La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1139)

Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE) – (suite de l'épisode précédent N°1138) –

Elle sent comme un courant électrique traverser tout son être...

- Tu as été parfaite, je t’en félicite, lui souffle-t-Il à l’oreille.
- Merci Maître, mais je n’ai aucun mérite.
- Pour quelle raison ?
- Cette soirée était à la portée d’une soumise novice, Maître. Toutes ces personnes ont été très douces, presque trop, sourit-elle. Cela aurait été un déshonneur de ne pas être à la hauteur pour une soumise portant Votre Noble marque.
- Tu espérais plus ?
- Je n’espère rien que de Vous satisfaire, Maître. Et je pense Vous satisfaire pleinement seulement lorsque je réponds à Vos exigences dans des conditions qui sont à mon niveau de soumission.
- Eh bien tu te trompes, tu me satisfais dès lors que tu obéis, peu importe ce que Je t’impose. Mais puisque tu souhaites vivre une soirée plus intense, cela tombe bien, car j’attends plus de toi, pour ce qui va suivre.

Le Noble n’en dit pas plus, il caresse son visage d’une tendresse que la jeune femme apprécie, puis très solennellement il se lève et quitte la pièce. Il rejoint son ami, Laurent qui patiente dans un salon voisin, en buvant un café. Ils discutent un instant, de divers sujets, appréciant toujours de se retrouver, oubliant presque qu’ils ont laissé Vanessa à patienter dans la salle voisine. Après un long moment Monsieur Le Marquis fait signe au vendeur d’aller préparer la jeune femme, aussi il quitte les rayons dans lesquels il vérifiait que tout était en ordre, et se dirige vers l’arrière salle. Il entre, découvrant Keira MDE en parfaite position, qui patiente le bon vouloir du Maître. Sans dire un mot, il la relève, la dirige vers le fond de la pièce et lui attache les poignets en hauteur. Il en profite pour caresser sa poitrine, son fessier, passer un doigt sur son sexe humide, avant de la délaisser sans rien lui dire… La jeune femme patiente encore un long moment avant d’entendre deux hommes entrer, elle reconnait Le Maître, et se doute que l’autre est Le Commandant.

Ils s’installent dans de larges fauteuils face à elle, et profitent de la vue qu’elle donne.

- Bien, tu vas être au centre d’une soirée à thème proposée de temps en temps aux clients qui le désirent. Tu te doutes que si je t’ai choisi c’est que le thème concerne la D/s. Je ne t’en dis pas plus, je ne doute pas que tu sauras me faire honneur, termine Le Noble d’une voix solennelle.

Vanessa entend soudain la porte s’ouvrir ainsi qu’un grand nombre de personnes entrer et prendre place sur des chaises. La soirée n’a pas commencé, mais elle entend certaines bribes de conversations qui parlent de ce qui va suivre, de son corps exposé, beaucoup semblent excités rien qu’à sa vue. Après, quelques minutes le silence se fait, et la voix du Noble résonne dans la pièce :

- Mesdames, Messieurs, bienvenus à cette soirée. J’espère qu’elle vous sera bénéfique et que vous repartirez avec une meilleure connaissance des objets SM liés aux punitions corporelles. N’hésitez pas à m’interrompre pour toute question qui pourrait vous venir. Nous allons commencer par présenter chacun des objets que nous allons utiliser ce soir…

L’assemblée écoute attentivement la présentation du Châtelain, tout comme Keira MDE qui comprend que chaque objet va venir mordre son corps à un moment ou l’autre de la soirée. Cependant, elle reste calme, connaissant chacun d’eux, les ayant déjà subi, elle sait qu’elle pourra supporter ce qui l’attend. Après de longues minutes à énumérer les objets présentés, Le Noble se saisit d’une simple badine, et frappe une première fois le fessier de la jeune femme, qui compte haut et fort le premier coup dans une voix posée.

- Elle a été éduquée pour compter les coups à chaque sanction, sourit Monsieur Le Marquis, soumise, il ne sera pas nécessaire de compter ce soir, contente toi de rester immobile et silencieuse, dit-Il en assenant le second coup.

Vanessa devient donc impassible, telle une statue de cire elle laisse chaque objet mordre sa peau, marquer son corps, sans jamais réagir.
Son attitude suscite l’admiration de l’assemblée, certains sont subjugués par ce qu’elle peut dégager malgré son immobilisme. Un homme fait remarquer discrètement à sa femme qu’il est fasciné par les capacités de la soumise.

- Voyons chéri, c’est de la mise en scène, il ne la frappe pas si fort, je suis certaine de pouvoir endurer sans difficulté bien plus qu’elle, répond la femme indignée que son homme puisse être fasciné par une autre qu’elle.

Mais la femme a parlé un peu trop fort et, ses propos ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Le châtelain se retourne, toise de sa hauteur la responsable de ces paroles, elle croise son regard, s’aperçoit qu’Il l’a entendu et, baisse immédiatement la tête, c’est le signe qu’Il attendait. Il sourit et dans une voix pleine de charisme lui fait une proposition, sans plus attendre et sans détour :

- Madame, je vous propose de vérifier sans tarder vos dires. Un test avec l’instrument que vous choisirez et, une main neutre prise dans l’assistance, que vous choisirez également. Si vous parvenez à endurer plus que Ma soumise, je vous offre 50% sur tout mon magasin pendant un an, dans le cas contraire, vous terminez la soirée à Mes pieds...

La femme ne répond pas, elle ne pensait pas avoir parlé si fort, elle est déstabilisée par la proposition de Monsieur le Marquis. Toutefois, elle est certaine de la mise en scène et ne doute pas qu’elle peut relever ce défi sans aucun souci.

- Vous pouvez toujours refuser et admettre que vous avez tort, insiste Le Noble touchant à vif son orgueil.
- Non, non, j’accepte, dit-elle en se levant fièrement et en s’avançant d’un pas sûr d’elle.

Vanessa, toujours les poignets attachés, arrive à la hauteur du Maître qui lui désigne les divers instruments, elle choisit un simple martinet, fait de longues lanières fines. Puis Le Noble lui désigne l’assemblée, elle regarde les hommes et les femmes présents et choisit l’un deux qui semble assez frêle.
Le Commandant s’est levé pour assister son ami, il prend poliment la femme par la main pour la placer près de Keira MDE, pendant que Le Noble donne quelques conseils à l’homme désigné pour tenir le martinet. Laurent attache les poignets de la femme en hauteur et, relève sa jupe, la coinçant dans l’élastique, avant de baisser son string, dévoilant à tous la rondeur de son beau fessier. Le jeune homme s’approche, le martinet à la main, il regarde Le Noble qui lui fait signe de commencer. Sur les conseils de ce dernier, il donne le premier coup sur les fesses de la soumise du Châtelain. Alors que celle-ci reste impassible, l’autre femme, celle qui a relevé le défi, a sursauté en entendant les lanières claquer. Le deuxième coup s’abat sur son fessier, elle sert les dents et se mord la lèvre pour ne pas plier, mais ses yeux s’humidifient déjà. L’homme continue avec la même force, passant d’un fessier à l’autre, mais au bout seulement du troisième coup, la femme craque.

- Stop arrêtez ! hurle-t-elle dans un cri de douleur.

Le Noble sourit de satisfaction, Il fait signe à l’homme de se retirer, ce dernier pose le martinet et rejoint sa place. Puis, sans un mot, Il s’approche de la femme sanglotant, Il prend son menton entre ses doigts, plonge son regard bleu azur dans ses yeux et, lui sourit d’un air Dominateur.

- Tu es à moi, dit-Il simplement.

Quatre petits mots qui résonne dans sa tête et la font trembler, alors qu’Il la délaisse, la laissant sanglotant, les fesses à peine marquées exhibées à tous. Monsieur Le Marquis reprend sa démonstration, présentant les objets qui n’ont pas encore été présentés, marquant d’avantage le corps de Keira MDE qui reste fière. Puis, à l’issue de la présentation, Il invite l’assemblée à rejoindre les tables placées dans le fond de la salle où un apéritif prévu est servi. Le Commandant se saisit d’un peignoir, il se dirige vers Vanessa, lui délie les mains, lui retire son bandeau, et la couvre du vêtement tout en l’embrassant tendrement.


- Tu as été parfaite, lui dit-il sous le charme de sa compagne.
- Arrête de me le dire, je vais finir par le croire, lui sourit-elle.

Il la prend par la main et la mène vers les tables pour lui servir un verre de jus de fruit. Vanessa le prend volontiers, puis se mêle à l’assemblée, répondant aux questions des clients curieux, sous le regard du Maître. Beaucoup la félicite de sa résistance à la douleur, mais d’autres lui posent des questions plus intimes sur sa soumission.

- Quelle a été la pire des punitions corporelles que vous ayez subi ?, ose un homme excité par cette idée.

Vanessa le regarde un instant, lui souriant d’un air amusé, comme on regarderait un curieux de découvrir un jeu d’adulte.

- Le châtiment corporel n’est pas la pire des sanctions, il est presque une délivrance, la délivrance de savoir que Le Maître que vous avez bafoué va pouvoir vous pardonner. Le plus difficile est de voir la déception dans les yeux du Maître, de l’entendre dans le son de sa voix, de la sentir dans la force de sa main, dit-elle avec sincérité, sur un ton empli de poésie… Et la pire des sanctions serait que le Maître se détourne de moi…

La plupart des personnes qui l’écoutent ne comprennent pas ce qu’elle veut dire, mais l’homme dont la femme est encore attachée, sourit de fascination, impressionné de voir à quel point elle vit intensément sa soumission. Ce regard n’échappe pas à Monsieur le Marquis qui répond aux sollicitations de ses clients, en gardant un œil sur Sa soumise. La soirée touche à sa fin, les clients quittent le magasin, non sans remercier Le Châtelain pour ce moment. Il ne reste plus que le mari de la femme encore attachée, que Le Commandant a invité à prendre un café dans le salon voisin avec Vanessa. Ils discutent tranquillement, l’homme étant très intéressé par leur monde qu’il ne connait pas. Le Châtelain (et propriétaire du sex-shop) donne les dernières directives au vendeur qui ferme le magasin, avant de les rejoindre. Il s’installe dans un fauteuil resté libre, envoi un regard ravi vers Vanessa qui ne sait quelle attitude adoptée et baisse instantanément les yeux. Comme pour la délivrer, il claque des doigts, aussitôt elle laisse tomber son peignoir et c’est dénudée qu’elle se présente à Ses pieds, en parfaite position. Il flatte sa tête et la délaisse se tournant vers l’homme qui le regarde fasciné…

(A suivre …)

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