisé sur la plage avec le si beau pénis. Tout en bronzant, ils papotaient de choses et d'autres, en particulier du monde particulier qui les entourait.
- Vous avez vu ce type qui se balade en tee shirt et en casquette ? Son sexe est monstrueux, on dirait un sexe d'âne, glissa un jour la blonde prénommée Sylvie.
- C'est vrai qu'il n'est pas beau... pas comme celui de ton mari, chuchota Corinne à l'oreille de sa voisine.
- Et celui du tien n'est pas mal non plus, répondit Sylvie sur le même ton.
- J'avoue que je n'avais jamais vu autant de pénis de ma vie, de toutes les formes. Pierre Perret a dû venir sur une plage naturiste pour sa chanson sur le "zizi". J'ai vu un type avec un anneau à la base de sa queue. Cela sert à quoi, Sylvie ?
- Je ne suis pas experte mais je pense que c'est pour retarder l'éjaculation. Probablement un libertin. Il y en a pas mal ici.
- C'est vrai qu'on sent une atmosphère très sexuelle sur cette plage.
- Tu ne crois pas si bien dire. Le nudisme, ça travaille la libido. Beaucoup de couples vont baiser après la plage.
- Qu'est-ce qu'elles racontent les femmes ? demanda le mari de Sylvie, prénommé Mario.
- Rien qui ne vous concerne, mentit Corinne. Et de pouffer de rire avec Sylvie.
- Je suis frappée par le nombre de seniors ici, poursuivit Corinne. Ils n'hésitent pas à montrer leur corps avec toutes ses imperfections. Parfois, c'est même choquant.
- C'est ça le naturisme. On abolit les complexes. Il faut dire aussi que c'est la génération post 68, beaucoup plus libérée que les suivantes. Tu as remarqué ? Il y a peu de jeunes ici. Cela commence vraiment à partir de 35-40 ans.
- C'est vrai. J'ai quand même vu des jeunes couples avec s, nus ou pas. Mais il est vrai que c'est rare.
- Oui. Une fois, un couple avait l'air très amoureux pendant que leurs s jouaient plus loin. L'homme faisait tout ce qu'il pouvait pour cacher qu'il bandait. J'ai proposé de surveiller les gosses pour qu'ils aillent baiser sous les arbres. Ce qu'ils ont fait illico ! Ils m'ont chaleureusement remerciée après s'être défoulés et proposé de me rendre la pareille. Mais nous on n'a pas de gosses, seulement nos serviettes à surveiller...
- J'ai vu aussi quelques femmes seules. C'est assez étonnant dans un tel lieu. J'en ai vu une qui écartait carrément les jambes en bronzant, comme pour se chauffer la chatte. Un véritable appel au viol.
- Pas au viol mais c'est doute à la baise. Pour certaines filles, c'est une façon de dire : "je baise, tentez votre chance". Bon, ce n'est pas le cas de toutes mais c'est quand même assez fréquent. On ne vient pas bronzer à poil toute seule sans chercher un peu le sexe quelque part. A voile ou à vapeur.
*********
Du côté des hommes, on papotait aussi.
- Tu as vu la fille avec son grand chapeau ? Elle est seule et visiblement, elle cherche un mec, commenta Mario.
- Tu crois qu'elle va le trouver ? répondit Christophe.
- Evidemment. Je l'ai déjà vue arriver seule et repartir accompagnée. Ou se faufiler derrière avec un mec dans le petit bois derrière. C'est un vrai baisodrome.
- Ah bon ? Il y a des couples qui baisent là-bas ?
- Oui, et pas que des hétéros. Et c'est aussi plein de voyeurs.
- Heureusement que Corinne n'est pas au courant, elle ne reviendrait plus.
- Elle est un peu coincée, ta femme. Pourquoi elle n'enlève jamais son slip ?
- C'est un blocage chez elle. Mais ne crois pas qu'elle soit coincée, au contraire.
- C'est un bon coup ?
- Joker !
- Bon ça va, j'ai compris. En tout cas, tu as du bol, elle est encore sacrément belle et d'ailleurs plein de mecs la matent, je ne sais pas si tu l'as remarqué.
- Oui, j'ai vu et j'avoue que j'en suis assez fier. Et vous, vous avez baisé là derrière ?
- Joker !
Et les deux hommes d'éclater de rire.
- Qu'est ce qui vous fais rire ? interrogea Sylvie.
- Rien, des histoires de mecs.
- Mouais, à d'autres.
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Du côté des deux femmes, la conversation ne mollissait pas, tout en bronzant.
- Je reviens sur ce que tu me disais tout à l'heure, à propos de ce couple qui est allé baiser dans le petit bois derrière. C'est fréquent ici ? interrogea Corinne.
- Ici, c'est un peu une plage libertine, même si ce n'est pas "officiel". Effectivement, dans le petit bois derrière, des couples y font l'amour tout l'après-midi et surtout quand le soleil décline.
- Mais on doit les voir !
- Si on veut, oui, mais c'est ce qui les excite. Il y a d'ailleurs des voyeurs qui se masturbent en les regardant.
- Mais c'est dégueulasse !
- Chacun prend son plaisir où il veut du moment que ce n'est pas contraint. Si ces couples voulaient baiser tranquillement, ils feraient ça chez eux.
- Vu comme ça.
- Tu as déjà pratiqué le libertinage avec ton mari ?
- C'est à dire ?
- Ben, échanger les conjoints, par exemple. Dans des parties à quatre.
- Ah non, jamais. Et toi ?
- Mario et moi, nous sommes libertins. Cela te choque ?
- Euh... nnnon, chacun fait ce qu'il veut. Mais toi, ça ne te gêne pas de, euh, prêter Mario à une autre femme devant toi ?
- Non, s'il y a réciprocité. Et si je prends du plaisir autant que lui.
- Mais dis-moi, ne me dis pas que vous êtes allés vous aussi dans le petit bois ?
- Ben si. C'est même pour ça qu'on vient ici. Tout à l'heure, quand vous serez partis, on ira baiser à côté d'autres couples. C'est très excitant.
- Et vous... échangerez ?
- Possible, on n'en sait rien, on fait ça au feeling. L'autre soir, un des couples qui sont ici, à côté de nous, tu les vois, là, le mec à queue de cheval et sa nana légèrement tatouée, eh bien, la fille s'est mise à le sucer sans se cacher.
- La fille mince avec les jolis seins ?
- Oui, celle-là. Elle n'a l'air de rien mais elle est vraiment gonflée. Elle nous regardait en le suçant, puis ils se sont relevés et on gagné le petit bois avec leurs serviette, toujours en nous regardant. On a compris le message et on les a suivis, avec nos serviettes. Là, sans se faire de grands discours, le gars est venu vers moi, on s'est fait des papouilles comme Mario avec la fille, on a sorti nos capotes et en voiture Simone. Le tout sous le regard de deux voyeurs qui se sont régalés. Le type avait une bite superbe, longue, fine et dure comme je les aime. Je crois que je n'ai pas été très discrète. Heureusement, la fille a bien gueulé aussi car mon mec, c'est un sacré baiseur. Tu vois là-bas, le couple qui sort de l'eau. La blonde un peu forte avec de gros seins et le grand type brun. Ce sont des Allemands. Je les ai vus aller baiser dans le bois hier.
- Je crois que je vais aller faire un tour à l'eau, j'ai très chaud, murmura Corinne.
- Je vois que ça ne te laisse pas insensible, petite dame à la culotte ! rigola Sylvie.
Une fois calmée, Corinne reprit son bronzage mais le soleil déclinait sur la mer et elle incita Christophe à rentrer. Avec la ferme intention de le sucer dès leur arrivée et de le guider manu militari vers sa vulve en feu...
*****

Le lendemain, Corinne et Christophe décidèrent comme d'habitude d'aller marcher sur le sable dur au ras des vagues après avoir posé leur serviette. Histoire de se préparer au bain. Christophe observait la plage d'un regard périphérique, toujours intéressé par la population nue. Quand soudain, son regard tomba sur un couple à peine protégé d'un paravent de sable, légèrement en retrait des baigneurs :
- Mais... elle le suce !
Corinne suivit son regard et découvrit à son tour l'Allemande aux cheveux blonds coupés court désignée par Sylvie un peu plus tôt. Elle était en train d'effec une fellation à son compagnon allongé, sans se préoccuper le moins du monde de l'environnement.
- Eh ben, ils sont gonflés ces deux là, glissa-t-elle en continuant à marcher.
Après avoir effectué une centaine de mètres, ils revinrent en arrière et constatèrent qu'un petit attroupement s'était constitué là où se trouvait le couple allemand.
- On va voir ? dit Christophe.
- Vas-y tout seul.
- Allez, fais pas ta mijaurée, ça te va mal.
Finalement, bon gré mal gré, Corinne suivit Christophe jusqu'à l'attroupement, en fait un cercle autour du couple qui, désormais, baisait. Un silence s'était installé, presque respectueux, pendant que la femme haletait sous les coups de boutoir de son partenaire, à genoux derrière elle positionnée en levrette. Ses seins lourds balançaient d'avant en arrière à chaque coup de bite. Un rictus de plaisir marquait le visage de la femme, parfaitement indifférente, du moins en apparence, aux spectateurs. Deux hommes se masturbaient en regardant le couple. Une femme se caressait le bouton. Corinne était autant fascinée par le couple en train de baiser que par l'attitude respectueuse des spectateurs. L'homme besognait maintenant sa partenaire en missionnaire et le spectacle de ses fesses bronzées en mouvement circulaire créa un petit incendie dans le bas-ventre de Corinne, qui se retint de ne pas mettre la main dans son mini slip pour imiter la spectatrice face à elle. Les "ja ja ja" de la femme besognée instruisirent l'assistance sur sa nationalité et celle de son partenaire. C'est alors que Corinne entendit une petite voix à son oreille :
- C'est intéressant, hein ?
C'était Sylvie, qui s'était liée à la ronde avec Mario, son mari. Corinne sursauta, prise dans sa rêverie :
- Euh... oui, c'est euh... étonnant.
- Je ne sais pas toi mais moi, ça me donne une furieuse envie de baiser.
- C'est vrai que c'est, euh..., excitant.
- Ton mari bande comme un Turc, je ne sais pas si tu l'as remarqué. Il faudrait peut-être le soulager, non ?
- Oui, on verra tout à l'heure.
- Et pourquoi pas maintenant ?
- Tu ne veux quand même pas qu'on fasse comme ce couple, là, devant tout le monde !
- Non mais tu pourrais aller dans le petit bois... avec nous.
- Avec vous ?
- Oui, avec Mario, on a l'intention de baiser maintenant. Venez avec nous.
- C'est que... je ne sais pas si Christophe serait d'accord.
- Bla bla bla. Il le sera. On parie ?
Et Sylvie s'approcha de Christophe pour lui parler à l'oreille. L'Allemande était alors en plein orgasme et beuglait son plaisir. L'homme éjacula sur son ventre et sa lourde poitrine sous les applaudissements des spectateurs. Christophe, qui s'astiquait consciencieusement, faillit en faire autant et l'intervention de Sylvie arriva à point nommé. Il regarda Corinne, qui le regardait aussi. Qui ne dit mot consent. Mario et Sylvie regagnaient leur serviette suivis par Corinne et Christophe.
- On va avec eux ? demanda ce dernier à son épouse.
- Tu as envie ? répondit-elle.
- Oui, beaucoup.
- Moi aussi. Je suis en feu.
- Alors, allons-y, ce sera une expérience.
***********
Ramassant leurs serviettes, les deux couples nus (sauf Corinne) s'avancèrent dans le petit bois aux arbres courts par un chemin sablonneux. Puis Mario entraina la troupe à gauche du chemin au milieu de la végétation, à la recherche d'un "coin tranquille". Il opta pour une mini clairière empreinte d'une odeur entêtante de résineux, et étala sa serviette.
- On se met là, mettez-vous à côté de nous, à la distance que vous voulez, indiqua-t-il.
Un peu empruntés, Corinne et Christophe s'assirent sur la serviette et commencèrent à se bécoter et à se peloter, un oeil sur le couple voisin, beaucoup plus déterminé. Sylvie d'emblée avait commencé à sucer Mario puis à la demande de celui-ci, entamé un 69. Christophe et Corinne avait une vue imprenable sur le glorieux pétard de Sylvie chevauchant la bouche vorace de Mario.
- On fait pareil ? demanda Christophe.
- Oui.
Et c'est ainsi que l'un et l'autre entamèrent cette expérience dans une odeur d'aiguilles de pin et de sable chaud, abolissant leurs réserves initiales. Quand ils se relevèrent, Mario besognait Sylvie face à eux en levrette, ses seins lourds ballotant entre ses bras à chaque coup de boutoir. Son visage irradiait de plaisir, elle se léchait et se mordait les lèvres en les regardant avant de lâcher :
-Qu'est-ce que vous attendez pour baiser ?
Corinne, les coudes sur le sol, offrait son cul tout blanc à Christophe qui s'empressa de l'honorer, face à l'autre couple, si bien que les deux femmes n'étaient plus séparées que de quelques centimètres et pouvaient sentir la chaleur de leur souffle respectif. C'est alors qu'un couple passa à proximité, faisant sursauter les quatre protagonistes :
- Pardon pardon, ne vous dérangez pas, on va faire la même chose, rigola l'homme, un grand chauve tout bronzé.
Puis ce furent deux homosexuels également à la recherche d'un coin tranquille qui interrompirent les ébats de notre quatuor :
- On aurait aussi bien dû se mettre au milieu du chemin, grogna Mario.
Après quelques minutes d'hésitation, ils reprirent leurs activités car tous les quatre étaient quand même dans le besoin. D'autant que l'autre couple s'était installé à proximité et la fille commençait à bramer de plaisir. Tout en besognant Corinne en missionnaire, Christophe relevait la tête pour observer les alentours et son regard, à travers la maigre végétation, tombait sur le cul du grand chauve en train d'honorer sa bruyante compagne. Un cul en mouvement comme le sien, ce qui avait tout pour le dynamiser... jusqu'au moment où il aperçut à quelques mètres un voyeur qui se faisait du bien en les matant. C'était un type assez âgé, vêtu simplement de tennis et d'une casquette. Christophe alerta Mario :
- Y a un voyeur qui nous regarde !
- Laisse tomber, il y en a plein dans le coin, ça fait partie du fun.
Christophe n'était pas vraiment de cet avis mais la pression des talons de Corinne sur ses reins l'incita à revenir à l'essentiel. Visiblement, la présence d'un voyeur ne calmait pas les ardeurs de sa blonde, ce qui ne laissait pas de le surprendre. Et Sylvie était dans le même état d'esprit : chevauchant Mario, elle fixait le voyeur comme pour le défier. Du coup, celui-ci s'esquiva pour se reporter sur le couple voisin, lui aussi en pleine action. Christophe et Mario giclèrent presqu'en même temps, un peu prématurément au goût de leur dame, mais la présence de rôdeurs dans les sous-bois ne les avaient pas incité à prolonger les ébats.
- Il y avait un peu trop de monde aujourd'hui ici, résuma Mario.
Et les deux couples s'en furent vers la mer pour se laver de leurs excrétions intimes. Et s'en retournèrent chez eux alors que le soleil avait déjà décliné vers l'océan.
*******
Le soir même, Corinne et Christophe commentèrent leur chaude après-midi à la plage naturiste. Si tiède au départ, Corinne était cette fois enthousiasmée :
- J'ai vraiment pris mon pied sous les arbres. Dommage que tu n'aies pas pu durer plus longtemps, j'étais excitée comme une malade.
- Mais... les voyeurs ?
- Tu parles. Il y en a plein sur la plage. Tu crois que je ne les vois pas mater mon cul ? Entre parenthèse, c'est à se demander si mon monokini ne les excite pas plus que mes fesses nues.
- Oui mais enfin, nous regarder pendant qu'on faisait l'amour...
- D'abord, on ne faisait pas l'amour. On baisait. Avec Sylvie et Mario. C'est ça qui m'excitait. On sortait vraiment de notre routine. Avec cet autre couple à côté en prime. Et les homos. Et les voyeurs. Un vrai lupanar.
- Alors là, si je m'attendais... Tu m'épates.
- Eh oui, tu vois, à cinquante balais, on peut encore évoluer, découvrir autre chose.
- Et si Sylvie et Mario avaient voulu, euh... échanger, tu aurais dit oui ?
- Là maintenant à froid, je dirais non, mais dans le feu de l'action, je ne sais pas tellement j'étais excitée. Je n'étais plus moi-même.
- Bon, si je comprends bien, on revient demain.
- Et comment !
- Et si tu me suçais maintenant ? Tu m'as excitée toi aussi avec tes propos cochons.
- Avec plaisir.
Et c'est ainsi que Corinne et Christophe s'offrirent un deuxième rapport sexuel en quelques heures, ce qui ne leur était pas arrivé depuis longtemps. Magie des vacances...
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Le lendemain au même endroit, Corinne et Sylvie devisaient en se bronzant. Corinne avait enfin décidé d'enlever son slip et demandé à sa nouvelle amie de lui badigeonner les fesses de crème :
- Je veux m'asseoir pendant quelques jours, avait-elle justifié.
- Ok, je m'en occupe et tu verras, c'est très agréable de se baigner nue.
Sylvie avait un peu dérapé vers la chatte avec la crème et Corinne avait répliqué :
- Ici, c'est réservé à l'homme...
Sylvie se l'était tenue pour dit. Néanmoins, elle avait abordé avec la blonde les ébats de la veille :
- Je ne pensais pas que vous auriez osé baiser avec nous devant des voyeurs.
- J'en avais vraiment envie et les voyeurs, je m'en fous, du moment qu'ils ne viennent pas nous embêter.
- Vous avez déjà pratiqué le libertinage avec Christophe ?
- Non, jamais.
- Et ça te tenterait ?
- Cela dépend avec qui.
- Avec nous ?
- C'est une proposition ?
- Peut-être bien. Mario a envie de te baiser et moi, j'ai envie de baiser avec ton mari.
- Au moins, c'est direct.
- Tu sais, Mario est un très bon baiseur.
- Mon mari aussi.
- Je sais, j'ai vu. Il a une très belle bite en érection.
- Ton mari aussi.
- Qu'est ce que tu aimes qu'on te fasse dans l'amour ?
- A peu près tout tant que ce n'est pas violent.
- Tu aimes la sodomie ?
- J'aime tout je te dis, y compris ça. Et toi ?
- Au début de ma vie sexuelle, je n'aimais pas trop mais maintenant, j'adore. Mario est un expert.
- Tu le vends drôlement bien, ton mari...
- Je ne te force pas la main. Cela te déplairait tant que ça de baiser avec lui ?
- Je n'ai pas dit ça, mais je n'ai pas l'habitude de l'échangisme.
- C'est une expérience comme une autre. Ton mari est réticent ?
- Je ne sais pas. Je ne crois pas. Il est plus libéré que moi sur ce plan.
- C'est vrai que je suis moins belle que toi. Mais je sais donner du plaisir à un homme.
- Moi ce qui m'importe, c'est d'abord d'en prendre, du plaisir, et tant mieux si j'en donne.
- Alors, venez chez nous ce soir. Cela ne vous engage à rien. Si vous n'avez pas envie de baiser, on aura toujours passé un bon moment ensemble.
Corinne ne répondit pas, dit s'en remettre à son mari, mais au fond d'elle-même, elle avait très envie de "tenter le coup".
******
Le soir même, Corinne et Christophe se rendirent au domicile de Mario et Sylvie. Ceux-ci les accueillirent entièrement nus, ce qui ne laissa pas de troubler leurs invités. Corinne se dit qu'elle avait bien eu tort de perdre du temps à choisir sa robe. Elle ne pouvait pas faire autrement que l'enlever.
- Tu peux garder ta culotte si tu veux, glissa Sylvie.
- Ce serait ridicule alors que vous allez tous les trois être nus. Et je te ferai remarquer que je l'ai enlevée tout à l'heure sur la plage.
- C'est vrai. Et j'ai remarqué que ça a été remarqué...
De fait, Corinne avait en effet noté quelques regards masculins dirigés contre son intimité révélée et même quelques débuts d'érection. Ce qui, au fond d'elle-même, l'avait flattée car une belle femme mûre est toujours inquiète de ne plus plaire. Sylvie et Mario, pour leur part, étaient visiblement fiers d'étaler leur bronzage intégral. "Il a vraiment de belles fesses" se dit Corinne à propos de son hôte, non sans ressentir déjà une onde de chaleur dans son bas-ventre.
Sylvie avait organisé un petit apéritif dinatoire au bord de la piscine privée du couple. Mais à peine avait-il goûté aux canapés que Mario se glissa dans l'onde, sollicitant ses invités pour le rejoindre.
- C'est très agréable le soir à la fraiche, cela lave de la mer.
Corinne et Christophe le rejoignirent, puis Sylvie. Celle-ci s'accouda au bord, laissant flotter ses jambes. Lorsque Christophe passa à la portée de celles-ci, elle l'emprisonna et l'attira à lui en souriant. Désormais à portée de son sexe, Christophe balança un court instant. Il savait qu'il n'était pas venu là pour manger des petits fours. Mais comment Corinne allait-elle réagir à cette invite ?
- Lèche-moi ! ordonna Sylvie.
Christophe se retourna vers Corinne, à l'autre bout du bassin. Ce fut pour découvrir que Mario s'était lové derrière elle et lui caressait les seins, sans doute en lui faisant éprouver la vigueur de son pénis sur ses fesses. Et Corinne ne paraissait nullement désireuse de s'en offusquer. Sylvie intervint :
- Tu vois, ils vont baiser en semble et toi, tu vas me baiser aussi. Lèche-moi.
Christophe fondit vers la vulve offerte de Sylvie qui soupira d'aise dès que la langue de l'homme entra en contact avec son clitoris. La tête encerclée par ses cuisses, Christophe mêla sa salive à l'eau de la piscine qui clapotait au bord du bas-ventre de son hôtesse, laquelle prenait appui sur les épaules de son lécheur pour relever son bassin. Il avait toujours adoré le cunni et à l'évidence, sa partenaire se délectait de son savoir-faire.
- Mmmm tu lèches bien, c'est bon.
Mais elle fut prise d'une douleur dans l'épaule du fait de sa position acrobatique et s'assit sur le bord de la piscine, les jambes dans l'eau.
- Continue à me lécher, dit-elle.
Christophe profita de cette évolution pour jeter un coup d'oeil de l'autre côté de la piscine. Assis sur le bord, Mario offrait sa bite à Corinne qui le suçait avec ardeur, tout en lui pressant les couilles. Christophe se sentit aussitôt dédouané. Il pourrait honorer la pulpeuse Sylvie comme il en avait envie. Après l'avoir à nouveau léchée debout dans l'eau, il l'entraina dans le bassin où Sylvie se laissa glisser tout contre son amant d'un soir. Et avec une précision quasi diabolique, elle s'empala sur le dard dressé depuis déjà un bon moment. Christophe la colla au bord, la prit sous les fesses et le nez dans ses nichons plantureux, commença son lent va et viens, rivé à la chatte par la pression des mollets de sa partenaire.
- Oui, comme ça, ne te presse pas, commenta Sylvie.
Tout en la besognant, il jeta un coup d'oeil vers l'autre couple, où la situation avait également évolué. Sur les marches donnant accès au bassin, Corinne s'était positionnée à quatre pattes, les jambes dans l'eau et le cul en dehors. Derrière elle, Mario faisait aller et venir ses fesses bronzées à cadence lente, tandis que Corinne accompagnait chaque poussée d'une rotation de son bassin. Elle tourna la tête sur le côté, à la fois pour regarder son amant et Christophe en train d'honorer Sylvie. Elle constata que son mari s'était accouplé avec son hôtesse ce qui la libéra. Elle se mit à agiter frénétiquement sa croupe et à interpeller son baiseur :
- Allez, vas-y, plus vite, plus vite !
Encouragé, Mario déploya toute son énergie pour honorer cette belle femelle beaucoup plus chaude qu'il ne le croyait. Elle était dans la position idéale pour bien le recevoir et il cogna dur, s'attirant des exclamations de satisfaction. Christophe constata à l'oreille que son épouse s'éclatait. Aussi décida-t-il à son tour de percuter plus vigoureusement la plantureuse mature qui dansait sur sa bite dans l'eau. Il l'entraina vers l'échelle permettant de remonter du fond du bassin, lui fit grimper tous les échelons et se positionna derrière afin de l'enfiler bien en vue de l'autre couple. Accoudée sur le bord, les nichons pendant entre ses bras, Sylvie l'accueillit avec de sonores interjections car la bite était allée d'emblée très profondément en elle. En appui sur les barreaux supérieurs de l'échelle, Christophe déployait toute la vigueur de sa queue, faisant claquer sa peau sur les fesses de son hôtesse, enthousiasmée par son initiative un peu acrobatique. Après quelques minutes de ce va et viens, elle ordonna :
- Encule-moi comme ça, ici.
Christophe n'avait pas l'habitude d'une telle invite. Avec Corinne, il devait ruser pour violer son petit trou, quitte à être remercié ensuite. Son gland trouva très facilement l'ouverture. La dame était fort réceptive de ce côté. A nouveau, les peaux claquèrent. L'autre couple n'avait rien perdu de l'épisode anal. Mario eut l'idée de s'asseoir sur les marches dans la piscine, à demi immergé, et invita Corinne à s'empaler sur lui, face à l'autre couple. Corinne s'exécuta sans barguigner. Elle était fort intéressée par le spectacle en face d'elle. Elle profitait de la longueur du pénis en se laissant tomber sèchement car Mario ordonna à son tour :
- Donne-moi ton petit trou maintenant.
Corinne ne pouvait pas se dérober vu ce qui se passait sous ses yeux. D'ailleurs, elle n'avait qu'un léger déplacement de son bassin à opérer, aidée en cela par les mains de Mario qui la guidèrent là où elle devait aller. Elle s'y refusa d'autant moins qu'elle était en transes et prête à tout accepter, pourvu qu'on la baise. Mario entra dans son rectum avec beaucoup plus de facilité qu'il l'aurait cru. Corinne couina mais imprima un mouvement d'avant en arrière de son bassin qui fit pénétrer le dard jusqu'à la garde et l'emporta dans un moment intense de jouissance, provoqué à la fois par la pénétration, par l'eau, par les circonstances et par le spectacle de copulation de son mari avec Sylvie, en particulier de ses fesses en mouvement, spectacle dont elle n'avait jamais eu la primeur, et pour cause.
C'est alors que Mario se retira en gémissant, comprimant sa verge pour empêcher une éjaculation prématurée. Une goutte de sperme perla sur son méat mais il parvint à prévenir la giclette. Corinne apprécia l'effort mais se retint de tout geste qui aurait pu entrainer l'irréparable. Mario la prit par la main :
- Viens, on va aller dans la chambre et les laisser tranquille, dit-il en montrant l'autre couple.
Christophe et Sylvie se trouvaient maintenant sur un bain de soleil. Lui était couché, elle à califourchon sur lui, les pieds au sol, et faisait danser sa croupe en produisant de sonores onomatopées.
- Il est à la hauteur, ton mari, Sylvie prend son pied, remarqua Mario.
Corinne ne dit mot. Il faudrait qu'elle soit elle aussi à la hauteur. Et qu'elle prenne aussi son pied.
Elle découvrit la chambre du couple hôte avec stupéfaction. C'était un véritable palais des glaces. Il y avait des miroirs du sol au plafond, à l'exception d'un endroit où avait été installé une croix de Saint André. Un simple matelas recouvert d'un drap reposait sur le sol.
- C'est pas la chambre où nous dormons, c'est la chambre libertine, expliqua Mario.
Elle découvrit sa nudité sous toutes les coutures. La blancheur de son fessier ressortait sur sa peau bronzée. Mario le caressa, l'oeil lubrique. Sa queue était à nouveau en érection et Corinne s'en empara en se mettant accroupie. Le sol lui renvoyait l'image de sa bouche en action et des couilles de son amant. Elle se caressa la chatte pour s'assurer de son humidité. Elle n'insista pas dans la succion car elle ne voulait pas que Mario, déjà bien excité, éjacule dans sa bouche. Elle voulait être à nouveau pénétrée. Voir le dos de son amant au plafond. Et surtout ses fesses bronzées. Elle l'entraina entre ses cuisses sur le matelas et Mario s'enfonça en elle jusqu'à la garde. Corinne observa avec jubilation le mouvement circulaire des fesses de Mario renvoyé par le plafond de verre. Elle frotta ses talons sur les deux hémisphères puis y planta ses ongles. Stimulé, l'homme se mit à cogner dur. Portant son regard sur le côté de la pièce, Corinne put observer le travail profond de la bite qui entrait et sortait de son antre à cadence rapide. Elle sentit monter en elle une intense sensation de jouissance et se mit à vocaliser tout en griffant les fesses de son amant. Cette fois, celui-ci ne put se retenir. Il gicla en gémissant dans les profondeurs de Corinne qui se cambra en bramant. L'homme expulsa quelques dernières gouttes de sperme sur le drap. Corinne se découvrit haletante dans le miroir, le visage marqué par le plaisir.
"Mon Dieu, se dit-elle, j'ai baisé avec un inconnu et j'ai pris mon pied". Elle se souvint tout à coup que Christophe, son mari, n'était pas très loin. Elle se releva et se précipita vers la piscine. Il se baignait en compagnie de Sylvie.
- Alors les libertins, on vous a entendus d'ici, rigola l'hôtesse.
Christophe sourit aussi. Nullement troublé par les circonstances. Corinne en déduisit qu'il avait dû connaitre le même plaisir qu'elle. Les deux couples se baignèrent pour se détendre après la tension du sexe. Corinne et Christophe déclinèrent l'invitation à poursuivre la soirée. Ils avaient envie de rentrer pour commenter leur expérience.
Dans la voiture, Christophe interpella son épouse :
- Je ne t'ai jamais entendue jouir aussi fort avec moi. Qu'a-t-il donc de plus que moi, Mario ?
- Rien du tout. C'est juste le contexte qui m'a surexcitée. Cette partie carrée dans la piscine, avec toi en train de baiser Sylvie sous mes yeux, ça m'a vraiment mis le feu. Et alors, la chambre avec ces miroirs, ouf ! C'était géant. Il va falloir qu'on en installe chez nous aussi.
- Je ne te reconnais plus. Te voilà libertine.
- Avoue que ça te plairait bien, espèce de faux cul.
Christophe ne répondit pas. Il comprit qu'en ayant entrainé son épouse sur une plage naturiste, il avait fait basculer son couple dans une autre époque.

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