Toute Une Éducation, Partie 7

Je gémis de contentement contre ses lèvres.

- Dès que je pense à toi, dès que tu es près de moi, je bande comme jamais… je crois que je ne me lasserai jamais de te baiser Magali.

Et pour illustrer ses mots, il passe sa main sous ma jupe, écarte le tissus de mon string et enfonce brutalement 2 doigts en moi.

- On dirait que tu en as autant envie que moi bébé…

Il me retire ma jupe, la plie et la pose sur la chaise. Il fait de même avec mon chemisier après l’avoir déboutonné lentement, frôlant ma peau à chaque bouton.

Il me fait me tourner et me pousse vers une table carré en verre. Il appuie sur mon dos pour que je pose mon buste sur la plateau. Il me saisit par les hanches et avec son pied me fait écarter les jambes.

- Ça ferait un putain de fond d’écran ! Ton cul offert comme, y a rien de plus bandant. J’ai hâte de t’enculer ma belle…

Je trouve ça très existant quand il parle comme ça. Et mon corps réagis aussitôt. Je sens la chaleur monter en moi et mon sexe devenir encore plus humide.

Je l’entends défaire la boutonnière de son jean. Il descend un peu mon string sur mes cuisses et s’enfonce en moi avec force. Je pousse un petit cri de surprise. Tout en me pilonnant, il joue avec son pouce sur mon anus. Je gémis plus fort. Il entre alors son pouce et le fait doucement tournoyer. C’est exquis. Je sens l’orgasme arriver. Mon corps se tend.

- Je t’interdis de jouir bébé !

Il ralentit alors la cadence et je tente de calmer mon excitation. Mais je sens ma mouille inonder mes cuisses et mes muscles être parcourus de spasmes.

- Ne jouis pas poupée. Pas maintenant.
- Je vais jouir Xavier. C’est trop bon, je veux jouir.

Il se retire alors brusquement, m’att par les cheveux et me fais me mettre à genoux. D’une main, il maintient les miennes ensemble, de l’autre il me tient par les cheveux.

- Ouvre la bouche !

Il s’enfonce entre mes lèvres et se retire.

Il recommence plusieurs fois, à chaque fois un peu plus fort. Puis il me baise la bouche, vite. C’est très érotique comme situation.

Je sens sa queue gonflée dans ma bouche. Il m’interroge du regard. Pour toute réponse, je le suce aussi fort que je le peux. Et il gicle dans ma bouche. J’avale et lèche jusqu’à la dernière goutte.

- Pourquoi tu ne m’as pas laissée jouir ? Je lui demande alors qu’il referme son pantalon et que je remonte mon string.
- Parce que j’ai envie de te faire découvrir des choses ma jolie. Et de te proposer des défis et de nouvelles expériences. Tiens, ta tenue pour la matinée.

Il me tend une blouse blanche avec des pattes de chien à hauteur de la poitrine.

- Il me faudrait mes vêtements d’abord…
- Non. Elle cachera assez ton corps. Tout en laissant planer le doute. Et ça contribuera à maintenir ton excitation, et le mienne.

Je me sens soudain mal à l’aise.

- T’en fais pas, ce n’est que pour quelques heures. Et je suis sûre que ça va te faire de l’effet. Et en parlant de faire de l’effet, j’aimerais que tu en fasses au rendez-vous de 10h30…
- Tu me demandes de draguer un de tes client ? C’est ce genre de trucs qui te font bander ?
- C’est à peu près ça. Et entre autre chose oui… maintenant au boulot, le premier rendez vous arrive dans 5 minutes.

Je termine de fermer la blouse. Elle me descend jusqu’à mi-cuisses, cachant ma quasi nudité.

- C’est presque parfait, me dit Xavier en passant devant moi. Maintenant c’est parfaite, ajoute-t-il en ouvrant les 2 boutons du haut, faisant apparaître la naissance de mes seins.

Il m’emmène au bureau de l’accueil et m’explique rapidement les tâches qui vont m’incomber pour la matinée.

- Décrocher le téléphone, vendre les produits… rien de bien compliquer, dis je en riant.
- Sans oublier ton petit défi. Et ça va être dur de pas bander en sachant que tu es presque nue là-dessous…

Il passe sa main sur un de mes seins avant de partir dans la salle de consultations.
Il revient quelques minutes plus tard, au moment où le premier client arrive. C’est un homme d’un certain âge, qui amène son cocker pour ses vaccins.

Alors qu’il s’éloigne avec le monsieur, j’interpelle mon amant.

- Tu es sûr pour le rendez vous de 10h30 ?
- Oui, pourquoi ?
- Ben, c’est une femme…
- Oui, je sais, répond-il avec un sourire coquin tout en suivant le client. Sois créative !

Ben ça, pour être créative, va falloir que je le sois. Déjà que je galère à draguer les mecs, qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire à une femme ? D’autant que quelle est la probabilité pour qu’elle soit lesbienne, ou au moins bi ?

Au final, il n’y a rien de bien compliqué à faire pour la matinée, sauf quand des gens appellent pour avoir un conseil plus technique. A ce moment là, je leur passe Xavier.

À 10h25, Xavier est encore en consultation quand une femme magnifique arrive à la clinique, précédée de son bouledogue français bringué.

Si c’est à elle que je dois faire de l’effet, c’est mal barré. Non seulement elle est hyper canon au point de me faire sentir minable à côté d’elle, mais en plus elle a l’air d’être tout sauf lesbienne. Je m’apprête à laisser tomber le défi de Xavier quand le téléphone sonne.

- Clinique vétérinaire bonjour.
- A toi de jouer bébé ! Dit Xavier avant de raccrocher.

Bon, ben je n’ai plus le choix. Je ne sais absolument pas comment m’y prendre.

- Bonjour, dit-elle en s’approchant du comptoir.
- Bonjour.
- Je viens pour les vaccins d’Haïko, ajoute-t-elle en me tendant le carnet de santé de son chien.

Je me saisis des documents et elle part s’asseoir en face. Je me tortille sur ma chaise, croise et décroise les jambes. Elle me lance de petits sourires.

Ne sachant pas comment l’aborder, je tente de m’intéresser au chien. Et comme je n’ai que des banalités en tête, je vais la jouer plus allumeuse que dragueuse.


- Je peux ? Je lui demande en tendant la main vers Haïko.
- Oui, bien sûr.

Je me penche alors en avant, dévoilant mon décolleté, pour caresser le chien. Je jette un coup d’œil furtif à cette magnifique femme, et constate qu’elle a les yeux rivés sur mes seins.

Il se pourrait que les probabilités soient en ma faveur… je décide d’aller plus loin.

Je me relève pour retourner m’asseoir au bureau et laisse volontairement tomber mon stylo deux mètres en avant. Je m’avance et me penche en avant pour le ramasser, faisant remonter la blouse jusqu’à la limite entre les cuisses et mes fesses.

Quand je m’installe sur ma chaise, nos regards se croisent et elle se mord légèrement la lèvre inférieure. Aurais-je atteint mon but ?

Elle se lève et s’approche du bureau. Elle se penche vers moi et me demande si j’ai des projets pour la soirée. Je m’apprête à lui répondre quand Xavier arrive. Il salue son client puis se tourne vers nous.

- Alors, défi relevé ? Demande-t-il.

Je suis prise de court : il a osé demander ça devant elle. Je ne sais pas quoi répondre. Elle le fait à ma place.

- On peut dire que oui puisqu’elle m’a littéralement allumée !

Puis elle prend Xavier dans ses bras.

- Julie, je te présente Alexia. C’est la personne que je souhaitais que tu rencontres. C’est ma meilleure amie.
- Tu m’as tendu un piège… je pourrais te frapper… lui dis-je en feignant l’indignation.
- Arrête, il a tendance à aimer ça, répond Alexia. En tout cas, je suis ravie de faire ta connaissance. Il m’a beaucoup parlé de toi…

Je suis surprise de cet aveu. Xavier regarde ses pieds et se frotte la tête.

- J’espère qu’on aura l’occasion de se revoir…

Elle suit mon blond préféré dans le couloir.

A midi, je remets mes habits et Xavier m’emmène déjeuner dans un restaurant italien.

- Je savais pas que tu avais parlé de notre situation à quelqu’un, lui dis-je sèchement en portant mon verre de Lambrusco à mes lèvres.

- Parce que toi tu ne l’as pas dit à Emma peut-être ?
- Oui, mais je t’en ai parlé moi !
- Je ne te l’ai pas dit parce que ça fait partie des leçons que je veux te donner. Et je n’ai pas encore eu le temps de te le dire, hier j’en ai rapidement parlé à Davy, mais j’ai rien dit de précis…

Je me renfrogne et fais mine de bouder.

- Je rêve ou tu es en train de me faire une scène bébé ?

Je ne réponds pas.

- Allez, s’il te plaît, boude pas… c’est juste que je veux te faire une surprise, et j’ai besoin d’Alexia pour ça… fais moi juste confiance.
- Je boude parce que je meure de faim… de toi… je t’en veux de ne pas m’avoir laissée jouir avant…

Le serveur arrive pour prendre notre commande.

- Finalement on ne va pas déjeuner. Je vais réglé les apéritifs et nous partons.

Le serveur se décompose.

- Il y a un problème monsieur ?
- Absolument pas, nous avons juste une urgence. Nous reviendrons très bientôt pour savourer la cuisine du chef.
- Bien, je vous apporte la note de suite.

Il revient un instant plus tard, Xavier paie nos consommations et m’emmène à l’extérieur.

- J’ai pas envie d’attendre d’être à l’appartement ! Je te veux tout de suite…

Il m’entraîne dans une ruelle et me plaque contre un mur. Il pose sa bouche contre la mienne, glisse sa langue le long de mes lèvres puis la fait tournoyer avec la mienne. Tout en m’embrassant, il me pousse vers un renfoncement dans le mur, seul vestige d’une porte condamnée.

- J’espère que tu n’y tiens pas, dit-il en saisissant la ficelle de mon string sur ma hanche droite avant de tirer dessus pour la faire céder.

Je hoquete de surprise. Il fait de même avec celle de gauche et fourre ce qu’il reste de mon sous-vêtement dans la poche arrière de son jean. Il ouvre ensuite la boutonnière de son pantalon et baisse légèrement son boxer pour libérer son érection.

Puis, passant ses mains sous mes fesses, il me soulève et j’enroule mes jambes autour de lui. Il murmure à mon oreille :

- Je sais que tu as une folle envie de jouir, je sais aussi que tu vas avoir du mal à contrôler tout ça vu comme tu es excitée, mais sois discrète, j’ai pas envie de finir la journée au poste…

Il jette un dernier coup d’œil autour de nous. Dans le renfoncement du mur, on ne peut pas nous voir depuis la rue.

Il s’enfonce alors en moi. Immédiatement, je sens que je suis extrêmement sensible à son contact. Je le sens aller et venir en moi, et en même temps le plaisir m’envahir. Il s’enfonce chaque fois plus fort en moi. Je suis au bord de l’extase. Il le sent et plaque sa main sur ma bouche alors que je bascule la tête en arrière. Je hurle mon plaisir dans sa main. Je vis un orgasme d’une intensité jusqu’alors inconnue. Et je ne lui en veux plus du tout de m’en avoir privée plus tôt dans la journée.

- Oh putain, qu’est-ce que j’aime te mettre dans cet état bébé…

Puis il râle en jouissant en moi. Il reste un moment immobile, le visage enfouit dans mon cou. J’ai l’impression que le monde s’est arrêté autour de nous. Je ne perçois plus que le son de sa respiration saccadée.

Il me repose doucement, colle son front au mien et ses lèvres sur les miennes.

- Viens, avec un peu de chance, notre table est toujours libre…

Il m’att par la main, enroule ses doigts aux miens et nous retournons au restaurant italien. Le serveur nous regarde, perplexe, et nous réinstalle là où nous étions un peu plus tôt. Je ne peux m’empêcher de glousser quand son regard passe de Xavier avec ses cheveux ébouriffé à moi et mes joues rosies par le sexe.

- Oui, il sait ce qu’on est allé faire, dit Xavier une fois le serveur parti.

Puis devant mon air interrogateur, il ajoute :

- Tu as la tête d’une femme qui vient de prendre son pied bébé…

Et mon corps ajoute un peu de rose à mes joues.

- Ça te dit un peu de shopping cet après-midi ?
- Tu es prêt à supporter une femme dans les boutiques ?
- J’ai envie de passer du temps avec toi et de te gâter…
- Alors comment refuser, je réponds en souriant.
- Parfait. Je t’emmène à Montauban.
- Y a largement assez de boutiques au centre de Toulouse.
- Et y a aussi largement assez de gens qui pourrait nous voir et j’ai pas envie que ça remonte aux oreilles d’Alice. Au moins à Montauban je pourrais te prendre par la main et t’embrasser si l’envie m’en prends.

J’oubliais, Alice. On passe tellement de temps ensemble que parfois j’en oublie qu’on n’est que 2 amants…

On quitte Toulouse 40 minutes plus tard.

Durant les 45 minutes de route qui nous mènent à Montauban, je finis par m’endormir dans la voiture. Xavier me réveille en caressant ma joue.

- Mag, on est arrivés ma jolie…

J’ouvre les yeux doucement, éblouie par le soleil.

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