Un Séminaire À La Baule

Cette histoire est en grande partie vraie, juste un peu arrangée. Enfin, à vous de voir !

La Baule, il y a quelques mois :

Trois jours à la Baule, ça ne se refuse pas ?

Bon, sur trois jours, il allait y avoir deux jours et demi enfermée dans une salle à écouter (ou faire semblant d’écouter) des oratrices et orateurs. J’étais là-bas pour une conférence et un séminaire, envoyée par ma boîte.

Lundi, le premier jour :

Je suis installée dans un hôtel très sympa, avec une jolie vue sur la mer depuis ma chambre.

Il est à quelques pas de la salle de conférence, qui se trouve dans un autre hôtel. Pour rejoindre la salle, je dois longer le front de mer. Plutôt pas mal.

Après avoir pris un café, je me suis installée dans la salle. Des chaises ! On va être cassés en sortant de là. Ils auraient pu prévoir une salle avec des fauteuils !

Je m’avance dans l’allée entre les rangées de chaises en velours rouge. Ça commence déjà à se remplir.

Je repère des places disponibles dans une rangée vers le milieu de la salle.

Un homme occupe le premier siège :

- Excusez-moi, lui dis-je

Il met ses genoux de côté s’enfonce dans son siège pour me laisser l’espace de passer. Je me glisse de dos et avance en crabe de manière à ne pas le toucher. Je m’aperçois qu’il a mes fesses à hauteur de visage. « Profites du spectacle, c’est gratuit » me dis-je.

Je m’installe au milieu de la rangée de chaise. Le type est à trois sièges sur ma droite. Devant moi, il y a deux grands baraqués : « super, je vais pouvoir me planquer derrière eux ». Derrière moi, c’est vide sur deux rangées. A ma gauche, une femme est installée, deux sièges plus loin. Elle me regarde, je lui souris. Elle me rend mon sourire.

Ce n’est pas la plus jolie femme que j’ai eu l’occasion de croiser, mais elle est assez mignonne. En fait c’est son nez un peu proéminent qui dépareille un peu, de jolie elle passe à pas laide quoi.

Mon âge à peu près (la trentaine, pour rester vague, mais vous donner un ordre d’idée). Elle est blonde, les cheveux lmégérement bouclés, le nez, j’en ai déjà parlé, une bouche mise en valeur par un rose à lèvres. Par contre son corps semble tout à fait à mon goût. Elle a une poitrine magnifique que le haut de sa robe imprimée légèrement décolletée laisse deviner. Et ses jambes ! Bon elle les a croisées. C’est suggestif à souhait. Sa jupe légèrement remontée découvre ses cuisses parfaitement galbées, magnifiées par le voile noir de ses collants fins. Ses mollets sont tout aussi magnifiques. Mon regard descend sur ses chevilles puis sur ses pieds enfermés dans des chaussures noires à hauts talons.

En fait, son nez, que j’avais d’abord considéré comme un défaut, la met encore plus en valeur finalement. C’est le petit plus, qui la rend belle et désirable. Son nez l’empêche d’être une femme de papier glacé. Il la rend humaine. Avez-vous déjà eu ce sentiment ? Les femmes sublimes, sans défaut, finalement semblent tellement inaccessibles, qu’elles en en deviennent beaucoup moins désirables. Le nez de cette femme la rendait proche de vous et finalement désirable.

J’en fais beaucoup avec son nez, mais relativisons, ce n’est pas non plus un appendice disproportionné. Légèrement busqué, certes, mais c’est surtout de profil qu’on le remarque vraiment. Quand elle s’est tournée vers moi pour me sourire quand je me suis installée, ça choquait beaucoup moins de face. Le souci, c’est que je la vois de profil ma voisine.

J’en étais là de mes réflexion, quand le séminaire à débuté. Un type venait de prendre la parole et nous présentait le programme. Vu le contenu, on ne va pas se marrer !

Je me tourne vers mon voisin de droite, trois sièges plus loin. Il me regarde, penche la tête sur le côté et souffle, avant de sortir son smartphone et de pianoter dessus. D’accord, il est dans le même état d’esprit que moi lui.

Je laisse mes pensées divaguer.
Est-ce que j’ai donné à manger au chat avant de partir ? Oui ! Les clés sont chez les voisins … Maelenn ! Avec qui j’ai fait l’amour hier soir, avec qu’on s’endormement nues serrées l’une contre l’autre. Le corps de Maelenn sous mes doigts ! C’est ce que j’ai de plus beau au monde. Même si j’aime aller voir ailleurs, je ne pourrais pas me passer de Maelenn. J’aime son esprit vif, son humour décalé (parfois, ça ne fait rire qu’elle), son visage toujours juvénile même à 35 ans, de ses courbes quasi-parfaites. Son corps, j’en profite très souvent, mais il ne me lasse pas. J’ai toujours l’impression de jouer les exploratrices avec elle, de découvrir des choses, même si j’en connais tous les recoins. Je repense au visage épanouis de Maelenn après qu’elle ait joui hier soir, une main serrant encore un de ses seins.

« Qu’est-ce qu’on s’emm…. ». Un changement d’orateur me fait revenir à la réalité. Et qu’est-ce qu’on est mal installés sur ses foutus sièges. Je vais avoir le dos cassé en sortant de là et je commence déjà à avoir des fourmis dans les jambes. Je décroise et croise mes jambes dans l’autre sens, histoire de ne pas choper de courbatures et de faire circuler le sang. Je vais faire comme mon voisin, je vais prendre mon portable, faire un SMS à Maelenn, consulter mes mails, histoire de ne pas perdre complètement mon temps.

Je me penche sur ma gauche, vers le siège voisin, où j’ai posé mon sac à main, pour fouiller dedans.

Ma voisine de gauche détourne le regard. Elle re regardait et quand je l’ai vue, elle s’est détournée. Tiens donc ! A suivre !

Je tapote un peu sur mon portable, avant de glisser mon regard à nouveau sur la gauche. Cette fois, ma voisine ne se détourne pas. Nos regards sont l’un dans l’autre. Elle me sourit à nouveau. Puis ses yeux descendent sur mes jambes croisées l’une sur l’autre. Je porte une jupe grise pied de poule, au-dessus du genou. Amis assise, elle découvre une partie de mes cuisses. Le spectacle à l’air de l’intéresser.
Voyons voir … Je lève légèrement la jambe du dessus comme pour la décroiser, mais au lieu de ça, je pose la semelle de ma chaussure contre le pied de la chaise de devant. Ainsi je découvre un peu plus ma cuisse.

Ma voisine n’en perd pas une miette. Elle croise ses jambes également d’un mouvement assez accentué, ce qui a pour effet de faire remonter haut sa robe.

Mon regard descend sur les cuisses ainsi découvertes. Son index et son majeur se positionne juste en dessous de l’ourlet de la jupe et caressent très légèrement le voile du collant. Se doigts vont et viennent de hauts en bas.

Voilà maintenant, qu’elle se touche la cuisse ! Elle me fait du rentre-dedans, plus de doutes !

Je ne vais pas être en reste ! Je fais glisser ma main sur mon ventre, sur le côté de mon bassin. Je la fait descendre sur ma jambe, afin d’agripper le bas de ma jupe pour la remonter un peu plus haut. Ce n’est pas évident, mes jambes croisées tendent le tissu. Je décroise donc, écarte légèrement mes jambes, et ainsi je peux remonter ma jupe plus haut. Je plaque ma paume sur ma cuisse, afin de la caresser aussi.

Je jette un regard sur ma droite, mon voisin est absorbé par son téléphone et de toute façon nous sommes maintenant dans une semi-pénombre, c’est l’estrade des orateurs, où vient de s’engager un débat …. édifiant, sans aucun intérêt, qui est éclairé.

Derrière, nous sommes planquées par nos manteaux sur les dossiers des chaises. Devant ça roupille. Nous sommes tranquilles.

Ma voisine a laissé sa cuisse, sa main est remontée vers sa poitrine. Elle fait comme si elle se grattait discrètement le décollette, puis après un regard sur les côté et derrière elle, elle empaume carrément un de ses seins. Avant de reposer sa main sur le dessus de sa cuisse.

Nos regards sont maintenant rivés l’un dans l’autre. Elle entrouvre légèrement la bouche et passe sa langue sur ses lèvres. J’ai aussi ouvert la bouche et je fais aller ma langue de haut en bas, mimant ainsi un cuni.


Ma voisine se mord la lèvre inférieure. Je n’en peux plus, je suis en train de mouiller ma culotte. Je l’imagine elle aussi dans le même état. Qu’est-ce que je vais faire ? Je vais m’assoir à côté d’elle pour pouvoir la toucher ? Non, on va finir par se faire repérer.

Tant pis ! Je me lève, att mon sac à mains, me mets de profil et passe devant elle. Je frotte mon mollet au sien en passant. Du regard, je lui fais signe de me suivre.

Je prends l’allée et me dirige vers les toilettes. Je suis devant le lavabo et je me regarde dans la glace, me recoiffant légèrement du bout des doigts. Elle ne me rejoint pas ? Peut-être qu’elle attend quelques instant, histoire de pas faire trop louche.

Deux minutes plus tard, j’entends le bruit de talons derrière la porte, qui s’ouvre. C’est elle. Je me retourne. Elle me coince au bord du lavabo et se colle à moi. Sa langue pénètre dans ma bouche et s’enroule autour de la mienne. Je pose mes mains sur ses fesses. J’écarte les jambes, afin qu’elle se colle encore plus à moi. Comme elle est légèrement plus grande que moi, ça l’oblige à baisser la tête. Ses mains frottent mon dos.

Enfin, nos bouches se séparent :

- J’ai eu envie de toi, dès que je t’ai vu ! me dit-elle dans un souffle
- Ah oui ? Et ça t’arrive souvent de craquer sur des inconnues ?
- Oui, souvent, mais en général, ça en reste là, je n’ose pas aller plus loin. Cette fois, j’ai pris mon courage à deux mains et voilà … Quoi …
- Tu m’as draguée à distance !
- Oui, mais ne t’inquiète pas, je ne suis pas un nympho, mais là …
- Oh, je ne m’inquiète pas, même si tu étais une nympho, tu serais une très jolie nympho
- Ce genre de séminaire, c’est l’occasion d’avoir des expériences sexuelles aussi !
- Ah oui ? Et ça t’arrive souvent d’avoir des expériences sexuelles ?
- Avec des femmes non ! Même si c’est mon gros fantasme ! Et toi ?
- Moi quoi ? Les femmes ou les expériences sexuelles dans les séminaires ?
- Les femmes !
- Je suis lesbienne, donc, oui, ça m’arrive. Je suis en couple, mais je n’ai rien contre une aventure sexuelle par ci par là !

Nous étions toujours collées l’une à l’autre. Elle s’écarte de moi, je lui glisse :

- On ne va pas faire ça ici sur le lavabo, quoique ça puisse être d’un érotisme torride. Quelqu’un va finir par entrer. Le café de ce matin ne va tarder à faire de l’effet auprès de ces dames.
- On peut aller dans ma chambre, je suis dans cet hôtel
- Bonne idée, sauf que nos manteaux sont restés là-bas.
- Ecoute, on y retourne, on reprend nos places et à la pause on s’éclipse
- D’accord, j’y vais la première, tu attends deux ou trois minutes, histoire de rester discrètes.
- C’est d’accord. Ah au fait ! C’est quoi ton prénom ?
- Laetitia et toi ?
- Claire

Nous avons regagné nos places à quelques minutes d’écart. Nous ne nous regardions plus, histoire de ne pas nous enflammer à nouveau. Mais qu’est-ce que j’avais envie d’elle. J’imaginais qu’elle aussi de son côté avait envie de moi. Je repensais à notre baiser fougueux. Je pensais à ce que nous allions nous faire dans sa chambre. Mais p…., ça n’en finit plus ce truc ! C’est quand la pause ? J’espère qu’il y en a une au moins, qu’il ne va pas falloir attendre midi. Il n’est que 10h15 en plus.

Enfin vers 10h45, on nous a annoncé la pause.

- 15 minutes, pas plus ! Nous avons un programme chargé après, annonce le type sur l’estrade

« Oui t’as raison, nous aussi nous avons un programme chargé » pensais-je en agrippant mon sac à main, mon manteau et en quittant la salle juste derrière Claire.

Je l’ai suivie dans le hall de l’hôtel, puis j’ai attendu à l’écart derrière une plante verte, quand elle a été cherché la carte magnétique de sa chambre à la réception.

Nous avons appelé l’ascenseur :

- C’est au huitième me dit-elle

Dans l’ascenseur, nous avons repris notre baiser et nos attouchements, nos manteaux et nos sacs posés à nos pieds.

J’avais très envie d’appuyer sur le bouton arrêt pour immobiliser l’ascenseur et de faire notre petite affaire ici. Ma main s’est glissée sous sa robe et s’est plaquée sur le haut de sa cuisse. Ce n’était pas des collants, mais des bas qu’elle portait. J’étais partie à la recherche de sa culotte, quand le « ding » de l’ascenseur m’a interrompue. Nous étions au huitième, faute de septième ciel, mais ça c’était juste une question de temps assurément.

Nous avons ramassé nos affaires à nos pieds, puis nous sommes sorties dans le couloir.

- C’est là, me dit-elle devant la chambre 808.

Empêtrée avec son manteau, son sac, Claire avait du mal à passer la carte dans la fente réservée à cet effet, afin d’ouvrir la porte. Ses mains tremblaient légèrement, surement à cause de l’excitation. Moi je pensais à sa fente à elle réservée à un tout autre effet.

Faut dire, je ne l’aidais pas pas beaucoup sur ce coup-là. Après avoir jeté un regard à droite et à gauche, pour vérifier qu’il n’y avait personne dans le couloir, je lui ai agrippé les fesses entre mes mains, je me suis collée à elle et je l’ai embrassée dans le cou :

- Arrête ! Laisse-moi ouvrir, dit-elle d’une voix hachée et fébrile.

N’écoutant rien, j’ai insisté dans son cou. Ce n’était plus ma bouche mais ma langue qui lui léchait la peau :

- Une fois à l’intérieur, je vais te lécher partout …

Enfin, le bip de la serrure électronique retenti et la porte s’ouvrit.

- Tu as de la chance ; si tu avais encore lambiné à ouvrir, je te faisais ton affaire là dans le couloir, lui dis-je.

Dans le petit vestibule, elle m’a plaquée contre le mur, après avoir laissé tomber son sac et son manteau au sol, a agrippé le bas de ma jupe pour la remonter. Elle a filé mon bas avec son ongle :

- Oh excuse ! Désolée, j’ai filé ton b…
- On s’en fout, continue, lui dis-je en ouvrant ses lèvres avec ma langue et en la glissant dans sa bouche

Ma jupe était maintenant relevée haut, elle me griffait le haut de la cuisse, au-dessus du bas avec ses ongles. Ça allait marquer sur ma peau de blonde, c’est sûr. Elle m’a décollée du mur pour passer ses mains sur mon cul, remontant la jupe cette fois complètement. Ses doigts se sont glissés sous la dentelle de mon string et parcouraient la raie de mes fesses.

Elle a dégagé sa bouche de la mienne. De la salive brillait au coin de sa bouche. La mienne ? La sienne ? Surement un mélange des deux.

Elle a fait glisser mon spencer sur mes épaules et me l’a retiré. Puis fébrilement elle a attaqué les boutons de mon chemisier.

- Je vais te déshabiller
- Oui, Vas-y, mais n’arrache pas tout, lui dis-je pendant qu’elle se bagarrait avec les boutons.

Je repris sa bouche, pendant qu’elle tâtonnais avec mes boutons, puis j’ai glissé ma langue dans son cou :

- Dior ? lui dis-je en relâchant mes baisers
- Oui ! Et toi, Guerlain ?
- Oui, tu as le nez fin ! (oups, pensais-je intérieurement).

Le chemisier enfin ouvert, elle a découvert mes seins mis en valeur par un soutien-gorge parme. Le chemisier a rejoint le reste au sol. Elle se s’est pas embêtée avec les boutons des poignets, elle carrément retournée les manches et tiré le vêtement vers le bas, forçant quand mon bracelet empêchait de laisser glisser la manche.

Puis, elle s’est agenouillée devant moi, a glissé ses mains derrière moi, a déboutonné ma jupe, fait glisser la fermeture éclair et fait tomber le tissu sur mes chevilles. J’ai levé ma jambe gauche, puis la droite pour enjamber le vêtement.

Elle m’a belle et bien griffé le haut de la cuisse tout à l’heure, je voyais de légères balafres roses sur ma peau. Et mon cul devait être dans le même état.

- A toi maintenant Laetitia déshabille moi
- Non, j’aimerai que tu le fasses toi-même et que je te regarde le faire

Je me suis dirigée vers la chambre, enjambant les vêtements et sacs à main au sol. Je me suis allongée sur le dos sur le lit, me tenant sur les coudes.

Claire s’est mise devant moi. Elle a ouvert les boutons sur le devant sa robe. A chaque nouveau bouton, elle dévoilait de magnifiques seins et la dentelle noire de sou soutien-gorge. De bouton en bouton, c’est son ventre, maintenant qu’elle était en train de découvrir.

- Tu es superbe Claire !
- Merci, pas autant que toi !
- Si si !

« Et même ton nez te donne un charme fou » pensais-je intérieurement.

Toujours allongée sur le lit, j’ai écarté les jambes pour glisser ma main sur le tissu de mon string. Une auréole apparaissait distinctement au niveau de mon sexe à travers la dentelle parme.

Claire s’est retournée. Elle a fait glisser le haut de sa robe sur ses épaules, puis jusqu’à ses hanches, découvrant ainsi, les bretelles de son soutien-gorge, puis son dos.

Tortillant des fesses, elle a fait tomber sa robe au sol. Elle était là devant moi en soutien-gorge, shorty et bas, le tout noir.

Je me caressais l’entrecuisse en la regardant faire :

- Enlève ton soutien-gorge et ta culotte

Elle a mis ses mains dans son dos pour enlever l’agrafe du soutien-gorge, puis pour le faire glisser au sol. Elle était légèrement de trois-quarts, je pouvais donc voir un de ses seins, le téton bien tendu.

Elle a fait glisser son shorty sur ses cuisses, puis l’a ôté.

- Tourne-toi maintenant.

Elle s’est retournée. Quel corps magnifique. Les seins dressés, le sexe épilé, les cuisses fermes.

- Viens avec moi sur le lit, je n’en peux plus !

Elle s’est couché à côté de moi, a fait jaillir un sein de mon soutien-gorge et en a mordillé le téton. Sa main courait sur mon ventre, puis ses doigts se sont glissés sous le tissu de mon string. Elle a fouillé, écartant les lèvres pour chercher le clito. Elle l’a vite trouvé et a appuyé son doigt dessus.

Je l’ai repoussée en arrière, puis mise sur le dos. Je me suis agenouillée devant elle, enlevant mon soutien-gorge également. Puis je me suis penchée, j’ai léché ses seins l’un après l’autre, puis ma langue a glissé sur son ventre, insistant sur son nombril. Elle a agrippé mon string pour le tirer vers le bas et me l’enlever. Elle a flatté ma croupe pendant que je lui léchais toujours le ventre.

J’ai enlevé mes chaussures. On est toujours plus à l’aise pieds nus qu’avec des talons pour les ébats. Et puis on n’est pas dans un film porno ! Enfin, j’ai enlevé ma chaussure, parce que j’en avais déjà perdu une avant dans la bataille.

Je l’ai enjambée, plaçant mon bassin au-dessus de son visage.

Elle a mis une claque sur mes fesses. Surement qu’elle en avait très envie. Moi, je n’ai rien contre, bien au contraire :

- Oui, vas y mets moi une fessée, lui dis-je en tortillant du cul au-dessus d’elle.

Elle ne s’est pas fait prier, me collant quelques claques supplémentaires :

- Plus fort ?
- Oui, plus fort ! Vas-y !

Cette fois, elle y allait plus franchement des deux mains. Je me suis penchée en avant, dressant le cul en l’air. J’avais le visage au niveau de ses cuisses, au-dessus du genou. Je passais ma langue sur le voile de son bas.

Après une dizaine de claques, Claire a dû penser que j’avais mon compte, ou plus surement le rose, voir le rouge devait teinter maintenant ma peau.

Je me suis redressée agrippant son mollet et le levant vers le haut. Ma langue a couru sur le bas, autour du galbe du mollet. Puis descendant vers le genou, j’ai passé la langue sur le pli arrière, puis ma bouche a glissé sur la cuisse, jusqu’au moment où j’ai rencontré la peau au-delà du bas. J’ai abondamment léché l’intérieur de sa cuisse, remontant sur le bas, puis redescendant sur la peau.

J’ai reposé sa jambe, j’ai agrippé l’autre, une main sur chaque cuisse, j’ai écarté, découvert son sexe ruisselant. Ses lèvres se sont écartées et j’ai appuyé ma bouche dessus, embrassant, léchant à tour de rôle, clitoris, lèvres intimes, entrée du vagin.

En même temps, j’ai posé mon sexe sur son visage, le frottant sur sa bouche, sur son nez (j’en avais envie depuis le début de frotter mon sexe sur son nez !). Elle a pris mes fesses entre ses mains, m’immobilisant afin de glisser sa langue sur mon intimité. Je remuais encore un peu du bassin.

On n’entendait plus que les « hummpfff » étouffés sortant de nos deux bouches occupées à gober le sexe de l’autre. On entendait aussi quelques bruits de sussions. Puis de manière un peu bizarre, nos langues ont commencé à s’activer en cadence sur le même rythme, de haut en bas. C’est Claire qui craqua la première. Elle libéra sa bouche, pour pousser un retentissant « Oh ouiiiii ». Ses muscles se sont tendus, elle a lâché mes fesses, pour agripper le couvre lit et le serrer fort.
Bizarrement après son cri juste avant l’orgasme, Claire a joui en silence, serrant toujours le pauvre couvre lit de ses doigts, respirant fortement tout de même. Je ne voyais pas son visage, puisque j’étais à califourchon sur elle, mais j’imaginais la bouche ouverte happant l’air, mon sexe et mes fesses juste au-dessus.

Le mouvement vertical de ma langue sur son sexe s’est interrompu lorsque les muscles de Claire, se sont relâchés et lorsqu’elle a enfin lâché le couvre-lit.

Je me suis relevée, l’ai à nouveau enjambée, l’ai aidée à se redresser et à se lever. Puis, je me suis mise à quatre pattes sur le bord du lit et implorante je lui ai dit :

- Vas-y, finis-moi …

Claire s’est agenouillée derrière moi au pied du lit, à légèrement écarté mes cuisses, a glissé sa langue le long de mon intimité. Ses mains me caressaient le bas du dos.

Je me suis cambrée, je frissonnais sous l’effet des caresses simultanées de ses mains et de sa langue. Mon bassin s’est mis a ondulé. Je sentais son nez sur mes fesses, se frottant sur mon anus au rythme des mouvements de sa tête et des coups de langue sur ma chatte.

Une de ses mains a quitté mon dos pour se glisser sous mon ventre. Ses doigts ont d’abord joués avec mon nombril, avant de descendre un peu plus et me fouiller pour chercher mon clitoris.

C’est ainsi qu’elle ma finie comme je lui en avais fait la demande. Mon orgasme fut, comme à mon habitude quand je me lâche, bruyant. Cela fit rigoler Claire :

- Eh ben dis donc ! Tu ne fais pas les choses à moitié toi !
- C’est toi qui es plutôt … douée aussi !
- Du coup, tu hurle ?
- Je n’ai pas hurlé, j’ai manifesté ma satisfaction, lui dis-je en me retournant et en m’allongeant sur le lit sur le dos.

J’ai attiré Claire sur moi. J’ai embrassé sa bouche qui luisait de sa salive et de ma cyprine, goutant ce cocktail magique.

- C’est peut être bien la recette du philtre d’amour !

Je caressais son dos et ses fesses, nous nous titillions mutuellement le bout de la langue.

- Il va être midi, il va peut-être être temps qu’on y retourne …
- Humm, oui peut être !
- Ça va être l’heure du repas, notre absence va être remarquée.
- Tu as raison, on a juste le temps de se rafraichir, de se refaire une beauté et d’y retourner.
- On va se rhabiller aussi, sinon, pour le coup, on va vraiment se faire remarquer !

Nous avons quitté sa chambre pour descendre à la salle du séminaire. Il y avait un un cocktail d’organisé avant le repas.

Nous nous sommes empiffrées de petits fours. Oui oui la ligne, je sais !) Mais ça creuse le sexe !

Tout en trinquant nos coupes de champagne, Claire a glissé à mon oreille :

- Qu’est-ce qu’on fait cet aprèm ? On va au séminaire, ou bien on retourne baiser ?
- Hmmm, ce soir dans ma chambre, cette fois, j’ai une baignoire balnéo, mon patron n’est pas regardant sur les notes de frais.
- Ah oui ? et on y entre à deux ?
- Oui bien sûr, à condition de se serrer l’une contre l’autre.
- Ça va être dur d’attendre ce soir !
- Oui, je sais, pour moi aussi. Mais faut faire un peu acte de présence. On va s’assoir l’une à côté de l’autre et j’essaierais de te peloter les cuisses discrètement. Tu pourrais même retirer ta culotte dans les WC avant d’y retourner.
- Tu es pleine de ressources Laetitia ! Tu vas finir par avoir une mauvaise influence sur moi !
- J’ai très envie de t’embrasser, tu sais ? Mais je vais me retenir, on ne va pas faire ça en public ! Si ?
- Arrête, je mouille à nouveau ma culotte !
- Cochonne ! Pas grave, de toute façon tu vas l’enlever !
- C’est toi qui me rend salope, je ne suis pas comme ça d’habitude.
- Ben voyons, joue à la Sainte Nitouche, m’enfin, c’est toi qui a commencé à te toucher les cuisses pour m’exciter ce matin … Pas eu besoin de te forcer pour que tu fasses ta salope …

Claire et moi, avons continué tout au long du cocktail et du repas à échanger discrètement des propos égrillards, histoire de faire monter la pression.

Nous avons passé l’après-midi à nous toucher les cuisses discrètement.

C’est ainsi que c’est continué ce séminaire, beaucoup moins rébarbatif que je ne me l’imaginais au départ. Nous avons passé ces trois jours à alterner nuits d’amour et somnolence dans la salle de conférence pour compenser nos heures nocturnes passées les jambes en l’air. Ce fut débats et ébats en quelque sorte.

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