La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1173)

La Marquise esclave – (suite de l'épisode N°1170) -

J’avalais mon repas avec avidité, et retrouvais plus tard avec bonheur mon Cachot pour une bonne nuit de sommeil… Régulièrement, quand Son emploi du temps chargé le Lui permettait, le Maître m’ordonnait de venir le rejoindre dans Son bureau. A chaque fois que je me désempalais de ma chaise armée de ce gros gode vertical, je retenais de justesse un gémissement de plaisir. Très souvent, pour ne pas dire toujours, des traces de mouille maculaient la chaise tout autour du sexe factice. Je ne devais pas le faire attendre, mais dès que je devais retrouver mon poste, je devais commencer par nettoyer ma chaise avec ma langue, à genoux, les mains dans le dos. Et je n’avais pas intérêt à en laisser une trace. Parfois le Noble exigeait, juste avant que je ne m’enfonce de nouveau sur le gode, de vérifier l’état de ma chaise, et si jamais des traces de souillures y étaient restés, j’étais sévèrement sanctionnée !

Donc le Châtelain me faisait régulièrement venir à Ses pieds pour les préparatifs de notre mariage. Le rituel était toujours le même. Je venais me prosterner à Ses pieds, à la perpendiculaire par rapport à Lui, ma tête devant Ses pieds mais le visage tourné vers le bureau, non vers Lui. Au bout d’un temps variable, passé dans le silence, Il posait doucement mais avec fermeté Son pieds sur mon visage, et je ressentais alors tout particulièrement Sa puissante Dominance sur moi, mais aussi Son pouvoir absolu, mon appartenance totale ! Sans jamais me faire mal, Il appuyait toujours, et je me sentais vibrer, heureuse d’être simplement à ma place. Quand Il retirait Son pied, c’était pour que je puisse tourner ma tête vers Lui, et je me retrouvais avec Sa chaussure toute proche de mes lèvres. Je devais alors, sans quitter ma position, tendre le cou, pour pouvoir y déposer un baiser, avec reconnaissance et dévotion. Ensuite, Il claquait des doigts et je venais à genoux entre Ses cuisses.

Il était assis au bord de Son confortable fauteuil de bureau en cuir, et je savais ce que j’avais à faire. Avec douceur, je défaisais la boucle de Sa ceinture, déboutonnais le bouton, puis ouvrais la fermeture éclair. Je baissais Son sous-vêtement, en sortant avec une grande douceur, et une profonde envie et dévotion, Sa noble Verge qui ne demandait qu’à pointer fièrement vers le plafond, et Ses bourses bien pleines, prêtes à être vider. Parfois Il me repoussait légèrement, le temps de refermer le bouton de Son pantalon au-dessus de Son sexe pour ne laisser dépasser par l’ouverture de la braguette que Ses deux grosses couilles et Sa queue dressée…

D’autres fois, c’était le contraire, il baissait jusqu’à Ses chevilles, pantalon et caleçon et je léchais alors avec gourmandise chaque testicule, passant entre elles, allant aussi près de Son anus que Sa position sur le fauteuil me le permettait. S’Il faisait en sorte que cela soit possible, ma langue venait le titiller, y entrant, le léchant sur toutes Ses parois internes comme Il adore quand Il est en position couchée et qu’Il m’autorise à user de mon appendice buccal pour Lui prodiguer du plaisir à Son antre anal. Puis je revenais vers Son magnifique sexe dressé, remontant jusqu’à Son gland violacé. Si une perle pré séminale se présentait, j’avais l’autorisation de le regarder quelques secondes dans les yeux, le temps d’une demande d’autorisation muette de ma part. S’Il me donnait Son assentiment par un signe de tête silencieux, tout doucement, pour en faire durer le plaisir, je venais happer cette goutte, avant de téter le bout de Sa verge. Enfin, je la prenais en bouche, glissant lentement mes lèvres dessus jusqu’à ce qu’elle soit enfoncée jusqu’à la garde en gorge profonde.

C’était Ses ordres de prendre mon temps par des va-et-vient lents ou plus ou moins rapides jusqu’au moment où Il prenait alors de nouveau les rênes, appuyant sur ma tête pour s’enfoncer aussi profondément que possible. Ensuite, Il me la maintenait et lui imposait le rythme qui Lui plaisait, me baisant ainsi virilement la bouche, me prenant pour Son plaisir à Lui, sans s’occuper du mien ! Que cette phrase est étrange, finalement….
Le plaisir d’une esclave étant de satisfaire le Maître et de Lui en apporter, qu’il était évident que je ne pouvais qu’en éprouver de mon côté ! Il me baisait donc, imposant Son rythme, jusqu’à ce qu’Il gicle selon Son bon Vouloir de m’honorer de Sa semence au fin fond de ma gorge, me maintenant la tête en une gorge profonde, un coït buccal que nous apprécions tant tous les deux. Je le nettoyais consciencieusement ensuite, jusqu’à ce qu’Il claque de nouveau des doigts m’annonçant qu’Il avait à me parler de notre mariage. Je savais que dans ces cas-là, j’avais le droit de choisir entre la position à genoux, fesses sur les talons, ou assise en tailleur, dans tous les cas, les mains posées sur les genoux, paumes vers le ciel.

- Bien Ma chienne ! Il faut que nous avancions sur les préparatifs de notre mariage. As-tu pensé à des couleurs, à un thème, déjà ?
- Maître, si Vous le permettez, j’avais en tête trois choses. Le bleu pour Vous représenter, la Noblesse, la sagesse, la sécurité, la vérité, et le fait que ç’est Votre couleur préférée. La mienne, avant d’être à Vos pieds était le rouge, la passion, la sexualité. Et l’or, parce que cela représente la richesse, le faste… la fécondité…

En disant ce dernier mot, je rougissais. Nous n’avions jamais abordé ce sujet. Mais si j’avais déjà deux magnifiques petites filles, je ne pouvais m’empêcher de penser à un petit être qui aurait uni dans son cœur les deux nôtres… Le Châtelain sourit, mais ne répondit pas immédiatement. Quelques secondes s’écoulèrent.

- Ton choix de couleurs me convient parfaitement ! Appelle Fabien pour qu’il accorde ces couleurs aux faire-part. Pour ta tenue, je te laisse libre choix ! À un impératif près : Tu dois avoir une tenue classique correcte pour la ‘dite société normale’ relative à la traversée du village mais aussi pour le mariage en mairie soit donc une très belle robe de mariée au budget illimité, alors tu choisiras celle qui te fera envie et ne regarderas pas à la dépense.
.. Et une autre tenue pour la célébration en la Chapelle du Château, qui se fera uniquement parmi les gens de notre monde D/s. Tu as un crédit également illimité pour tous autres achats en général relatif à notre mariage ...

En disant cela, Il me caressait tendrement la joue, en me regardant droit dans les yeux. Nous restâmes un long moment ainsi, nos âmes se parlant sans qu’il fût besoin de prononcer un seul mot. Nous étions si heureux. Nous prenions énormément de plaisir à préparer ce qui serait sans conteste le plus beau jour de notre vie ! Il n’avait pas répondu à la question que j’avais sous-entendue. Je souriais intérieurement. Tout venait à point à qui savait attendre, et je savais que le jour où Il le déciderait, Il m’apporterait la réponse ! Le Maître ne laissait jamais sa place à l’homme amoureux, et c’était comme cela que nous étions vraiment heureux, car toujours nous-mêmes quoi qu’il arrive ! Il mit fin à ce moment de communion silencieuse par un doux baiser, avant de claquer des doigts en m’indiquant avec l’index la direction de mon bureau pour que je me remette au travail. J’envoyais immédiatement nos choix de couleurs à Fabien pour nos faire-part. Il me renvoya une maquette que le Noble valida, très heureux de ce qu’Il pouvait en voir. Le texte écrit en lettres d’or, le fond bleu et le cadre rouge. Il avait même poussé son œuvre en ajoutant de fins traits dorés sur différents détails de la photo. Il y avait deux types de cartons à envoyer. Une partie était pour les invités qui n’assisteraient qu’à la cérémonie civile, n’étant pas de notre monde, l’autre pour ceux qui assisteraient également à la célébration religieuse…

Le lendemain, j’avais ma journée de libre pour choisir ma tenue. Le Maître, s’Il ne m’avait pas imposé un modèle en particulier, m’avait tout de même donné une liste de magasins. J’avais passé une partie de la nuit à réfléchir à ce que je pourrais porter, que ce soit pour la mairie ou la Chapelle. Pour la première partie du mariage, la partie civile, je décidais de voir ce que je verrai dans les magasins, mais ce serait une robe de mariage classique et afin de Lui plaire, je choisirai la plus belle.
Pour la seconde partie, devant notre communauté D/s, j’avais envie de marier les deux côtés de notre relation, le symbole du mariage classique entre amoureux, et ce que nous étions profondément avant tout… Je voulais faire honneur à mon futur mari, qui restait avant tout le Dominant à qui j’avais offert ma vie depuis un moment déjà. Et en pensant à Lui, une évidence s’imposa à moi ! Je devais porter la toute première robe qu’Il m’avait offerte ! Une robe bleue, très courte, dont le corsage comprime ma poitrine, avec un décolleté qui permettait aisément de la sortir et la laisser ainsi à disposition… ce qui pourrait me permettre de porter des pinces à sein. Les couleurs étant, bleus, rouge et or, je choisirai celles qui étaient en or avec les grelots rouges. Les manches étaient faites chacune de deux voiles reliés en deux points, un aux épaules, l’autre aux poignets. Je pourrais également garder les gants que je porterai certainement à la mairie. Cette idée me plaisait bien… Après tout, il fallait que notre mariage nous ressemble… Cette robe avait été le premier pas de Son emprise qui s’étalait sur mes actes quotidiens, pouvant passer pour insignifiant, mais qui pour moi avait tant représenté !

Très vite, dans ma vie vanille j’avais souhaité pouvoir exécuter Ses exigences de manière visible, sans pour autant que cela puisse m’être nuisible vis- à-vis de mon mari. Et le renouvellement de ma garde-robe en avait fait partie. Je m’endormais le sourire aux lèvres, pensant et au passé, et à cet avenir qui se profilait, et qui je le savais, serait si heureux ! … Le lendemain donc, j’avais l’autorisation de sortir du Château, mais je devais me débrouiller par mes propres moyens. Il y avait un arrêt de bus à 1 km du Château sur la départementale à un lieu-dit. Le Maître m’avait choisi pour cette sortie un short bleu, court, et un débardeur tout simple, de la même couleur, et une paire de baskets, sachant que j’aurai à marcher pas mal dans ma journée. Je trouvais, posé à côté des vêtements que je devais porter un boitier que j’ouvris. Dedans, il y avait le lush que Fabien nous avait offert. Il n’y avait pas de messages, mais je savais ce que je devais faire, et avant d’enfiler le short, je plaçais l’objet connecté à l’entrée de ma chatte et appuyais doucement. Il n’eut aucun mal à entrer et à se placer au fond d’elle. J’avais été réveillée de bonne heure par Walter, pour que je puisse me préparer et prendre le premier bus de la journée. Il y avait une autre personne qui attendait. Même si cela faisait longtemps que je n’avais pas eu à l’appliquer, je n’avais pas oublié une des règles reçue quand je vivais encore loin du Château : Si je devais prendre un transport en commun, je devais attendre que les autres passagers soient montés, et rester debout, ne surtout pas m’asseoir. Je respectais donc cette Exigence, même si après avoir marché, et vu l’heure matinale, je n’aurai pas été contre le fait de m’asseoir surtout à la vue de tous ces sièges libres. Environ cinq minutes après que le véhicule ait de nouveau démarré, je reçus un texto du Maître :

« Ma chienne, je vois que tu as obéi à cette ancienne règle qui est effectivement toujours d’actualité. Je te félicite, et t’autorise à poser tes fesses de chienne, juste derrière le chauffeur. Je ne pense pas qu’il soit utile de te préciser dans quelle position ! » ( Et écrit en plus petits caractères) « Bon shopping Ma chérie, J’ai hâte de te voir le jour J dans la tenue que tu auras choisie ! Je t’aime ».

Ce message me fit chaud au cœur ! J’étais heureuse de ne pas avoir oublié cette règle ! Je prenais le siège que le Maître m’avait indiqué, mettais mes mains dans le dos et écartais bien les cuisses. Je vis que le chauffeur regardait dans un petit rétroviseur qui lui donnait vue sur moi, et je baissais la tête, ne doutant pas que c’était celui-ci qui avait prévenu le Noble de ma conduite. Je supposais donc que si je n’avais pas respecté cette règle, j’aurai certainement été sanctionnée comme je l’aurai mérité. Soudain je sentis de puissantes vibrations en moi. Monsieur le Marquis d’Evans devait avoir actionné depuis son téléphone l’œuf vibrant qui se trouvait en moi. Très vite, ma respiration changea. Cet œuf commandé à distance avait une sorte de queue qui venait appuyer sur mon clitoris, et ces vibrations réveillaient la chienne en chaleur que j’étais, mais qui en condition de sortie seule s’était mise en veille. A un moment où la vibration se fit plus puissante je relevais d’un coup la tête, surprenant le regard amusé et lubrique du chauffeur de bus qui me regardait aussi souvent que possible...

(A suivre …)

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