L'Exercice Du Pouvoir

Paris, avril 2030 :

Aude Moncourt est sortie du plateau télé complétement épuisée. Les 2 heures 30 de débat acharné l’ont vidée. Son adversaire a été coriace. Elle a eu droit à quelques coups bas. Mais elle y était préparée. C’est surtout la tension nerveuse qui l’a mise à plat.

A peine dans les coulisses, derrière le décor de l’émission, Audrey, sa responsable de communication s’est approchée d’elle. Elle lui tend une bouteille d’eau.

- Merci, je meurs de soif
- Buvez. Comme je vous l’ai dit, il ne fallait pas boire sur le plateau devant les caméras. Ça aurait pu envoyer un signal au public. Boire sans arrêt, ça peut signifier que vous êtes nerveuse, pas à l’aise.
- Oui, oui, je t’ai écouté …
- J’ai les premiers résultats des sondages, pendant l’émission …
- Alors ?
- Vous avez cartonné. Surtout chez les 25/35 ans, mais vous êtes en tête dans tous les tranches d’âge.
- Pourtant, je n’ai pas l’impression d’avoir toujours été bonne
- Le public n’a retenu que le positif. Le public vous fait confiance sur l’économie, la lutte contre le chômage, l’écologie, sur l’Europe, la défense des droits de l’homme, l’égalité entre les sexes et sur les relations avec la Chine.

Le parcours d’Aude a été stratosphérique. Arrière-petite-fille d’émigré polonais, issue d’une famille modeste, elle réussit de brillantes études qui se terminent en apothéose à l’ENA, où elle finit major de sa promotion.

Elle obtint un premier poste d’assistante parlementaire, puis de conseillère d’un député. Elle se présente sur une liste aux élections municipales dans une ville du Pas de Calais, sa région d’origine. Elle est première adjointe, à seulement 25 ans. Puis un an plus tard, députée européenne.

Elle est repérée par un cador de son parti et nommée au cabinet du ministre du budget, où sa réputation se fait. On la considère comme efficace mais aussi comme quelqu’un qui prend ses responsabilités, mais surtout comme un véritable bourreau de travail.



A l’occasion d’un remaniement gouvernemental, elle est propulsée au rang de secrétaire d’Etat à 28 ans. Son franc-parler, son joli minois en font la coqueluche des médias, qui adorent l’interviewer sur le perron de l’Elysée à la sortie du conseil des ministres. Elle est toujours disponible pour les journalistes.

Un an plus tard, après des élections présidentielles qui voient le président être réélu, la voilà nommée ministre du budget, là où elle a débuté sa carrière, mais cette fois, elle est en haut de la pyramide. Ses compétences et sa popularité lui permettent d’être promue au ministère de l’Economie après la démission de son prédécesseur, suite à un scandale. L’ex ministre de l’économie a trempé dans une affaire de relations extra-conjugales avec une jeune stagiaire. Aude n’a pas encore 30 ans.

Coqueluche des médias, elle est aussi chouchou du public. On la voit dans les magazines économiques et d’actualité, mais aussi dans la presse féminine et dans la presse people. Il y eu cette fameuse photo qui fit le tour du monde, où on la voit en robe de soirée, courte et décolletée. Aux USA, on la désigne comme la femme politique la plus sexy du monde.

Par contre, concernant sa vie privée, quasiment rien ne filtre. Elle est célibataire et on ne lui connait aucune liaison.

Jusqu’au jour, où un paparazzi réussi enfin la série de cliché qui peut faire très mal.

On voit Aude seins nus sur une plage des Caraïbes. Elle a une fort jolie poitrine qui fera le plus bel effet sur papier glacé, mais, il n’y a pas que ça … Aude est en compagnie d’une autre femme, dans la même tenue. Sur un des clichés, les deux femmes s’embrassent tendrement.

A la sortie des photos dans la presse à scandale, Aude contre-attaque aussitôt. Elle fera son coming-out sur un plateau télé. Oui, elle est homosexuelle, et alors ? Dans cette société du 21ème siècle, on est loin du temps où la morale réprouvait, ce n’est pas un crime.
Le mariage homosexuel existe depuis 15 ans. Elle est en couple avec Mélissa depuis plus d’un an, à aucun moment ça n’a gêné son action pour le pays. Ses compétences sont au service du pays. Non, elle n’a pas honte de ça. Et les français ne sont pas rétrogrades. C’est un peuple ouvert, le pays de la liberté et des droits de l’homme, depuis toujours.

Elle semble parler au français les yeux dans les yeux. Et ça fonctionne. Sa côte de popularité remonte en flèche. D’acerbes ou ironiques, les commentaires de médias redeviennent positifs. La presse suit le mouvement.

A l’occasion d’un énième scandale politique, le gouvernement est à nouveau remanié. Aude est une des rares à ne pas avoir trempé dans une affaire de comptes aux Iles Caïmans au gouvernement, dans son parti et dans le microcosme politique en général.

Le président (pour sauver sa tête surement) la nomme première ministre et lui demande de consti un nouveau gouvernement.

Elle accepte le poste. A seulement 31 ans, la voilà au sommet de l’Etat quasiment. Réforme après réforme, orchestration de sa séparation avec Mélissa, Aude se joue des médias et à toujours l’opinion publique dans sa poche. Le poste de premier ministre est un poste à risque. En général c’est le fusible qui saute. La personne qui va être impopulaire. Si le président l’a nommé, c’est avant tout parce qu’il n’avait pas grand monde sous la main, mais aussi, parce qu’elle lui faisait peur aussi. Mais ça ne marche pas. Aude reste populaire. Sa côte grimpe dans les sondages d’opinion quotidiens.

Un an plus tard, c’est le choc. La nouvelle vient de tomber, le président est mort. Crise cardiaque.

Aude est propulsée par son parti candidate.

Après une campagne compliquée (ses adversaires ne lui feront aucun cadeau), Aude arrive en tête du premier tour. Son principal adversaire la talonne. Rien n’est gagné. Le débat télévisé d’entre-deux-tours sera décisif, comme souvent. Aude a fait bonne figure, elle a marqué les esprits, les français semblent la suivre.


Aude s’engouffre à l’arrière de la berline avec Audrey sa responsable de communication. Les flashs crépitent, les caméras tournent.

Aude rompue à ce genre d’exercice, dit quelques mots quand les micros se tendent, affiche un sourire rayonnant et lorsqu’elle monte dans la voiture remonte légèrement sa robe au-dessus du genou afin de découvrir une partie de sa cuisse, comme si c’était involontaire. Elle est sure que cette photo sera demain à la une. Un dernier sourire avant que le garde du corps ne ferme la portière.

Audrey tapote à la vitre qui sépare l’arrière de la voiture et dit à l’attention du chauffeur et du garde du corps qui a pris place devant :

- A Matignon …

Et pour Aude :

- Il faut qu’on suive l’évolution des sondages
- Non, dit Aude. Je suis crevée. J’ai besoin d’une pause. On verra ça demain !! A la maison plutôt.
- Vous êtes sûre ?
- Oui Audrey, tout ça pourra attendre demain matin, j’ai besoin de me décontracter et de décompresser, tu vois ce que je veux dire ?
- Oui … Je vois ! Comme vous voulez Madame La Ministre
- Charles à la maison donc, dit Aude au Chauffeur, avant de refermer la vitre de séparation.

Le convoi démarre et prend la direction de la banlieue ouest. Après une demi-heure de trajet, la berline de la première ministre pénètre dans un parc où se trouve la villa d’Aude cachée à la vue de tous.

La berline arrête au bout d’une allée devant la villa. Le responsable de la sécurité sortit de la voiture de devant dans le convoi donne déjà des ordres aux gardes du corps. La villa est mise sous black-out. Les journalistes et les paparazzis vont certainement tout faire pour avoir une image.

Aude et Audrey descendent de la voiture et gravissent les marches vers l’entrée de la villa. En haut du perron, Aude se retourne, juste histoire de donner un bon cliché aux paparazzis surement cachés aux alentours. Le garde du corps reste devant la porte, lorsqu’elle entre à l’intérieur, enfin à l’abri des objectifs :

- On y va tout de suite Audrey !
- Je vous suis Madame la Ministre

Audrey est une jeune femme châtain de 28 ans, au service d’Aude depuis sa nomination à Matignon.
Ses conseils en matière de communication ont toujours été avisés. Au fil des mois, elle est devenue sa principale conseillère.

Aude ouvre une porte et s’engage dans un escalier qui semble descendre vers le sous-sol, Audrey est sur ses talons.

Elles arrivent sur un palier faiblement éclairé sur lequel s’ouvrent deux portes. Aude pénétre dans la porte de gauche, Audrey dans celle en face.

Aude se retrouve dans ce qui est une cabine de quelques mètres carrés. De la moquette rouge au sol, un tabouret et un porte manteau sont les seuls ornements. Une des parois est vitrée. A priori la lumière est éteinte derrière la vitre, on ne voit rien de la pièce contigüe. Une autre paroi est occupée par la porte par laquelle elle est entrée. Une autre porte est située en face, qui s’ouvre sur la pièce derrière la vitre.

Aude baisse la fermeture éclair de sa robe et la fait tomber à ses pieds. Elle l’accroche au porte-manteau avant d’ôter ses chaussures et de baisser ses collants noirs et sa culotte en même temps. Elle dégrafe son soutien-gorge et libère sa poitrine. La ministre est nue. Elle tâte son ventre à la recherche du moindre bourrelet. Rien, elle a toujours un corps parfait, ventre plat, seins arrogants. Pour l’été, il faudra qu’elle fasse semblant de se faire prendre à défaut par les paparazzis en monokini, histoire qu’une photo d’elle topless fasse la une des journaux de la planète. Elle fera semblant de s’offusquer, condamnera, s’en prendra aux médias et aux reporters peu scrupuleux, mais, on parlera d’elle.

Aude ouvre la porte opposée à celle par laquelle elle est entrée dans la cabine et entre dans la salle.

Elle est cueillie par une gifle en pleine figure. Surprise, elle pousse un petit cri.

La lumière s’allume et elle se trouve en face d’Audrey.

Sa conseillère en communication est vêtue d’un corset en cuir, d’une mini-jupe en cuir aussi, et de bottes qui lui arrive sous le genou. Une cravache est glissée dans une des bottes. Elle est magnifique ainsi. Aude, la joue toujours brulante sous l’effet de la gifle est subjuguée. Les deux jeunes femmes se trouvent dans une salle décorée de rouge et de noir. Un fauteuil est le seul ameublement, avec une table où sont étalés des cravaches, des martinets, des pinces et toutes sortes d’autres accessoires. Une croix de Saint André est fixée sur le mur du fond :

- Tu en as mis du temps espèce de connasse, lui dit Audrey d’un ton autoritaire
- Oui, excusez-moi, Mademoiselle
- Toujours à quémander des excuses ! A genoux dépêche-toi !

La première ministre s’exécute et se met à genou :

- Et tu n’as même pas mis ton collier de chienne ?
- Euh, non, Mademoiselle, je ne l’ai pas trouvé …
- A quatre pattes et vas chercher ton collier

Aude se déplace à quatre pattes à travers la pièce la recherche du fameux collier.

- Dépêche-toi. Mais qui m’a donné une conne pareille, ce n’est pas possible ! exulte Audrey en bottant les fesses d’Aude.

Aude aperçoit le collier au pied de la table :

- Je l’ai Mademoiselle, je vous l’apporte …
- Pas comme ça, dans ta bouche. Tu me l’amène dans ta bouche. Tu es une chienne, tu te déplace comme une chienne et tu agis comme une chienne.

Aude amène le collier en cuir clouté, serré entre ses dents à Audrey à quatre pattes. Elle le dépose aux pieds de sa maîtresse.

- Bien à genoux, les mains sur la tête, je vais te mettre ton collier

Elle lui passe le collier de cuir autour du cou. Puis Audrey attache grâce à un mousqueton une laisse à un anneau sur le devant du collier :

Après son embauche au ministère, la conseillère en communication, est rapidement devenue l'amante de la ministre. Elles étaient bien sur très discrètes, même si un jour, elles avaient faillit se faire surprendre par un photographe, alors qu'elles "étaient toutes les deux dans un jacuzzi d'un palace de Singapour, accompagnées de deux jeunes call-girls asiatiques.Elles s'en étaient sorties de justesse. Aude au fil du temps avait dévolié à Audrey ses penchants pour la soumission. Audrey d'amante était devenue la dominatrice de la ministre.

- Comme tu n’es pas été une chienne bien éduquée que tu ne portais pas ton collier en entrant ici je suis dan l’obligation de te corriger. Tu vois, ce n’est pas par gaieté de cœur, que je vais le faire, mais les chiennes comme toi ne comprennent que ce langage-là. Tu comprends ?
- Oui Mademoiselle
- Je pense que vingt coups de cravache devraient te remettre les idées en place. C’est pour on bien en fait.
- Comme vous voulez Mademoiselle
- J’ai très envie de te gifler à nouveau, mais je ne peux pas trop. Demain, tu vas passer à la télé, tu dois être toute belle et toute mignonne pour ça. Par contre, ton cul, pas de problème. Il va prendre et même cher, crois-moi. Demain sur le plateau télé, ton cul va te bruler et tu penseras à moi et à ma correction.
- Oui Mademoiselle
- On n’est pas au ministère ici, où les larbins rampent devant toi. Ici, c’est toi qui rampe, qui joue la lèche-botte. Vous savez faire ça, vous les politiques, lécher les bottes ?
- Oui Mademoiselle
- Eh bien tu vas être servie, mes bottes tu vas les lécher et pas qu’un peu. Tu seras aussi une lèche-cul par la même occasion. Tu sais faire aussi. Tu es plus lèche-botte ou plus lèche-cul ?
- Lèche-cul Mademoiselle …
- On ne va plus rigoler dans un instant, je vais te rabaisser, t’insulter. Tu vas subir les derniers outrages, je vais te faire mal. Il va y avoir de la sueur, de la bave, des larmes, du maquillage qui coule …

Audrey saisit Aude par sa chevelure blonde et l’amène sans ménagement près de la table. Elle la fait se pencher en avant, s’allonger sur le plateau et dresser ses fesses. Un premier coup de cravache la cueille. Aude pousse un cri aigu :

- Vas-y, lâche-toi, petite catin. Tu as le droit de crier, de te plaindre. Je veux d’entendre pleurnicher.

Deux coups rapides et encore plus forts la cingle. Les premières larmes coulent sur les joues d’Aude :

- On a dit 20 coups, il me semble. Je vais prendre mon temps. Je vais incendier tes fesses, puis tu lécheras mes bottes. Ensuite, je t’attacherai et je placerai sur toi toutes sortes de pinces. Peut-être qu’après, je te travaillerai à la cire chaude, nous verrons. Puis, je réveillerais l’incendie sur tes fesses avec un martinet cette fois. C’est pour mieux te préparer pour la sodomie au gode-ceinture que je te réserve. Enfin, si j’ai envie de faire pipi, je me soulagerai sur ton joli minois. La séance sera alors terminée … peut-être …

Audrey tiendra son programme et rajoutera même quelques petites choses non prévues.

Vers 3 heures du matin, Aude se retrouva sur le sol dallé et froid, complètement épuisée, le corps meurtri et souillé.

Audrey se pencha vers elle:

- C’est terminé, je vais vous aider à vous relever
- Merci Audrey, bravo pour la séance, tu n’y es pas allée de main morte. Mais tu sais ce que j’aime …

Aude rejoignit encore un peu chancelante sa cabine. Une douche, quelques heures de sommeil et demain elle sera fraiche et pimpante. Elle aura du mal à s’assoir, certes, mais pour le reste ça ira !

En se rhabillant, Aude ignorait une chose. Audrey dans l’autre cabine était en train de retirer un petit disque d’une caméra haute précision posée derrière le miroir sans tain. Toute la séance avait été filmée. Demain, la presse à scandale aura la copie du disque entre les mains.

Audrey serait loin avec un joli magot.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!