La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1034)

Marion au Château (devenue soumise Aphrodite MDE) – (suite de l'épisode précédent N°1027) -

Il tira sur la laisse vers le haut, enleva la laisse et le collier et me tendit un papier, avant d’ouvrir la porte et de me pousser à l’extérieur. Nouveau jour, nouvelle adresse, nouvelle aventure… Je dépliais le papier pour y lire le nom d’un établissement, la discothèque « Le Bilitis ». Le nom ne m’évoquait rien de particulier. En revanche une discothèque, ce n’était pas en principe ouvert la journée donc je m’attendais à être surprise, enlevée, interceptée à tout moment. Je me trompais entièrement. La distance à parcourir n’était pas bien longue, et assez vite j’arrivais devant le bâtiment en question. Je vis plusieurs affiches collées sur les portes. Il y avait un restaurant visiblement à l’intérieur, il devait y avoir possibilité amplement de se déplacer car la façade était immense. Et pour le soir même il y avait un évènement cochon grillé. Je commençais à me demander quel genre de discothèque cela pouvait être pour faire du cochon grillé ! Je trouvais sans mal une petite sonnette sur laquelle j’appuyais. Une jeune femme très belle qui portait le même genre de vêtements que moi à la différence que tout était en soie noire, m’ouvrit, me sourit, et au moment où j’allais parler elle m’arrêta d’un geste de la main portant un doigt devant sa bouche pour me faire comprendre qu’il ne fallait rien dire, pour ensuite me faire signe de la suivre.

Je pénétrais alors dans un hall où de magnifiques tableaux et quelques statues dans des poses très suggestives décoraient l’entrée. L’endroit faisait très chic, très classe, et je me sentais un peu déplacée avec ma tenue, car même si la personne qui m’avait ouverte portait le même genre, la matière des étoffes changeait tout, et le rendait presque sophistiquée, malgré le peu de tissu qui la couvrait. La jeune femme que je suivais me conduisit à travers des couloirs assez sobres, avec quelques autres tableaux ici et là.

L’un d’eux me marqua particulièrement, une photo de l’inauguration de l’établissement, sur laquelle apparaissait Monsieur le Marquis d’Evans en personne en train de couper le ruban inaugural tricolore. Cela ne pouvait présager que d’une nouvelle journée intense et ment sécurisée. On marcha d’un pas tranquille pendant quelques minutes avant de s’arrêter. Elle frappa à la porte qui se trouvait devant nous, et quand l’injonction d’entrer tomba, elle ouvrit la porte, et me poussa à l’intérieur d’une pièce qui se trouvait être un bureau, mais elle n’entra pas avec moi et referma avant de repartir.

Je me retrouvais en face d’un homme d’une quarantaine d’années, assis dans un fauteuil en cuir, derrière un bureau. Je ne savais pas quelle attitude adopter devant lui. Ce n'était pas parce que le Maître Vénéré apparaissait sur une photo que cela voulait ment dire que la personne en face de moi faisait partie de notre monde. Dans le doute, je restais debout, mais instinctivement je passais les mains dans le dos, j'écartais légèrement les jambes et je baissais la tête. L'homme m'observa de longues minutes, silencieusement, totalement impassible. Cela commençait à me rendre mal à l'aise. Est-ce qu'il attendait quelque chose de moi ? Attendait-il que je me mette à parler ? J'avais murmuré un bonjour en entrant et j'avais vu à son attitude qu'il avait entendu mais auquel il n'avait pas répondu. Quand tout à coup il se leva. Il donnait une impression imposante. Sa voix résonna, cinglante, glaciale.

- Eh bien ! Est-ce ainsi que Monsieur le Marquis d’Evans, mon parrain, t’a éduquée ? Cela m’étonnerait bien ! Tu seras punie pour ton manque de respect envers le Maître qui te soumet et envers moi. En attendant, prends donc la seule position qui sied à une vilaine petite chienne qui voudrait faire croire qu’elle a été mal éduquée !

Je commençais par m’agenouiller puis j’étendis les bras autant que possible devant moi, le cul bien relevé, les reins bien cambrés.
Quelques secondes plus tard, je ressentis la force d’une dizaine de coups de fouet. Il s’était levé et approchait de moi pour mieux contrôler la force et la destination des lanières.

- Ceci est la position d’une bonne petite chienne, et il ne me semble pas que tu mérites ce titre présentement ! De plus, bonne ou vilaine, une chienne, qui de plus est une chienne MDE, se doit être dévêtue ! Allons, obéis donc et prestement !

Et tandis que je me relevais, que je me déshabillais et que je m’allongeais par terre, m’aplatissant le plus possible au sol, le fouet continuait à tomber régulièrement. Quand j’eus fini, l’homme s’éloigna de moi et exigea que je rampe jusqu’à lui, telle une larve grouillante pour reprendre son expression, et que je vienne nettoyer le cuir de ses chaussures. J’obéis du mieux que je pus, sentant l’odeur âcre emplir ma bouche et ma gorge. Lorsqu’il fut satisfait du degré de propreté et de brillance du cuir, il se recula brusquement de manière à ce que ses pieds ne soient plus accessibles à ma bouche.

- Bien, maintenant, tu vas me suivre, et dans ma grande magnanimité, je t’autorise te redresser sur tes quatre pattes pour pouvoir m’obéir. Je vais te faire visiter et t’expliquer un peu comment va se passer ta journée. Mais avant, comme une vraie chienne, fais la belle !

Et alors que je me redressais sur mes genoux, aussi écartés l’un de l’autre que possible, les coudes repliés, les poignets cassés remontés au niveau des yeux, il alla chercher quelque chose dans l’un des tiroirs de son bureau. Lorsqu’il revint vers moi, je pus voir, malgré mon regard baissé, qu’il tenait à la main une petite sacoche qu’il posa au sol après avoir posé un genou à terre. Il me flatta la tête, comme il l’aurait fait d’une vraie chienne. Puis il ouvrit le petit sac qu’il avait apporté et posa sur moi chaque objet qu’il en sortit. D’abord une paire de pinces mordantes pour mes tétons, puis une pour mes lèvres intimes qui étaient déjà fort humidifiées, je dois bien l’avouer, par la situation excitante de l’humiliation.
Un bâillon écarteur qui comprenait également une pince qui me maintenait la langue sortie au maximum de ma cavité buccale. Puis, un minuscule pince nez, qui eut pour effet de m’obliger à respirer ou plutôt haleter par la bouche, comme un bon petit toutou. Il posa également sur cet appendice un masque imitant la truffe de cet animal. Il défit mes cheveux qui étaient regroupés en une queue de cheval pour en faire deux couettes, une de chaque côté de la tête. Avant de m’ordonner de prendre la position du quadrupède, il posa à mon cou un collier tout simple canin en chaîne et y accrocha une laisse faite du même matériau. Pour finir, une fois que j’eus pris la position exigée, il installa profondément enfoncé dans les entrailles de mon cul, un plug de belle taille se terminant par une queue de chien.

Jamais je n’avais encore été animalisée à ce point-là. Mais cela m’excitait grandement. Régulièrement, ou plutôt chaque fois que je devais me comporter comme cet animal, je me demandais si je n’avais pas été l’incarnation d’une chienne dans une vie antérieur, tellement je me trouvais bien en agissant comme telle, tellement je trouvais cela naturel ! Il saisit enfin ma laisse et m’entraina à sa suite au travers un long couloir, bordé de ce qui me semblait être des bureaux administratifs, qui étaient tous visiblement occupés, mais personne ne se donna la peine de lever les yeux, et tous continuaient sans se déconcentrer leur tâche. Après avoir descendu un abrupt escalier métallique en colimaçon, il ouvrit une porte qui donnait sur un parc. Qui aurait pu croire qu’en plein Paris, alors que rien ne le laissait présager depuis la rue, qu’il pouvait y avoir un tel magnifique écrin de beauté et de verdure dans cette ville si polluée et encombrée ! (un peu comme par exemple le cimetière du Père Lachaise, où le calme et le silence sont rois) Dans ce parc, on n’entendait donc que le pépiement des oiseaux et pas le moindre ronronnement de moteur. Un véritable havre de tranquillité, un petit coin de paradis.
Enfin, petit, c’est une façon de parler car ce parc semblait tout de même immense ! On commença alors par faire le tour du parc, à une allure assez tranquille, je dois bien le reconnaitre.

- Je t’ai dit tout à l’heure que Monsieur le Marquis d’Evans se trouvait être mon parrain. Je m’appelle également Edouard, mon prénom a été choisi par ma mère pour Lui faire honneur. En effet, si j’ai la chance d’être le filleul de Monsieur le Marquis d’Evans, c’est parce que ma mère est l’une de Ses anciennes relations intimes de Sa jeunesse. Je ne suis pas son fils, mais Il m’a toujours considéré comme tel et je Lui dois tant, Il m’a tout appris. C’est Lui aussi qui m’a formé en tant que Dominant…

Tout en se déplaçant doucement, il continuait à parler quand au détour d’épais saules pleureurs bordant un bassin à poissons rouges, il m’ordonna de lever les yeux et ce que j’aperçus, m’émeut encore considérablement. Nous nous trouvions devant une statue de bronze, grandeur nature, surmontée sur un haut socle de pierres polies. La statue représentait le Maître en personne, dans son plus bel habit. Le sculpteur n’avait pas oublié de flanquer un livre tenu dans la main droite et levée de Monsieur le Marquis d’Evans qui semblait regarder le ciel, la tête haute...

- Belle statue, n’est-ce pas ! … Oui tu l’as reconnu, c’est bien Lui ! Chaque jour, chiennes et chiens soumis viennent ainsi se prosterner au pied de ce chef d’œuvre sculptural, c’est un rituel incontournable… Mais revenons à cet établissement, que j’ai voulu complet pour que les Dominants de passage ou même des personnes étrangères à notre monde puissent y trouver satisfaction. Cet établissement comprend le parc que je suis en train de te faire visiter, un restaurant, un hôtel et une partie discothèque avec des salles de démonstrations. Chacune de ces parties sont clairement divisées en deux, un côté strictement vanille, où la volonté des personnes s’y trouvant de garder les yeux totalement fermés sur notre monde est respectée avec une extrême vigilance. Et un côté ouvert à qui le veut mais à forte dominance BDSM. L’établissement est ouvert à tout Dominant, quelque soit son orientation sexuelle, seul ou accompagné. Dans tous les cas, nous mettons à sa disposition un catalogue de chiens et chiennes soumis qui peuvent l’accompagner lors de son passage chez nous. Tout le monde est le bienvenu. Le seul mot d’ordre est la sécurité de ceux qui sont mis à leur disposition. C’est une règle impérative. Tu n’as donc rien à craindre de grave ici. Ce qui ne veut pas dire que la souffrance et l’excitation sont bannies de ce lieu. Seulement que tu n’auras pas à craindre de te retrouver à l’hôpital, la santé des soumis reste une priorité. Tous les soirs, des soirées spéciales sont organisées, soit dans une, soit dans plusieurs parties de l’établissement. Peut-être as-tu vu que ce soir, c’était une soirée ‘cochonne grillée’... Mais en attendant, je vais t’attacher avec les chiens proposés pour la promenade...

(A suivre …)

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