Rien N'Était Prévu 2

Depuis la soirée où Tom m'avait dépucelé, je me sentais totalement déboussolé, non pas parce que je m'étais fait baiser mais parce que j'avais vraiment aimé ça. Cela prouvait-il que j'étais gay et que je l'aurais ignoré jusqu'alors, ou seulement que me faire travailler le cul m'apportait du plaisir ? Ou bien simplement que j'étais bisexuel ce qui, après tout, était tout à fait possible. Mais force est de constater que je ne m'attendais pas à remettre ma sexualité en question alors que j'avais déjà plus de quarante ans. Il fallait que j'en parle, c'était urgent, d'une part pour partager mon trouble, et d'une autre pour avoir un avis objectif par rapport à ma situation.
C'est très naturellement que je m'adressai à Hugues. Nous nous connaissions depuis l'enfance et nous avions tout partagé, des premières masturbations aux séances de cul en passant pas Léa, ma femme, et Sophie, son ex (un super coup soi-dit en passant). Et puis, il connaissait mes phantasmes presque mieux que moi (j'exagère un peu, mais j'imagine que tout un chacun voit ce que je veux dire). Qui d'autre que lui serait plus apte à me comprendre sans me juger ?
"Si je résume, me dit-il, tu t'es fait baiser par Tom sur la terrasse pendant que Julio et moi nous occupions de Léa, et ça t'a fait grimper aux rideaux. C'est bien ça ?" Oui, c'était même très précisément ça. Rien qu'en parler me donnait chaud et je sentais ma queue grossir dans mon pantalon, ce que Hugues ne manqua pas de remarquer et provoqua chez lui un grand éclat de rire.
"Éh bien mon salaud, si je m'attendais à ça. Tu fais donc partie des enculés à présent. Bienvenu au Club !" Bienvenu au Club ? Comment ça bienvenu au Club. Hugues m'expliqua alors que lui aussi était passé à la casserole quelques semaines auparavant... avec Tom. Sauf que les choses s'étaient passées différemment. C'était une partouze, un truc assez délirant où tout le monde avait envoyé balader ses limites. Il avait senti que quelqu'un lui caressait les fesses, puis assez rapidement le trou du cul, et il avait pensé que se faire mettre serait une nouvelle expérience à mettre à son actif (à son passif serait plus adapté).

Lorqu'il s'était retourné pour voir qui avait pris possession de son fion, il avait vu un grand mec très viril arrivé sans doute un peu plus tard que lui. Ce qu'il ressentait ne lui plaisait pas réellement, sans pour autant lui déplaire. Il ne prenait pas réellement son pied mais vu qu'il ne souffrait pas non plus, ou en tout cas pas plus que ça, il décida de se laisser faire. À la fin de la soirée, il sortit au même moment que Tom, et sans aucune raison valable ils eurent tous deux envie de faire plus ample connaissance. Ils étaient depuis devenus amis, ce qui avait amené Hugues à lui proposer de venir baiser mon épouse... ainsi que mon cul !
Hugues fut clair, il fallait que je revois Tom au plus vite afin de me faire limer à nouveau pour savoir si mon plaisir avait été lié à l'atmosphère hautement sexuelle ce fameux soir, ou s'il m'avait tout simplement fait découvrir le plaisir anal. En réalité, je pressentais avant même que nous n'en parlions qu'il me faudrait franchir cette étape, j'avais juste besoin de me l'entendre confirmer. C'était fait, il ne me restait donc qu'à me lancer. Hugues me donna les coordonnées complètes de Tom avec un grand sourire sur les lèvres avant de me souhaiter de passer un bon moment dans les bras de mon Superman. Je l'adore, ce p'tit con.
Deux jours plus tard, je pris mon courage à deux mains et je me rendis chez Tom sans le prévenir de mon arrivée. Il possédait un bar qui le soir devenait une boîte de nuit, et Hugues m'avait affirmé que lorsqu'il ne s'envoyait pas en l'air j'étais certain de le trouver sur place à n'importe quel moment de la journée, de la soirée, ou de la nuit. Bref, je ne prenais pas vraiment de risque, si ce n'est de ne pas le trouver et de me contenter d'un verre. Mais il était là, et le moment où je le vis, j'eu envie de lui. Étrange impression pour un homme à 100% hétéro comme moi de se sentir attiré par un homme. Il ne sembla pas particulièrement étonné de me voir entrer dans son établissement, ni de m'entendre lui expliquer que j'avais besoin de baiser à nouveau avec lui pour savoir où en était ma sexualité.
Il m'écouta attentivement, tandis que sa main s'était posée sur le haut de ma cuisse. Et cette simple caresse m'excitait déjà comme un fou. Lorsque je me tus, il se leva, et d'un geste de la tête me fit signe de le suivre jusqu'à son bureau.
La porte à peine fermée, il m'ordonna de me déshabiller entièrement. Je n'ai jamais eu un quelconque problème avec la nudité, mais cette situation était particulière. Me retrouver nu face à quelqu'un qui ne l'était pas ne m'était jamais arrivé. Mais après tout, ce n'était pas pire que d'avoir sentir une grosse queue prendre possession de mon fion. Ce qui était humiliant était le regard qu'il posait sur moi. Son regard noir se baladait sur moi, me jugeait, s'arrêtant sur chaque partie de mon corps. Ce sentiment se renforça quand il me demanda de tourner sur moi-même. J'eu tout à coup peur qu'en pleine lumière mes fesses lui déplaisent voire le dégoûtent. Fort heureusement, j'avais tort. Après deux ou trois minutes qui durèrent des heures, il rompit enfin le silence. "Tu es vraiment bien foutu, mieux encore que ce que j'avais vu il y a quelques jours." C'est alors que je sentis sur mes épaules ses mains larges et au creux de mon cou la douceur de ses lèvres et la chaleur de son souffle.
Il me retourna, il était nu lui aussi, aussi magnifique que dans mon souvenir si peu éloigné, magnifique et d'une virilité incroyablement troublante. Il m'embrassa profondément, me faisant goûter sa bouche et fouillant la mienne de sa langue râpeuse, puis me demanda de m'agenouiller face à lui et de le sucer pour transformer son membre à moitié flasque, mais néanmoins impressionnant, en une hampe dure et sublime. Ce n'était pas une proposition mais bien un ordre auquel je me pliai. J'avais déjà goûté succinctement à sa virilité, et j'allais recommencer. Timidement, d'abord, je léchais le gland à moitié décalotté, mais très vite l'envie d'aller plus loin me saisit. Mes lèvres s'entrouvrirent largement, et je le reçus dans ma bouche le plus loin possible, faisant de mon mieux pour recopier à l'identique cette gâterie que me procurait Léa avec satisfaction.
Et je compris immédiatement pourquoi ça lui plaisait tellement. Cette queue était vivante, vibrante, douce, chaude, chaque millimètre était différent de l'autre tout en le complétant. Les veines épaisses qui la parcouraient se lisaient comme une carte, comme un parcours initiatique. Mes mains, elles, soupesaient et flattaient les grosses bourses poilues et douces. Et l'odeur de la bite et des couilles m'enivraient, j'aurais voulu la transformer en parfum pour l'amener partout avec moi.
Après pas loin d'une trentaine de minutes, il me redressa pour me donner ce que j'étais venu chercher. Je regrettais presque de devoir interrompre cette délicieuse fellation, mais d'un autre côté je voulais plus que toute autre chose que Tom me nique à nouveau aussi bien qu'il l'avait fait la première fois. Son gland se posa sur mon petit trou sans qu'il ne prenne la peine de le lubrifier. Pris de panique je voulu m'écarter de son emprise, mais il m'en empêcha avec facilité tant il était puissant. "Tu es venu pour te faire baiser et savoir si tu aimais vraiment ça, alors je vais te donner ce que tu es venu chercher. Et je vais te démonter à sec. Tu vas voir, tu vas adorer et en redemander." Su ces mots, il me poussa vers l'avant de telle sorte que je me retrouvai penché les mains appuyées sur un bureau tout proche. "Respire un grand coup, les premiers moments risquent d'être un peu pénibles. Mais c'est le prix à payer." D'un coup de reins il s'enfonça jusqu'aux couilles. La douleur était atroce mais je fus incapable d'émettre le moindre son, sans doute parce que je luttais pour reprendre ma respiration. "Le plus dur est fait, ça va aller mieux. Et dans moins de deux minutes, tu vas gueuler de plaisir."

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