La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1077)

Adeline et Daniel au Château –

Une douce sensation de chaleur sur le visage, quelques picotements ici et là, sur son corps nu ... C'est ainsi que, doucement, Adeline quittait les bras de Morphée. Elle entrouvrit les yeux, le soleil irradiait son visage, l'obligeant à les garder entrouverts. Puis elle s'étira, souple et féline sur les draps blanc de ce superbe lit. Elle regarda autour d'elle. Ses yeux se posèrent sur les murs faits de bois et de tapisserie couleur prune, les tableaux de grands peintres accrochés bien à la vue de tous, les sculptures trônant fièrement sur des socles noirs comme l'ébène. Elle leva les yeux au ciel, parcourant de son regard vert les draps du baldaquin, les chaînes pendant encore sur les montants, soufflant dans son esprit le doux souvenir des cliquetis. Puis elle finit par s'asseoir, admirant avec sourire le beau mâle endormi à ses cotés, une laisse encore accrochée à son collier de cuir, où étaient gravées fièrement les initiales MDE. Le sourire toujours aux lèvres, elle caressa son propre collier, fermant les yeux et repensant au geste de son Maître, la regardant de Son regard bleu de Dominateur, lorsqu'il lui avait fait l'honneur de lui tendre cette si jolie boîte, renfermant en secret ce symbolique collier lui aussi gravé de ses initiales.

Soudain, des bruits de pas retentirent dans le couloir tout proche. Sans réfléchir, elle sauta d'un bon du lit, tirant au passage sur la laisse de son frère de soumission pour le réveiller. Et les voilà tous deux prosternés sur le sol, le visage contre le parquet ciré, les bras croisés dans le dos, écoutant avec excitation les pas de Monsieur le Marquis d'Evans, s'approchant lentement, chaque vibration du sol sous ses chaussures faisant penser au fouet scindant la noirceur de la nuit passée. Lorsque la porte s'ouvrit enfin, Adeline ne put s'empêcher de sourire au travers de sa chevelure brune et soyeuse.... Le grincement des gongs de la porte fit frissonner les deux soumis.

S'ensuivit un long silence, lourd et pesant. On n'entendait que leurs respirations rapides, contrastant avec celle ample et sereine du Marquis. On entendit au loin à travers les fenêtres du château un oiseau chanter, et l'on percevait un peu plus loin les doux clapotis d'un ruisseau. Adeline restait concentrée, sur le qui-vive, guettant le moindre ordre qui pourrait émaner à tout instant des lèvres douces et soyeuses du Maître, celles-là mêmes qui avaient exploré chaque parcelle de son corps, il y a de cela quelques heures.

Soudain, Elle sentit la main du Marquis d’Evans se frayer un chemin à travers ses cheveux, sous son menton, et se saisir de son collier pour la relever brusquement en tirant sur la solide pièce de cuir flambant neuve. Dans un petit cri de surprise, elle suivit le mouvement de son Maître docilement, jusqu'à se retrouver debout, son corps nu à la vue de tous, la tête jetée en arrière tandis que le Marquis maintenait la pression de sa poigne sur le collier. La voix du Noble, aussi belle que dure, raisonna dans la pièce :

- Alors chienne ! J'attends d'être salué comme il se doit !

Toujours dans la même position, le souffle quelques peu coupé par la pression sur son cou, Adeline répondit de sa voix douce :

- Bonjour Maître. J'espère que vos songes ont été aussi doux que les miens.

Alors le Marquis d’Evans lâcha le collier, pour encercler la tête d'Adeline de ses deux grandes mains, afin de l'obliger à se redresser. Et là furtivement, les yeux verts d'Adeline rencontrèrent le regard bleuté de son Maître. Une simple seconde, qui suffit à enflammer de nouveau son corps, bien qu'encore engourdit de la nuit précédente. Aussitôt, elle baissa les yeux, mouvement que lui imposa la force dominante du Châtelain. Le cliquetis de la laisse venant ne faire qu'un avec son collier remplis son corps de frissons d'excitation. Sentant cela, le Marquis fit glisser un doigt le long de l'entrejambe d'Adeline, appréciant la moiteur déjà bien présente.
Sans dire un mot, Il tira la laisse d'un mouvement brusque vers le sol, obligeant Adeline à reprendre sa position à genoux sur le sol. Il saisit dans son autre main la laisse du mâle toujours resté silencieux. Il s'engouffra dans le couloir, tirant dans chaque main le lien de ses deux soumis, lesquels à l'arrière suAdelineient leur Maître, au plus près du sol, aussi silencieusement que possible, prenant bien soin de ne tirer à aucun moment sur leur laisse. Puis arrivé dans une vaste pièce richement décorée, Il stoppa net. Se penchant, le Maître des lieux décrocha la laisse de chacune des petites choses toujours aussi proches du sol, posa soigneusement les deux objets sur un canapé non loin de là et prit place sur une chaise, devant une table garnie d'un petit déjeuner copieux. Sa voix si posée mais qui n’admettait aucune objection, résonna à nouveau :

- Adeline, Daniel.... Pendant que je savoure mon repas, vous allez prendre le temps de vous laver mutuellement, et préparer vos corps au reste de la matinée. Mais tout cela ici, afin que je puisse jouir à chaque moment de la vision de vos caresses.

Il frappa dans les mains, alors Adeline ainsi que son frère de soumission se levèrent, et observèrent avec délectation la baignoire dorée trônant là, au milieu de la pièce, remplie d'une eau blanche et parfumée. Adeline s'approcha, l'enjamba et se glissa dans un soupir de bien-être dans l'eau chaude et onctueuse. Daniel la rejoignait déjà, non sans avoir au préalable prit un gant et un savon parfumé, posés délibérément sur un petit guéridon à coté de la baignoire. Le visage du Marquis d’Evans s'illumina d'un de ses plus beaux sourires, tendit qu'il saisit sa tasse de café tout en observant ses deux protégés.....

Daniel glissa sa main dans le gant noir, puis frotta lentement le savon dessus. Jugeant que cela suffisait, il fit un signe de tête à Adeline, qui se leva aussitôt dans la baignoire, l'eau lui arrAdelinent au niveau des genoux. Daniel, debout également, se glissa derrière elle.
Et tandis qu'il frottait délicatement le corps de la belle, à l'aide du gant mais également à l'aide de son autre main libre, Adeline sentit la virilité grandissante de son compagnon de soumission, contre la raie de ses fesses. Cette sensation lui fit instinctivement serrer les muscles de son intimité, sentant des vagues de chaleur monter lentement entre ses jambes; au creux de son ventre, humidifiant bien plus que l'eau du bain l'intérieur de ses cuisses. Il savonna lentement, avec le gant, les bras, les seins droits et fermes, le ventre musclé, le dos tatoué de la belle soumise tout en lavant avec son autre main le pubis doux et épilé, les fesses galbées, le long des cuisses. Adeline haletait, perdait pieds... Alors le Marquis d’Evans se racla la gorge, ce qui stoppa net les caresses de Daniel.

Baissant la tête, Adeline se tourna face à Daniel, prenant bien soin de ne pas heurter le membre dressé dans sa direction. Alors le bal des caresses reprit, mais cette fois-ci venant d'Adeline, qui avait récupéré le gant des mains de Daniel. Elle prit bien soin de laver chaque recoin du corps musclé et tatoué de son compagnon de bain, sans oublier son sexe et la raie de ses fesses tressaillant de désir. Elle coulait et de temps en temps un bref regard vers le Maître pour guetter son approbation. Le changement de position régulier de son Maître assis sur sa chaise non loin de là traduisait la montée de Son désir, parallèlement aux ceux des deux baigneurs. Le Marquis brisa le manque de bruits de la pièce jusque là silencieuse hormis les bruits de savonnage et de respirations saccadées

- Cela suffit ! Sortez du bain.

Les deux soumis obtempérèrent, sortirent du bain et se séchèrent avec le linge mis à disposition sur le guéridon. Alors Adeline remarqua le petit flacon de lubrifiant et les deux plugs, jusqu'ici dissimulés sous les serviettes. Elle sourit tout en prenant le flacon et l'un des deux objets. Voyant cela, Daniel comprit de suite et se mit à quatre pattes, le front contre le sol, la croupe ainsi exposée face à Adeline.
Elle lubrifia suffisamment l'objet pour ensuite l'insérer doucement et sans à coup dans le fondement de Daniel, toujours aussi silencieux. Une fois son œuvre terminée, elle prit l'autre plug, le lubrifia également et le tendit à Daniel qui s'était entre temps relevé. De sa souplesse légendaire, toujours debout, elle inclina son buste jusqu'à le coller contre ses jambes restées droites, dans une position d'une rare beauté, les fesses ainsi dressées en l'air, la tête touchant presque le sol. Daniel caressa lentement le galbe du fessier ainsi exposé, parcouru la petite rondelle rosée du bout de son index, l'introduisit lentement dans un voluptueux mouvement de va et vient. Sous ses doigts, Adeline tremblait, serrant les dents pour ne pas gémir, reculant en rythme ses fesses pour augmenter la profondeur de la pénétration. Elle sentit le doigt se retirer, tandis qu'une nouvelle pression plus épaisse se présentait entre ses fesses. Alors Daniel, d'un geste brusque, enfonça le plug dans le plus petit orifice d'Adeline, qui grimaça légèrement. Puis tous deux se tournèrent vers leur Maître, la tête baissée en direction du sol, attendant docilement les futures instructions. Le Marquis ne se fit pas attendre :

- Habillez-vous, nous sortons.

Alors le duo prit des vêtements propres déposés sur le canapé à coté de leurs laisses, les plugs toujours en place, serrés dans leur fondement grâce à leurs muscles contractés et la pression de leur sous-vêtements, faisant grimper leur excitation. Puis ils suivirent têtes inclinées leur Maître, sortants de la pièce, les objets ondulants dans leur fondement au rythme de leurs pas...

(A suivre …)

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