La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1110)

Marion au Château (devenue esclave Aphrodite MDE) – (suite de l'épisode précédent N°1109) –

Lorsqu’elle se réveilla, elle se trouvait dans une petite chambre, dans un vrai lit, au lieu de sa niche habituelle. Mais elle ne tarda pas à refermer les yeux sans avoir eu la force de se demander comment elle était arrivée là ! Pendant la semaine et demie qui passa ensuite, Sangmo fut entrainée comme une vraie chienne MDE, à monter et descendre les escaliers à quatre pattes, à une vitesse jugée satisfaisante par Monsieur le Marquis, entre autres choses. Mais elle avait, de par sa nature propre, déjà énormément de qualités que le Châtelain exigeait envers celles et ceux qui étaient Sa propriété. Elle n’aurait pas été la future épouse de Son ami, Il en aurait volontiers fait une chienne de Son Cheptel MDE. Et Il approuva auprès de Wangdak, sa volonté de faire d’elle son esclave...

Deux jours avant le mariage, durant une balade dans le parc, Wangdak confia à son ami le désir de dévoiler sa présence au Château à Sangmo, sans toutefois lui dire qu’il avait était présent tout le temps où elle y avait demeuré également. Lorsqu’ils rentrèrent, ils allèrent discuter, comme ils en avaient pris l’habitude, dans le petit salon. Le Châtelain s’arrêta juste rapidement, en croisant Walter pour lui dire deux mots rapidement. Peu de temps après qu’ils se furent installés dans les confortables fauteuils bleus roi, on frappa à la porte. J’entrais d’abord, en quadrupédie et me plaçais entre les deux hommes, après m’être prosternée quelques secondes aux pieds du Maître. Une autre soumise entra, debout, elle, tenant une plaque en verre dans les mains, qu’elle me posa sur le dos, et la tête que j’avais baissée de manière à faire une ligne droite entre ma nuque et mon dos. Sangmo entra alors à son tour, elle aussi sur ses deux pieds, portant un plateau avec une théière et deux tasses en porcelaine.

Elle était tellement occupée à se concentrer sur le fait de ne rien renverser, qu’elle ne vit pas d’abord qui était la personne qui tenait compagnie à Monsieur le Marquis.

Elle posa son plateau sur la table que je formais avec le plateau de verre, puis elle se prosterna devant le Maître. Celui-ci lui ordonna de servir le thé. Elle commença par Le servir, Lui, puis se déplaça à quatre pattes à côté de Wangdak. Elle n’avait toujours pas levé les yeux. Mais près de lui, il lui sembla reconnaitre ses chaussures, le pantalon qu’elle avait elle-même ourlé. Son cœur se mit à battre très fort et ses mains se mirent à trembler lorsqu’elle versa le thé dans la seconde tasse. Elle la lui tendit, sans oser lever les yeux, n’en ayant pas reçu l’autorisation. Mais Wangdak prit la tasse délicatement, la déposa sur la table, et lui fit lever la tête d’un doigt sous le menton, toujours dans une douceur extrême. Le cœur de la soumise battait fortement la chamade, elle crut même un instant qu’elle allait se sentir mal.

- Lève les yeux vers moi, Sangmo !

Quand leurs regards se croisèrent, ce fut comme si la foudre lui tombait dessus. Elle se noya dans ses yeux verts, chose peu commune chez les asiatiques. Des larmes roulèrent doucement de ses yeux sur ses joues pour rejoindre le tapis. Wangdak lui tendit sa main, qu’elle s’empressa de baiser avec vénération et amour, puis elle se prosterna devant lui, le bout des doigts à seulement deux millimètres de ses chaussures. Il avança alors doucement un pied, signe qu’elle pouvait les lui baiser, ce qu’elle fit avec une joie profonde dans son cœur ! Pratiquement deux semaines sans le voir… Jamais ils n’avaient été séparés aussi longtemps et son bonheur à le retrouver était presque palpable. Il se pencha vers elle et lui embrassa délicatement les lèvres. Puis il la regarda de nouveau dans les yeux avant de l’embrasser plus profondément avec plus de passion. Sangmo l’aimait sincèrement, mais ils s’étaient d’abord connus dans un contexte D/s, il ne lui serait donc jamais venu à l’esprit de se considérer comme son égale, jamais le tutoiement n’avait effleuré ses pensées.

Jamais elle ne pourrait le considérer seulement comme un homme.
Et si elle aimait sa tendresse, ses baisers, son amour pour elle, elle ne se sentait jamais aussi bien qu’à sa place de chienne à ses pieds. Wangdak éprouvait la même chose, et ils avaient eu la même pensée à ce sujet. Une fois devenus mari et femme, Sangmo dormirait dans la chambre de Wangdak, mais si elle avait l’autorisation de passer certaines nuits à ses côtés dans son lit, elle avait reconnu qu’elle ne s’y sentirait pas très à l’aise, pas à sa place, et donc, le Tibétain lui installerait une confortable panière de chienne à la descente du lit. Amoureux, oui, mais toujours et principalement Maître et soumise. Leurs sentiments amoureux n’interfèreraient jamais dans ce qui était l’essence même de leurs êtres. Se rappelant soudain qu’ils n’étaient pas seuls, Wangdak claqua des doigts et Sangmo se prosterna à ses pieds, docile et heureuse.

- Ma chienne adorée, tu es pour le moment toujours sous les ordres de Monsieur le Marquis d’Evans qui a la bonté de t’accueillir dans Son honorable Château. Alors retourne-t-en à tes obligations. Bientôt nous serons ensemble pour ne plus nous quitter.

Il avança le pied près des mains de Sangmo, et celle-ci s’empressa d’y déposer un doux baiser. Puis elle se redressa, se tourna vers le Châtelain, et se prosterna devant Lui. Il attendit quelques secondes avant de lâcher un « Va ! » laconique. Et elle repartit vers les cuisines où elle passait sa journée. Elle espérait d’ailleurs être affectée au service du soir, pour profiter encore un peu de la présence du Maître de sa vie et de sa destinée. C’était bien ce qui avait été prévu. Le Maître des lieux voulait en faire la surprise à Son ami le soir même, sachant qu’autant l’homme que le Dominant aurait été comblé par la présence de la femme soumise. Cependant, pour bien lui montrer que pour le moment elle restait sous Son joug, en plus du service de table, Il exigea qu’elle passe sous la table pour le soulager de Son érection. Les entraînements qu’elle avait suivis avec le Majordome avaient été efficaces.


- Mon cher, votre chienne est devenue une admirable suceuse. Vous devriez essayer, pendant le repas, c’est divin !

Les deux amis se sourirent, et Wangdak claqua donc à son tour des doigts, après que Sangmo ait servi les desserts, pour qu’elle passe de nouveau sous la table pour satisfaire son futur époux Dominant. Elle s’appliqua pour plusieurs raisons. D’abord pour faire honneur à l’éducation qu’elle venait de recevoir au Château du si célèbre Marquis d’Evans. Et puis elle voulait, pour celui à qui faisait battre son petit cœur de chienne soumise, qu’il soit fier de ses progrès, qu’il ne regrette pas de l’avoir laissé pendant deux semaines sous l’autorité d’un autre Dominant, si reconnu fut-Il ! Et vus les murmures de plaisir que laissait échapper le Tibétain, on pouvait penser, sans avoir trop de doutes, que ses objectifs étaient atteints, et il ne tarda pas d’ailleurs à lâcher son sperme bien au fond de la gorge de sa femelle. Pour la récompenser, il saisit son collier sous la table, et la força à se redresser sur ses genoux en tirant doucement vers le haut et il l’embrassa à pleine bouche, goutant ainsi à sa propre semence. Le diner se termina ensuite rapidement, et Sangmo retourna finir son service en cuisine avec la plonge.

Le lendemain, la coutume voulant que les deux futurs époux ne dorment pas sous le même toit et ne se rencontrent pas fut respectée. Le Châtelain emmena Son ami à la découverte du pays beaujolais, avec en prime une petite dégustation de celui qui venait d’être tiré depuis seulement quelques jours en ce troisième jeudi de novembre. Et oui, Il était hors de question de laisser son ami Tibétain ignorant de cette institution de la région ! Et Sangmo était utilisée comme n’importe quelle chienne habitant le Château. Le matin du mariage, elle fut réveillée comme tous les jours depuis qu’elle était au Château. Mais elle fut exempte de toute corvée. Et si elle alla manger avec les autres, dans sa gamelle, dans la cuisine, en quadrupédie, ensuite elle eut droit à un bain chaud et parfumé, et elle fut tellement chouchoutée, avec massages, soins de la peau, des cheveux, qu’elle s’en sentit mal à l’aise !

Malgré le temps automnal, il faisait un temps magnifique avec des températures très douces pour la saison.
La cérémonie avait donc lieu en plein air, dans le superbe parc du Château. Un kiosque était dressé au croisement de plusieurs allées. C’est là que le mariage allait être célébré. Tout autour de très nombreuses chaises avaient été installées. Toute la communauté D/s de la région, et ceux de la région tibétaine d’où les époux venaient et qui avaient pu effec le voyage seraient présents. Ils furent les premiers à s’installer là où Walter et Marie les dirigeaient. Puis vint celui qui officiait, Monsieur le Marquis, en tant que témoin du marié, suivi de moi en quadrupédie, seulement parée de poudre dorée. Sangmo avait demandé à ce que je lui serve de témoin, étant celle qu’elle connaissait depuis le plus longtemps au Château. Puis arriva le futur époux. Et enfin la mariée, qui, à son arrivée, provoqua des murmures d’admiration.

Elle était habillée de voiles d’une blancheur immaculée, d’une finesse incroyable, d’une totale transparence, brodés d’or. Des manches chauve-souris lui prenaient les bras à mi épaules. Deux voiles passaient sous ses seins les mettant ainsi en valeur ne tenant que par un fil d’or passé dans l’anneau de son collier qui était pour l’occasion en or serti de diamants brillant de mille feux. Une chaine de corps en or partait également de cet anneau et lui ceinturait la taille, d’où partaient deux nouveaux voiles lui tombant sur les jambes, sans pour autant lui cacher le sexe. Pour ne pas abimer sa « robe de mariée » et ne pas se salir, elle avait eu le droit de se déplacer en bipédie. Mais lorsqu’elle arriva près du Maître qu’elle allait épouser et à qui elle vouait sa vie, elle se laissa tomber à genoux aux cotés de Wangdak qui lui caressa avec énormément de tendresse et d’émotions le dessus de sa tête, prenant soin de ne pas abimer sa coiffure. Ce fut l’adjoint au maire qui les maria, grand ami personnel du Noble et aussi Dominant reconnu du monde D/s. Après la lecture des textes officiels eut lieu les vœux des mariés. Après des vœux traditionnels, Wangdak marqua une pause.

- Sangmo, ma chienne bien aimée, ma chérie, nous en avons peu parlé, mais j’ai eu le sentiment que cela pourrait te rendre heureuse. Tous ceux qui m’appartiennent ont toujours été appelés par leur nom, ou le nouveau que je leur donnais. Je n’ai pas d’esclaves mais que des soumises. Mais aujourd’hui en ce jour si spécial pour nous, je veux te faire un cadeau, qui est amplement mérité et justifié. Aujourd’hui, je te donne, si tu l’acceptes avec tout ce que cela implique (et je sais, pour l’avoir demandé à mon ami, qu’esclave Aphrodite MDE te l’a expliqué), le titre d’esclave et je voudrai te renommé Zhuoyue, car tu seras une sublime esclave, si tu l’acceptes…

(A suivre …)

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