Plaisirs Nouveaux

Je me prénomme Gaëlle, j'ai vécu récemment une série d'aventures plutôt inhabituelles et j'aimerais les partager ici.
J'ai 24 ans et je suis danseuse professionnelle depuis maintenant 3 ans, je suis plutôt danse contemporaine, mais je m'adapte à peu près a tout, il faut dire que dans le milieu, il vaut mieux éviter de faire la fine bouche si tu veux manger à la fin du mois...
J'ai le physique de mon boulot : plutôt mince et musclée, je mesure 1m68, cheveux teints en rouge, courts et en bordel, je suis plutôt hippie dans mes goûts vestimentaires, mélangeant souvent les vêtements amples et près du corps, mais surtout colorés, complétés par des bisous ethniques... Mais revenons à nos moutons...
Tout à commencé à la suite d'un contrat que j'ai décroché dans une compagnie nouvellement créée, cette nouvelle compagnie, disais-je, partait en tournée dans plusieurs villes d'Europe, avec un spectacle mélangeant danse, performance feu de toutes sortes, et pyrotechnie... 20 personnes sur scène, 40 dans l'ombre pour la technique.
Avant de démarrer les spectacles, les mois de juillet et août étaient consacrés aux répétitions, dans un studio du sud de la France, entre Hyères et Draguignan.
J'y ai rencontré quelques belles personnes, aussi bien parmi les artistes que parmi les gens de l'ombre, et plusieurs amitiés solides se sont nouées. La première d'entre elles a été Nath, danseuse comme moi, une fille absolument magnifique, avec un corps fin et athlétique, mais une poitrine plus développée que la mienne. Certes, ce n'est pas difficile, mes seins étant plutôt petits, bien que très bien dessinés, et d'une jolie rondeur, mais sa poitrine a elle avait un avantageux bonnet C, plutôt rare dans le monde de la danse, d'autant plus avec un physique aussi fin et athlétique par ailleurs. Brune, les cheveux longs souvent noués en tresse ou queue de cheval, elle avait le teint mat des méditerranéennes.
Le hasard nous a fait partager la même chambre d'hôtel, et nous nous sommes tout de suite bien entendues, passant dès les premières soirées des heures à discuter de tout et de rien, avec beaucoup de facilité et de naturel.

J'étais ravi de m'être trouvé une roommate aussi agréable, et on est vite devenues assez inséparables.
Évidemment, on parlait aussi bien de sexe que d'autres choses, et j'ai dès la troisième soirée, j’ai appris que Nath aimait autant les hommes que les femmes. Elle ne faisait en fait aucune différence entre les deux et se définissait comme pansexuelle.

- Tu comprends, pour moi, quand je suis attirée par une personne ou par un corps, je me fous de la génétique, j'aime le corps en lui même, les caresses que je peux lui prodiguer, le plaisir qu'il peut me donner, qu'elle que soit la manière dont il est fait.
- Ca je le comprends parfaitement, je t’avoue que même si je suis hétéro, je me suis souvent interrogée sur le corps des autres femmes, j’ai même parfois été attirée, mais en même temps, c’est plutôt logique dans notre métier. A force de croiser des corps féminins, bien foutus en plus, quasi nus presque tous les jours, j’en ai repérés certaines qui m’ont troublée plus que d’autres… Quand est-ce que tu as sauté le pas toi ?
- A 18 ans, une de mes copines était lesbienne, et elle m’a prise un peu par surprise, j’étais comme toi, hétéro me posant des questions, et puis j’ai essayé, et j’ai adoré, mais très rapidement je me suis rendue compte que je ne pouvais ni ne voulais faire de préférence, je me suis donc définie comme bisexuelle avant de me tourner vers cette notion de pansexualité, plus subtile, mais plus juste, si l’on tient absolument à catégoriser les gens. Mais revenons à toi, tu aimerais que je t’initie ? Tu sais, je te trouve absolument magnifique, ça ne tient pas qu’à ta plastique, c’est aussi ce que tu dégages, ta manière de bouger, sur scène ou ailleurs, j’ai rapidement eu envie de toi en fait…

Une partie de moi avait envie de s’enfuir en courant, c’était soudain, et c’était « interdit » par les dogmes de mon enfance, mais une autre partie de moi avait envie de découvrir sa peau nue, de goûter à ces seins, de baiser cette bouche.
Je venais de me retrouver célibataire, et je brûlais de désir de m’abandonner de plaisir dans d’autres bras. Les bras d’une femme finalement, quelle différence ? Et puis il y avait justement ce délicieux goût d’interdit, ce côté transgressif, cette envie d’aller plus loin, de connaître plus de choses, bien que sur le plan sexuel j’étais loin d’être une novice, et j’étais plutôt ouverte d’esprit, j’avais aussi envie de connaître ça…

- Je dois bien avouer que moi aussi je te trouve fort à mon goût…

Nous sommes assises chacune sur notre lit, face à face, Nath se lève devant moi, et très lentement, va à la fenêtre pour tirer légèrement les rideaux, créant, autant qu’on puisse le faire dans un petit hôtel comme celui-ci, une ambiance un peu plus intimiste, mais qui nous laisse y voir suffisamment clair.
Elle s’approche de moi, lentement, prenant son temps, et contribue déjà à faire naître une tension érotique dans cette petite chambre. Arrivée face à moi, elle me tend la main, je la saisis, et d’un léger mouvement vers le haut, elle m’invite à me lever. J’obtempère, mi hésitante, mi impatiente, puis elle approche ses lèvres des miennes, et m’embrasse avec une douceur et une légèreté surprenantes. Je lui rends son baiser, de la manière la plus légère possible à mon tour, alors que ses doigts effleurent ma joue. Son autre main se plaque contre mes reins, et elle m’attire, doucement mais fermement contre elle.
Notre baiser se prolonge, devient plus profond, un peu plus emporté, de délicieuses sensations naissent au bout de mes lèvres et font légèrement monter ma température interne. Puis elle s’écarte de moi, m’adresse un sourire mutin, retire son débardeur, sous lequel ses seins sont libres.
Je contemple un instant son buste, son ventre fin, plat, sur lequel on devine l’ombre légère des abdominaux, sa poitrine, arrogante et fière, qui ne tombe pas d’un millimètre malgré sa taille, ses aréoles, larges et presque brunes, la pointe de ses seins, plutôt petite, dressée vaillamment, son cou gracile.

Elle s’avance à nouveau vers moi, plonge ses lèvres dans mon cou, me faisant frissonner de la tête aux orteils, et ses doigts descendent à la base de mon débardeur, courant le long de mes flancs dans une délicieuse caresse, puis le remontent doucement, finissant par l’enlever.
Comme elle, je ne porte pas de soutien-gorge, et même si j’ai déjà été seins nus devant des hommes et des femmes avant, je ressens cette fois une sorte de timidité mêlée d’excitation, me demandant si elle me trouve encore aussi désirable, si je lui plais autant qu’elle l’a dit.

- Oui, tu es vraiment magnifique, me dit-elle en réponse à ma question silencieuse
- Tu l’es également tu sais…

Elle ne bouge pas, semblant attendre que ce soit moi, cette fois, qui m’avance vers elle. Comme j’en ai en effet très envie, je m’approche, et en l’embrassant à nouveau je découvre sous la pulpe de mes doigts le satin de la peau de son dos, y dessinant des arabesques. Ses mains viennent elles aussi à ma rencontre, imitant le dessin des miennes, sur mes flancs, mon cou, mon visage.
Mon rythme cardiaque s’accélère quand je me mets à explorer son cou avec mes lèvres, elle m’invite à continuer en respirant plus fort, alors que je descend un peu plus, à la naissance de sa poitrine, que j’ai de plus en plus envie de découvrir avec ma bouche.
Elle pousse un premier gémissement, très léger, quand mes lèvres viennent effleurer un téton, et que ma langue, dans un timide mouvement, se joint à la découverte. Ma main droite vient enfin caresser l’autre sein, découvrant de la paume sa souplesse et sa fermeté.
Elle se déplace pour passer derrière moi, ses lèvres se pressent dans mon cou, ses mains descendent sur mes épaules puis sur ma poitrine, qu’elle caresse, doucement, avant de pincer très légèrement un téton d’une main, faisant descendre l’autre vers mon ventre, qu’elle caresse divinement bien.
Son bassin se presse contre mes fesses, sa main droite reste sur mon sein, tandis que l’autre descend toujours plus bas, avant d’atteindre ma taille.
Elle semble hésiter à franchir cette barrière, plus symbolique qu’autre chose, puis remontre, presque à contrecoeur pour prendre mon autre sein et me serrer plus fort contre elle.
Je suis brûlante de la tête aux pieds, entre mes jambes, une chaleur bien connue commence à s’installer, et je deviens plus humide encore.
Elle revient face à moi, et d’une légère poussée m’invite à m’allonger sur le lit, puis elle vient au dessus de moi et marque une pause, plantant son regard dans le mien, alors que tout mon corps n’est qu’impatience. Je la veux, je veux la sentir contre moi, sur moi, en moi…
Elle m’embrasse à nouveau, et entreprend de faire descendre ses lèvres de plus en plus bas, dans mon cou, sur mes seins, sur lesquels elle s’attarde, jouant avec mes tétons avec sa langue, ses dents, ce qui m’arrache des frissons de plaisir, mon ventre, puis, avec une lueur gourmande dans le regard, entreprend de me retirer mon sarouel et mon string.
Je suis nue devant elle, à sa merci, offerte. Je suis déjà terriblement humide, j’ai envie qu’elle s’occupe de mon sexe, qui n’attend que ça, mais elle continue sa progression dans l’autre sens, découvrant de sa bouche mes chevilles, puis mes jambes.
Elle arrive enfin à l’intérieur de mes cuisses, et je sens son souffle contre ma chatte. Quelques secondes plus tard, sa langue part enfin à la découverte de ma vulve.

- Tu es trempée ma chérie, j’aime ça

Et moi donc ! De quelques savants coups de langue, elle commence à attiser le feu qui était tapi dans mon ventre, chaque coup de langue, aussi doux et léger soit-il, m’excite un peu plus, bientôt, je sens sa langue s’insinuer au plus profond de moi. Ses mains ne sont pas en reste et me caressent délicieusement le ventre et les seins, et elle m’emmène rapidement sur une vague de plaisir qui s’annonce comme dévastatrice.
Sa langue explore les moindres recoins de ma chatte, s’attardant consciencieusement sur mon clito, mes lèvres, l’entrée de ma grotte, ses mains continuent à me découvrir, pétrissant mes seins ou mes fesses, caressant mon ventre et mes cuisses, parfois, un doigt vient titiller mon anus, ce à quoi je réponds par des grognements de plaisir de plus en plus appuyés. Je n’en peux plus, la vague de plaisir monte en moi comme une lame de fond, elle joue avec moi avec un talent extraordinaire, me laissant au bord de l’orgasme, puis se retirant. J’ai chaud, je gémis, je n’en peux plus de ce doux supplice, puis je jouis enfin, intensément, violemment, je me retiens de crier mais en vain, je suis abattue et vaincue par un plaisir immense, qui me fait vaciller et flotter au milieu des étoiles.
Lorsque je reprends conscience, elle est couchée à côté de moi à me regarder, tendrement, avec curiosité, sa main droite me caresse distraitement. Je suis encore à moitié sonnée, mais je veux la faire jouir à son tour. Je l’embrasse, elle a sur ses lèvres le goût de ma cyprine, ce qui m’excite terriblement, et à mon tour, je me mets à parcourir son corps, ses seins lourds et magnifiques, que je dévore avec gourmandise, son ventre satiné, puis son sexe, trempé de désir.
A mon tour, je joue avec, de ma langue mais aussi de mes doigts, me délectant de son goût, comme de ses grognements. Sa chatte semble brûlante, trempée de désir, je découvre sa saveur, un mélange sucré salé, qui se répand sur mes lèvres et que je déguste avec gourmandise.
A mon tour je déguste tout son corps, puis je me couche sur le dos, la faisant s’installer à califourchon sur moi, ce qui me permet d’accéder de mes mains à tout son corps, en la gardant tout contre ma bouche, et en voyant son visage défaillir de plaisir.
Je réussis à interpréter le moindre spasme, la moindre ondulation comme autant de signaux annonciateurs de l’orgasme, et m’ingénie à le retarder au maximum, sachant à quel point il sera puissant une fois que je le laisserai se déverser en elle.
Je suis maîtresse de son plaisir, et je ne m’en prive pas. Elle grogne, gémit, feule comme une chatte en chaleur, et bien qu’entièrement tournée vers son plaisir à elle, je ressens un indicible plaisir à la travailler ainsi au corps. Je suis à nouveau trempée, tout comme elle, avant qu’elle ne laisse échapper une longue plainte modulée, son sexe vibrant littéralement contre ma bouche, ses jambes emprisonnent ma tête contre son intimité, puis elle s’écroule d’un coup, vaincue de plaisir.
Je viens de faire jouir une femme, qui m’a fait jouir auparavant.
Je me sens toute drôle, un peu plus femme, un peu plus désirable, furieusement excitée encore, d’avoir donné tant de plaisir, d’en avoir reçu autant. Je contemple ma jolie maîtresse, sublime apparition, rayonnant encore des vagues de plaisir que j’ai si bien su lui procurer.
Mue par une impulsion, je me coule sur elle, en 69, lui présentant ma chatte, investissant à nouveau la sienne, et nous nous donnons mutuellement du plaisir à nouveau, avec notre bouche et nos doigts. Je sens son index forcer mon anus, elle est en moi partout à la fois, dans mon cul et dans ma chatte, je l’imite à mon tour, espérant lui donner autant de plaisir que celui que je ressens à cet instant, nous ne somme plus qu’un corps étrange, dansant et ondulant sous les vagues du plaisir qui monte en nous. Puis brusquement elle me stoppe, et me fait changer de position. Nous nous retrouvons chatte contre chatte, les jambes imbriquées comme des ciseaux, bougeant pour chercher notre propre plaisir, mais en donnant en même temps à l’autre. Le plaisir justement, il monte comme une lame de fond, de plus en plus, jusqu’à nous emporter en même temps, nous laissant pantelantes, trempées et heureuses.
Je me réveille en même temps qu’elle, elle me regarde tendrement, puis vient se lover contre moi. Nous nous endormons ainsi, l’une contre l’autre, à nous respirer mutuellement.
Le matin vient nous cueillir sans un mot, nous laissant dans les brumes rêveuses du plaisir partagé la veille.

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