Le Placardé

« Je ne porte la cage de chasteté que durant nos séances SM parce que j’ai peur de devenir accro à la chasteté comme je suis devenu accro à la sodomie. Donc pour l’instant je ne me vois pas chaque jour porter la cage. Peut-être le jour où je serais en couple… »



Cela fait trois ans que je suis placardé. Trois ans que mes collègues sucent bites m’ignorent. Je ne les en veux pas. J’aurais adopté moi-même le même comportement vis-à-vis de moi si j’avais été à leurs places.
Je m’appelle Janvier T ; je suis un homme Noir d’une trentaine d’années ; la boite dans laquelle je travaille est connue internationalement ; intentionnellement pour des raisons juridiques je tairai son nom ; je suis manager d’une plateforme logistique. Mon rôle consiste ou plutôt consistait dois je dire, à aboyer sur les préparateurs de commandes, à les presser comme des citrons pour contenter les actionnaires ; lorsqu’ils n’avaient plus assez de jus un autre se chargeait de les larguer dans la poubelle. Tout pour le profit. S'ils m’ont placardé c’est que salarié à ne rien faire je reviens plus moins chers que licencié. Ils veulent que je craque mais je ne le craquerai pas.
Au début je m’ennuyais ferme. Tout mon temps libre je regardais des films, lisais des livres numériques, puis un jour je me suis décidé à investir sur moi, à me rendre plus productif dans un domaine qui me serait prioritairement profitable. Je me suis mis à apprendre à coder. L’idée m’était venue un matin d’ennui au placard où j’étais en train d’imaginer les différentes tâches chiantes qu’ils auraient pu me confier pour m’emmerder (histoire de relativiser ma situation) ; je jugeai que l’une des pires tâches aurait été de compter le nombre de graines dans un sac de riz ou dans un sac de maïs. J’imaginai une application pour smartphone qui serait capable de compter pour les humains le nombre de graines contenues dans un sac ; c’était mon ambition au départ et c’est toujours mon ambition mais pour l’instant l’application que j’améliore sans cesse ne permet de compter que le nombre de graines visibles en photos.

Je compte l’améliorer et créer d’autres applications dans le futur. Pour l’instant faut que je termine celle-ci.

On frappe à la porte de mon appart. C’est mon ami Olivier D, grand trentenaire Blanc aux yeux bleus tout en muscles ; si j’étais moins fainéant et plus obsédé je serais aussi musclé que lui ; officiellement il est électrotechnicien, officieusement c’est un dealeur de viagra et d’anabolisants et de toutes sortes de cochonneries.
Olivier D.-Bonsoir frérot !
Moi.-Bonsoir frérot !
Olivier D.-Ça y est tu es prêt à ce que je vois ?
Moi.-Ouais mon gars.
Olivier D.-Faut qu’on s’en aille, qu’on évite les embouteillages.
Nous abandonnons mon appart. Mon montons dans la caisse d’Olivier D. Nous roulons en ville, dépassons les immeubles éclairés, les piétons et leurs ombres, les voitures stationnées.
Olivier D.-Quand on arrive là-bas il faut adopter la positive attitude Janvier. Il faut avoir le sourire, paraitre heureux sinon c’est mort ! Sinon c’est mort pour toi et moi. Pour toi surtout parce que moi je suis un habitué.
Je secoue de haut en bas la tête. La vie dans ce monde consiste à savoir se vendre même quand on a envie de péter.
Nous arrivons devant l’établissement. Ou plutôt devant l’enclos à troupeaux. Je n’aime pas attendre comme les autres et parmi les autres je me sens toujours foireux. Si un terroriste passe par là et tire dans le tas la balle gratuite sera pour moi. Je me demande comment font les autres pour être si à l’aise actuellement. Je n’aime pas la foule.
C’est à notre tour de nous présenter devant les physios et de faire vérifier nos invitations. Nous entrons. Une assistante nous indique le chemin. Nous atteignons le plateau. Olivier et moi nous nous asseyons au premier rang dans le public. C’est la première fois que je m’installe dans un plateau de télé. Le public est bigrement sage, on dirait que personne ne veut faire mauvaise figure, tout le monde veut se faire bien voir.

Une trentaine de minute plus tard. Un type casque-micro sur la tête s’adresse à nous le public. Il est sur le plateau et nous fait face.
L’homme au casque.-Bonsoir !
Le public.-BONSOIR !
L’homme au casque.-Nous vous remercions d’être venus ! Merci pour votre présence ! Nous allons modifier les positionnements et mettre devant ceux qui ont l’habitude d’assister plus régulièrement à l’émission. Plus vous assisterez aux émissions plus vous gagnerez de points et plus vous avez de points et plus vous gagnez le droit de vous asseoir vers les premiers rangs. Bien entendu ça marche aussi de manière inverse. Ha oui ! Il faut être juste. Si vous êtes au premier rang et que vous assistez de moins en moins aux émissions vous perdez le privilège de vous asseoir au premier rang. C’est équitable. Veuillez suivre les assistants et vous asseoir aux places indiquées. Merci !
Les assistants font changer de place aux gens. À moi aussi ils me font changer de place. Je me retrouve au fin fond, dans la rangée du dernier rang. Autour de moi il n’y a que des gens moches ! Je me savais moche mais pas autant que ça ! Les plus beaux sont devant, c’est comme ça, Olivier est resté devant et moi je suis derrière parmi les autres moches.
Une femme au casque-micro remplace l’homme au casque-micro.
La femme au casque.-Bonsoir !
Le public.-BONSOIR !
La femme au casque.-Je m’appelle Adeline. La plupart ou certains d’entre vous me connaissent. Pour les nouveaux et pour rappel aux anciens ce que je vais vous dire est important. Le public sur le plateau d’une émission télévisée est très important. Je dirais même qu’il est vital. Pour que l’émission soit agréable aux téléspectateurs il faut que le public sur le plateau soit réactif. En gros, vous devez être non seulement des spectateurs mais surtout des acteurs de l’émission. Nous avons : nous, l’émission, vous, nous, nous tous nous avons besoin des uns et des autres pour que l’émission puisse faire le plus d’audience possible et pour que dans cinquante ans chose que je vous souhaite vous puissiez montrer à votre petit fils l’émission dans laquelle vous aviez figuré.
À l’aide des panneaux que Jérôme va vous montrer vous exprimerez les émotions écrites. « RIRE ! » : un rire naturel, ne pas forcer son rire, pas de rire bizarre, si vous ne voulez pas rire ou si vous avez honte de votre rire contentez-vous de sourire, ça passera crème à l’écran ; lorsque Jérôme lève le panneau « SILENCE ! » vous restez silencieux, on doit pouvoir entendre une mouche voler dans la salle ; le panneau « APPLAUDISSEMENTS ! » vous applaudissez, c’est simple, vous faites claquer vous mains, mais faites attention de ne pas frapper votre voisin ; le panneau « Huées ! » le panneau préféré du public, bien entendu vous huez, vous faites « Ouuuuu ! », pas de mots vulgaires, pas d’insultes. Nous allons répéter les différentes émotions pour voir ce que vous avez dans le ventre ce soir !
Le dénommé Jérôme, à l’arrière du plateau, d’où les caméras ne peuvent pas le voir, éclairé sous un projecteur, lève le panneau « APPLAUDISSEMENTS ! » J’applaudis avec enthousiasme comme les autres. Jérôme lève le panneau « SILENCE ! » Nous nous taisons tous. Jérôme lève le panneau « Huées ! » Nous huons tous. Nous nous entrainons avec Jérôme pendant un bon quart d’heure puis c’est le début de l’émission. Les plateaux de télé tout comme leurs publics ne sont qu’artificiels ; il ne s’y déroule rien de vrai ; surtout je déteste ce sourire obligatoire et robotique qu’arborent les gens de la télé une fois que la caméra les encadre. On dirait qu’ils n’ont jamais de soucis.

Deux heures plus tard. Nous sommes dans la voiture d’Olivier D. Nous roulons.
Moi.-Près de deux heures de patience pour ne gagner que vingt euros ! C’est abusé !
Olivier D.-Il ne faut pas voir que l’argent. Il faut voir la preuve sociale que ça t’offre, les nouvelles relations que ça t’ouvre. Un selfie prit sur un plateau de télé ça te rajoute de la valeur sociale. Les jeunes folles elles adorent ça !
Il me donne son smartphone. Il est rempli de photo prise en compagnie de différents présentateurs célèbre.

Moi.-Nique la célébrité ! Vive la thune !
-Tu es un fou, avec ce genre de photos tu serres les folles sans forcer et sans payer ! C’est elles qui viennent te voir pour coucher. Tu n’as qu’à leur dire que tu recrutes pour les castings, direct elles se dénudent juste pour passer à la télé. Avec les jeunes fous c’est pire ! Quand on est gay et qu’on veut baiser le plus possible faut travailler dans la télé.
Moi.-C’est sûr… Tu t’es fait combien ?
Olivier D.-Combien de quoi ?… De meufs ?
Il sourit.
Moi.-Les sous !
Olivier D.-Vingt euros comme tout le monde.
Moi.-Je t’ai vu entrer dans les loges. Si la sécurité t’a laissé entrer c’est que tu es un habitué. Tu ne vas pas me faire croire que ce n’est que pour des selfies que tu as droit d’accès aux loges !
Il sourit.
Olivier D.-La curiosité est un vilain défaut. J’ai gagné assez pour être heureux !
Je me suis fait enculer ! J’aurais dû rester dans ma chambre à coder. Je suis ici à perdre mon temps. Je suis dégouté putain ! Olivier qui vient de garer la voiture l’a remarqué. Il me dit : « C’est samedi gros il faut se lâcher un peu ! C’est samedi soir ! J’ai quelque chose de spéciale… » Il introduit sa main dans son portefeuille « …Pour toi. Tiens ! » Il me tend une pilule bleue ; elle ressemble à celles que prennent les femmes pour ne pas se faire engrosser par leurs mecs qu’elles jugent moches en secret ! Je mets la pilule dans ma bouche, elle se met à fondre et avec elle fondent mes inhibitions. Nous sortons de la voiture. Nous nous dirigeons vers la porte de la discothèque.
Moi.-Tu sais quoi frérot, je veux rentrer à la maison et me caler derrière mon ordinateur pour coder. Je ne me suis jamais senti comme en ce moment ! J’ai envie de voir ce que ça donne si je travaille dans cet état !
Olivier D.-Tu es sérieux ?!
Moi.-Oui ! Je suis sérieux ! Parfaitement sérieux ! Quel intérêt d’aller au bar quand on peut aller aux putes ? Danser quand on peut baiser ? Se faire vingt euros quand on peut avancer un projet qui pourrait nous rendre millionnaire ? Il ne faut ni être le danseur, ni le portier, ni le buveur, il faut être le propriétaire du club ! Le reste sont des cons !
Olivier est étonné. Il est même amusé.
Olivier D.-Tu vas rentrer comment ?
Moi.-Je vais prendre un taxi. Non plutôt un Uber.

Je passe toute la nuit à coder à la vitesse d’une machine. Je passe une nuit blanche. Je m’arrête de coder le dimanche à 12H30.

J’avais l’impression d’être une machine, d’être un Surhomme. Toute cette impression est une illusion, un déséquilibrage chimique dans mon cerveau. Le lundi j’ai passé toute la journée à dormir dans mon bureau au travail, plutôt à dormir dans mon placard. J’ai ressenti une extrême fatigue et j’ai eu beaucoup soif aussi. Après calcul question productivité la pilule bleue ne valait pas la peine. J’en conclus que le sentiment surhumain que je ressentais sous la pilule bleue n’était que l’absence de critique négative de moi-même sur moi-même !



La douleur prouve qu'on vit. C’est la nuit. On frappe à la porte. C’est Maitresse Jasmine ! Je loue régulièrement ses services. Certains aiment l’alcool, d’autres la drogue, moi j’aime les prostituées dominatrices qui m’humilient, qui me dominent, c’est mon kif !
Maitresse Jasmine dépose son sac rempli de gadgets sexuels puis ôte son pardessus. Au milieu d’un corsage noir en soie et d’escarpins rouges, ses bas noirs se dévoilent sous un porte-jarretelles noir. Elle a une longue chevelure noire qui orne son visage autoritaire. Moi je suis à quatre pattes à ses pieds comme un bon soumis ce doit de l’être !
Maitresse Jasmine.-Je t’ai manqué soumis ?
Moi.-Oui Maitresse vous m’avez manqué !
Maitresse Jasmine.-Je vais t’installer ta laisse...
Elle ouvre son sac. Elle sort une laisse pour chien qu’elle m’attache autour du cou. J’aime le contact du cuir de la laisse contre mon cou, ça me donne l’impression d’être un peu plus le véritable chien de Maitresse Jasmine. J’adore ce sentiment d’appartenance mêlé à celui de subordination que ça me procure. « Elle te va bien ta laisse ! Il est temps de te mettre ta cage de chasteté. » Maitresse Jasmine plonge la main dans son sac. Elle en ressort une cage de chasteté en plastique, le genre qui vous emprisonne la bite, qui restreint vos érections, qui se condamne avec un cadenas, qui ne vous laisse comme ouverture que la possibilité d’uriner, le genre de cage qui rend caduque toute tentative de la masturbation.
Maitresse tire ma laisse. « À genoux ! » m’ordonne-t-elle. J’abandonne mes quatre pattes et m’agenouille devant elle. Elle me domine en taille et cela me procure un plaisir cérébral. J’imagine que Maitresse va s’accroupir puis m’installer ma cage mais elle ne le fait pas. « Viens ! » elle tire ma laisse de chien. Je la suis sur mes genoux comme un pingouin ! C’est pénible et ça me donne une démarche ridicule. Nous atteignons enfin le lit. Maitresse s’y assoit. « Debout ! » je me lève. Cette fois elle n’a juste que besoin de tendre la main pour saisir mes parties. « Ta petite bite va retrouver sa cage de chasteté… Je me demande comment tu fais pour avoir une si petite bite ! » Elle rigole. Elle se moque de mon petit riquiqui. J’ai un début d’érection entre ses doigts.
Maitresse Jasmine m’installe la cage de chasteté. Elle m’emprisonne la bite lorsqu’elle ferme le cadenas puis introduit la clé dans l’un de ses bas noirs. Dans sa main droite elle saisit mes testicules. Son pouce à l’ongle rouge caresse la peau ridée de mes bourses.
Maitresse Jasmine.-Tes couilles sont vides ! Tu t’es branlé durant mon absence ?
Moi.-Non Maitresse... Je ne me suis pas branlé...
Elle serre mes testicules. Une petite étincelle dans mes burnes.
Maitresse Jasmine.-Pourquoi tu mens ?!
Moi.-Je ne mens pas ! Je dis la vérité !
Elle presse mes testicules. Je sursaute presque de douleur.
Maitresse Jasmine.-Tu veux dire que depuis les deux semaines qu’on ne s’est plus vu tu n’as pas astiqué une seule fois ta petite bite ?
J’hésite à répondre. Une bonne réponse c’est la douleur ! Une mauvaise réponse c’est la douleur ! Alors je ne dis rien. Prenant mon silence pour du mépris Maitresse Jasmine écrase mes testicules dans sa main ! Je souffle un cri. L’étincelle dans mes testicules devient cette fois une lumière qui me fend le corps en deux des burnes jusqu’au cerveau. Je me retrouve dans un état entre souffrance et jouissance.
Moi.-Je me suis masturbé Maitresse ! Je me suis plusieurs fois masturbé !
Maitresse Jasmine.-Pourquoi tu m’as menti ?
Moi.-Parce que j’avais peur d’être puni.
Maitresse Jasmine.-Tu m’as menti parce que tu ne voulais pas que je te punisse. Eh bien à cause de ton mensonge tu seras puni ! Tu vas porter ta cage de chasteté pendant deux semaines. Deux semaines durant lesquelles tu ne pourras ni te masturber ni éjaculer.
Moi.-Oui Maitresse.
Maitresse Jasmine.-Lèche ma chaussure !
Toujours assise sur le lit elle me tend son pied. Je prends en mains son escarpin. Je dépose ma bouche sur son soulier rouge. Ma langue se met à parcourir la matière lisse ; Maitresse Jasmine a marché dans la rue avec ses escarpins rouges, elle a été observée avec, elle a même été surement désirée par d’autres hommes que moi avec ses souliers, et qui sait le nombre d’entre eux qui aurait aimé se retrouver à ma place de lécheur d’escarpin ? « Lèche l’autre pied ! » Maitresse Jasmine me tend son autre pied. Je le saisit entre mes mains. Je dépose ma bouche sur la matière rouge. Ma langue parcourt la surface rigide. « Assez ! » dit Maitresse qui en a assez que je lèche ses chaussures. Elle se lève. Elle me fait face. Elle caresse mes testicules du bout de son escarpin rouge. Je voudrais qu’elle me penalties les couilles ! Mais elle ne le fait pas. « Embrasse mes pieds en commençant par les orteils ! » J’embrasse ses escarpins rouges, j’embrasse ses pieds sous bas noirs, j’embrasse ses chevilles, ses genoux, ses cuisses, au moment où je vais déposer ma bouche sur la portion nue de sa cuisse Maitresse Jasmine m’arrête d’une poussée de main sur ma tête. « Ça suffit ! » à une dizaine de centimètre j’ai en plein dans le champs visuel sa culotte noire en soie qui laisse transparaitre son vagin que j’aimerais bien lécher.
Maitresse Jasmine.-Frotte-toi contre mes jambes !
Moi.-Oui Maitresse !
Toujours à genoux, je saisis Maitresse Jasmine par les genoux puis commence à frotter ma cage de chasteté contre ses chevilles jointes. Ça n’a pas tout l’air comme ça mais c’est fatiguant de remuer les reins en essayant de faire l’amour aux chevilles d’une femme !
« T’es ridicule ! Regarde comme t’es ridicule ! Ha ! Ha ! Ha ! On dirait un petit chien excité. On dirait un caniche excité qui se masturbe sur les jambes de sa Maitresse. Aboie tout en continuant à te frotter sale chien !… » Maitresse Jasmine tend les mains puis saisit mes tétons qu’elle tortille être ses doigts aux ongles à la manucure rouge. « Aboie sale chien ! » Whouaf ! Whouaf ! Whouaf ! J’aboie comme un chien tout en me tortillant de douleur et en couchant avec les jambes de Maitresse Jasmine. Whouaf ! Whouaf ! Whouaf ! Je commence à transpirer un peu. Whouaf ! Whouaf ! Whouaf ! J’ai rarement été aussi ridiculisé !
« Arrête de bouger ! » J’arrête de bouger. « Écarte les cuisses ! » J’écarte les cuisses. Maitresse Jasmine tend son pied puis se met à caresser mes couilles. Elle frotte son escarpin contre mes boulles. À travers la peau ridées de mes burnes je ressens tactilement tous les aspérités de son escarpin. C'est chaud et c'est doux ! Le plaisir que ses frottements me procurent me fait bander dans ma cage de chasteté.
« Debout ! » je me lève. Maitresse Jasmine plonge la main dans son sac. Elle en ressort avec un gode à harnais qu’elle m’attache autour des reins. Je me retrouve avec un braquemart synthétique noir visé sur le pubis pendant que ma petite bite en dessous est verrouillée dans une cage ! Maitresse Jasmine s’allonge de dos sur le lit. Elle fait glisser hors de ses fesses, de ses cuisses, de ses chevilles sous bas noirs, de ses escarpins rouges, sa culotte noir qu’elle balance hors du lit. Elle ouvre les jambes puis se met à se caresser le vagin avec les doigts. Ses doigts aux ongles rouges caressent sa vulve rose. Son vagin en partie épilé porte des poils taillés en ticket de métro et moi l’homme chaste soumis je voudrais que ma langue devienne le train mou qui voyage dans son tunnel vaginal.
Maitresse Jasmine.-Soumis !
Moi.-Maitresse !
Maitresse Jasmine.-Tu veux lécher ma chatte ?
Moi.-Oui Maitresse !
Maitresse Jasmine.-Je sais que tu veux me lécher. Viens !
Je monte sur le lit. Je rampe vers les cuisses de la dominatrice. « Renifle mes doigts ! » Elle pose ses doigts sur mon visage. « T’aime ce parfum ? » Je réponds oui Maitresse. Elle retire sa main de mon visage. Elle pose sa main sur son sexe, frotte ses doigts contre sa vulve, introduit ses doigts dans son canal vaginal, les badigeonne dans sa mouille puis les enfonce dans ma bouche ! « C’est de cette façon que tu lècheras ma chatte aujourd’hui. Si tu ne m’avais pas menti je t’aurais laissé me faire un cunni. » Je continue de lécher les doigts de ma Maitresse gorgés de ses sécrétions vaginales comme elle me l’ordonne. Je n’aurais pas dû lui mentir.
« Baise-moi !… » je grimpe sur elle. Je saisit entre mes doigts le gode viril noir pendant que le désir et la frustration électrisent ma bite dans la cage de chasteté. J’introduis le gode dans le vagin. « …OUI BAISE-MOI ! OUI !… » Elle s’exprime si fortement qu’un frisson me transverse, un frisson de honte et d'excitation, de savoir que les voisins d’en haut et d’en dessous peuvent nous entendre, peuvent croire que je suis en train de bien la prendre alors que c’est le gode qui la prend et que ma bite est chaste ! Elle me renverse. Elle monte sur moi. Maintenant c’est elle qui dirige la baise. Elle chevauche le gode comme une cavalière. « …OUI C’EST BON ! C’EST BON !… » Elle est à la verticale sur moi, j’ai tellement envie de toucher ses seins sous son corsage noir en soie que je tends les mains, à peine touchent-elles ses seins qu’elle me frappe ! « …NE ME TOUCHE PAS !… » Je retire mes mains. Elle continue à prendre du plaisir sur mon gode comme si je n’existe pas ! Elle s’allonge sur moi pour jouir, son visage à quelque centimètre du mien, le plaisir change son visage, j’ai tellement envie d’embrasser ses lèvres mais je n’ose pas, ne tente rien qui pourrait me valoir une punition, je me contente de déguster ma terrible frustration sexuelle dans les yeux jouissant de ma Maitresse.
« C’était bien… C’était tellement bon… Le gode est tellement mieux que ta bite elle devient inutile ! » Elle se lève. Elle détache le gode de mes reins. Je croyais que j’aurais au moins le droit de nettoyer son gode. Elle dit que je ne mérite pas de lécher son gode ! Elle le range comme ça dans son sac, luisant de sa cyprine.
Maitresse Jasmine.-Tu veux que je t’encule ?
Moi.-Oui Maitresse.
Maitresse Jasmine.-Supplie-moi de t’enculer !
Moi.-Enculez-moi Maitresse ! Enculez-moi !
Maitresse Jasmine.-J’avais prévu de t’enculer aujourd’hui. Mais comme tu m’as menti je ne vais pas t’enculer. Ça te servira de leçon, comme ça tu ne mentiras plus à ta Maitresse ! Dégage maintenant ! Dégage !
Comble de l’humiliation elle me chasse de mon propre lit à coup d’escarpin rouge tout en riant ! Elle dit qu’elle va dormir seule sur le lit et que moi je vais dormir au sol comme un chien. J’obéis. Je me couche sur le sol au pied du lit de ma Maitresse. Elle me dit bonne nuit ! Je lui répond Whouaf ! Whouaf !

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