Mon Cousin Suite 1

Ce texte est la suite d’une histoire intitulée mon cousin, il est donc conseillé de lire la première partie.

Les jours passent et le stress du quotidien est vite oublié. Cette maison de famille dans le sud est comme dans un havre isolé et protégé du monde. Jeux, piscine, sport, diner rythment les journées et Paul et moi devenons inséparables. Il ne s’agit pas d’amour ni d’amitié mais quelque chose comme un prolongement de soi. Toute retenue, gène ou pudeur qui dictent normalement les comportements des individus sont supprimés. Les discussions n’ont plus de limites et plus rien ne nous est caché. Je me sens simplement libre, une liberté qui parait naturelle, qui inhibe toutes craintes.

L’intimité des corps qui est parfois un des derniers bastions de la retenue est écartée. La salle de bain n’est plus l’espace privé voire sacré ce qui étonne mon oncle et interpelle un jour son fils lorsqu’en sortant de la piscine, je propose à Paul d’aller se doucher et se changer pour le soir :

L’oncle : « ah vous partagez la salle de bain en même temps? »
Paul : « pfff ouè au final on s’en tape, on va pas se la jouer pudique »
L’oncle : ahah oui c’est vrai, on est tous fait pareil d’un côté. C’est bien que vous n’ayez pas de gènes

J’apprécie au fond de moi la réponse de mon cousin ce qui me confirme qu’il ressent la même chose. Nous n’avons plus de barrières et le naturel est ce qui nous lie et régit nos comportements.

Nos séances de masturbation sont quotidiennes, nous n’avons plus besoin d’aborder le sujet. On se met nu, on s’allonge parfois nous discutons des heures mais systématiquement le besoin d’éjaculer est présent. J’aime ces moments, je m’accorde le temps d’écouter sa respiration, le cliquetis humide de son gland. La libération de notre sperme devient un plaisir commun qui se fait au même moment. Nous ne souhaitons plus restreindre ce bonheur ultime en tentant de contenir cette substance dans un tissu ou mouchoir.



Le liquide se répand sur notre corps et n’est plus source de gènes. Nous nous endormons ainsi, nous continuons à discuter dans cette liberté totale. Je me sens comme porté par cette confiance que me donne mon cousin lorsque l’humidité de sa semence sur le drap parvient jusqu’à moi.

Par un de ces après-midis de chaleur suffocante, nous ne supportons que pour seul vetement notre maillot de bain. Les chaussures, chemises, pantalons demeurent des inconnues. Nous restons en permanence pieds nus et apprécions cette sensation de jardin d’eden.

Ce jour particulier, après une bonne baignade dans la rivière, nous revenons à la maison et partons nous doucher pour le soir. Paul m’invite à commencer en premier car il souhaite se raser la barbe naissante.

J’enlève mon maillot et me retrouve rapidement nu. Ma douche ne s’éternise pas et lorsque je retire le rideau en sortant de la baignoire je découvre mon cousin debout en train de faire pipi dans les toilettes.
Son maillot est à même le sol et il tient son pénis d’une main duquel sort ce jet jaune clair.

Tout est naturel et rien ne semble parvenir à entraver cette liberté. Je suis subjugué par ce paysage devant moi. La pudeur n’a plus de signification. Le monde tourne autour de cet ilot que représente cette maison de famille mais ne nous atteint pas.

Mon bonheur redresse mon pénis, je ne me rends compte de rien, je ne bouge plus et suis absorbé par mon cousin. Il me regarde en souriant et ajoute simplement ces quelques mots :
« oh tu as une erection, tu as besoin de jouir tout de suite ? tu ne veux pas attendre ce soir comme on fait d’habitude »

Mon corps seul s’exprime, mon cerveau est détaché, je suis juste là. Je réponds de manière détachée : si si bien sur et me dirige vers ma serviette pour me secher.

La fin de soirée se passe tranquillement : diner en terrasse en famille, les uns prennent une tisane ou liqueurs dans le salon, d’autres discutent encore dehors en refaisant le monde.
Paul, mon frere, ma tante et moi préférons faire une partie de belotte. La soirée se poursuit et arrive le moment de monter dans notre chambre.

Nous quittons chacun notre short. Je ne manque pas de scruter les détails du corps de Paul : des épaules carrées, un torse qui est déjà recouvert d’un fin duvet qui s’affirme entre la poitrine et qui descend jusqu’au nombril pour s’assombrir dans un tapis de poil.

La lune est presque pleine ce soir et malgré les cloches de minuit qui s’apprêtent à sonner au loin, la chaleur de la journée est encore présente.
Moi : « on se fume une petite clope avant de dormir ? »
« uè pourquoi pas »

On installe les deux petits fauteuils pres de la fenêtre et commençons à nous détendre autour de cette cigarette dans notre nudité. Bercés par l’obscurité, la flamme orangée de chaque aspiration de la cigarette et les reflets de la lune, nous comprenons ce que représente le concept d’apaisement. Je ne peux m’empecher de lui avouer que je me sens bien, j’apprécie de ne plus avoir aucune gene devant lui.

Nous restâmes un moment à discuter sous cette lune croissante, imprégnés des odeurs et bruits de la campagne.

Il faut que l’on se vide avant de dormir ? m’interroge Paul sur un ton monotone qui releve plus de l’impératif que d’une réelle question.
« bien sûr, j’en ai besoin aussi » lui répondis-je

Je l’observe reprendre une cigarette, s’enfoncer dans le fauteuil, ses pieds frolant les miens, fermer les yeux tout en caressant son pénis qui commence déjà à prendre du volume.

Mon corps ne peut contenir une telle image devant moi et mon entrejambe est déjà très ferme. Je ne parviens à fermer les yeux alors que je commence de frénétiques va-et-vient avec ma main.

Que reste-t-il de pudeur quand on arrive à partager de tels moments d’intimité ?

Je n’arrive pas à me satisfaire, mon corps entier désire davantage. Je me redresse finalement et viens enlacer sa main bouillonnante avec les miennes, stoppant ainsi son plaisir.


Il me regarde fixement, aucune parole ne sort de notre bouche, nos yeux maintiennent l’attention durant de nombreuses secondes.
Sans un mot, il desserre sa main lentement et vient la placer sur l’accoudoir. Son pénis tendu se présente à moi. Son corps m’est offert. Nul son de notre bouche n’est nécessaire, c’est une continuité naturelle qui ne réclame aucune palabre. Je saisis son pénis. Je peux désormais ressentir directement son plaisir. Je le sens au bout de mes doigts. Il me regarde toujours fixement, sans sourire ni colere. Nous sommes deux êtres libres.

Je ne parviens à calmer mes ardeurs et approche rapidement ma bouche pour l’engloutir totalement. Je connais maintenant son plaisir, je le sens, je le vis. Il n’existe plus que lui et moi sur cette planete lointaine.

Je ne peux mesurer le temps qui s’écoule, ma bouche ne cesse de se délecter de ce qui m’est offert pendant que d’une main je masturbe mon pénis.

Je ressens enfin le bassin de Paul se mouvoir légèrement, sa respiration s’accélérer quand soudain tout n’est que contraction. Ma bouche maintient sa cadence jusqu’à la libération : ma gorge est inondée dans un râle non controlé de mon cousin. Comme lors d’un marathon et que la ligne d’arrivée est franchie, son poids, sa souffrance sont libérés. Dans le meme temps mon corps explose et recouvre rapidement le sol.

Il me regarde toujours fixement sans un mot se releve doucement en me prenant la main et me conduit au lit. Aucune parole n’est nécessaire, tout est naturel, toute barriere imposée à l’Homme a disparu.

Avant de tomber d’épuisement, il me glisse simplement : nous en avions besoin, ne mettons jamais une gène, une pudeur ou limite quelle qu’elle soit dans notre simplicité.

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