Hélène, Livrée , Deuxiéme Partie

Livrée. 2éme partie

Deuxième partie.

Je trébuche, mes jambes me lâchent, je tombe, un bref instant je sens une traction sur l’anneau de mon crane. Je panique, je vais être pendue.

Mes jambes me lâchent…
Mais mes pieds ne touchent plus le sol, je suis soutenue à la taille, je ne suis plus tirée vers le haut. Je ne sais combien de bras me portent, je suis en apesanteur.
Autour de moi, j’imagine mes trois bourreaux qui me soulèvent. Non pas trois, mais quatre, je reconnais la douce odeur naturelle de mon Pierre adoré. Il s’est joint à eux pour me supplicier. Merci mon chéri.
Un clic, ma tête retrouve sa liberté, je la laisse aller, supportée par ma minerve. Deux autres claquements, et mes mains sont déliés. On libère mes épaules des liens qui les maintenaient en arrière. On m’allonge sur une couche moelleuse. Je me repose avant mon épreuve suivante.

Pierre

Les trois hommes font tomber leurs slips, un des costaud tire au milieu de la scène un banc de musculation, et s‘installe, le mat dressé. Les deux autres se dirigent vers la femme allongée



Hélène

Je viens à peine de commencer à récupérer qu’on s’occupe de moi
Mes cuisses sont écartées, je suis fouillée, une traction sur la ficelle, je sens les picots des boules frotter sur mes petites lèvres. Mais on ne libère pas mes seins
On me roule sur le ventre, on crochète le leurre qui occupe mon anus. On tire. Mon œillet s’ouvre, me libérant de l’encombrant objet. Un court instant, je sens comme un courant d’air dans mon intimité la plus profonde.
Mes trois orifices sont maintenant disponibles. D’un coup, je réalise ce qui m’attend. Je vais être livrée à ces trois hommes. On me menotte à nouveau. Puis je suis assise et soulevée, une main sous chaque cuisse, et deux dans le dos pour me maintenir.

On me porte, puis doucement on me fait descendre. Un contact dur sur mon anus.

Je me crispe. Je me débats, moi qui aime tant que mon chéri me pénètre par là. Mais tout en moi refuse la sodomie par un autre.
On me soulève, des doigts fouillent ma chatte, et y récupère ma mouille, ces mêmes doigts lubrifiés forcent ma rosette et m’écartent. On présente à nouveau mon orifice le plus étroit au Priape dressé.

Lentement, le gland durci fraie son chemin dans ma chair. Je pleure, pas de douleur, mais de désespoir. Pourquoi ai-je voulu ce partage. Pourquoi lui ai-je demandé de me livrer.
Mon sphincter a cédé sous la force brute. Je suis empalée.
Mon sexe est aussi sollicité, une bite de belle taille s’y introduit. Je suis résignée, je m’abandonne à cette double pénétration. Les deux vits s’agitent en rythme. Mes seins sont secoués, la chaine les reliant tirent sur mes tétons, mais je ne sens presque rien, je suis comme anesthésiée
En bas, aucun plaisir, je ne ressens que des frottements dans le bas de mon corps. Je n’arrive pas à me détendre.

Une main ferme s’empare de ma natte et me tourne la tête, une queue passe dans l’anneau qui me bâillonne. Un chibre imposant glisse entre mes mâchoires et pousse jusqu’à ma glotte. J’hoquète.
Il se retire, j'essaie de le caresser avec ma langue, par en-dessous. Il débouche.
Je respire un grand coup, mais mon répit est de courte durée. Il m'embouche à nouveau
Le bâillon m’empêche d'aspirer, de sucer, de lécher. Mes qualités de fellatrice ne me servent à rien.
En bas, au moins, je peux contracter mes muscles intimes et mon sphincter. J'ai l'illusion de participer.
Mais en haut, je ne suis qu'un trou, dans une tête en plastique, un accessoire de sex-shop, qu'on manipule par les liens de mon harnais.
Ils me besognent, mais je ne connais nulle sensation agréable. Pourvu qu’ils prennent vite leur plaisir. Je ne suis qu’une chair molle, dans un sac de latex.
Je ne sais pourquoi, mais je sens la verge qui occupe mes lèvres palpiter contre ma langue.
Le jet puissant frappe ma luette. Je tousse, expulsant une partie de la liqueur de mon envahisseur. Mon emboucheur se dégage,
Il se recule, me laissant aspirer une grande goulée d'air.
Pourvu que les deux autres prennent vite leur plaisir et qu'on en finisse.


Pierre

Hélène est ballottée comme un sac de viande entre les trois colosses. Elle est épuisée, trop tendue, elle ne jouira pas.
Je me lève, et me dirige vers le quatuor. Le lutteur qui a occupé sa bouche se recule. Je me penche vers sa joue, je la caresse de deux doigts, et je murmure à son oreille.

Hélène

Une main fraîche effleure ce qui reste de mon visage.
On dénoue mon bâillon. Je referme ma bouche, je fais jouer les muscles de mes joues, je profite de cette mobilité retrouvée.
Une oigne d’acier s'empare de ma queue de cheval et me tord la nuque.
Je ressens la ferme pression d'un gland contre mes lèvres closes, je gobe une goutte filtrant du méat de mon violeur.
Je reconnais ce goût délicat. C'est mon Pierre qui me sollicite. Je l'avale, plus qu'il ne me pénètre. Je creuse mes joues, je le veux.

Un murmure :

- Ma beauté, rappelle-toi la machine.

D’un coup, ma chair redevient tonique, Derrière mes yeux fermés, la vision de la machine et de ses deux leurres, se superpose à l'image mentale des deux costauds qui me prennent.
Je les accueille avec bonheur. Mes muscles se resserrent autour des vits qui me pénètrent.
Je ne suis plus une poupée pantelante, mais une partenaire exigeante, avide de leurs efforts.
Dans ma tête, les rôles s’inversent. Du rôle de victime, je passe à celui de grande prêtresse de mon propre sacrifice.
Je me concentre sur la verge de mon seigneur, laissant mes autres orifices en pilotage automatique.
J'aspire violemment le gland de mon amant. Il n'y résiste pas, il part. Il me remplit la bouche dans un spasme violent. Au même instant, une onde de chaleur parcourt mon bassin, rejointe par celle émanant de mon rectum.


S’en est trop, je pars.....

La lumière perce doucement à travers les volets de notre chambre. Je me réveille seule dans notre lit.
Je me retourne, le coté de Pierre est vide. Je n’aime pas quand il n’est pas là au réveil. Je rapproche son oreiller, et j’y enfouis mon visage. Lentement, je retombe dans ma torpeur. Les images floues de la fin de la soirée filtrent devant mes yeux clos.

Je me souviens de bras musclés qui me portent à travers les couloirs et me dépose sur une table de massage.
Des mains féminines m’épluchent de mes parures en latex, ma cagoule s’envole, on me débarrasse de mes pinces et de mes bracelets.
Je suis nue, mon corps est libéré de toute contrainte, même ma natte est dénouée, ma chevelure est lâchée et peignée. Je garde mes yeux fermés.
On passe sur mon corps une éponge imprégnée d’eau et d’huiles essentielles.
Je sens l’odeur familière de mon maître. Un linge doux et odorant débarrasse mon visage des souillures de mes pleurs, et de ma sueur. Je tends la main. Je ressens la poigne à la fois ferme et douce de Pierre. C’est lui qui me débarbouille.
Après le nettoyage, vient le moment des soins. On s’occupe de mes seins. On étale une huile de massage aux fragrances délicates. On me masse des pieds, jusqu’au cou. Un doigt coquin s’attarde sur mon bouton, d’autres phalanges fouillent mon sexe. Je plane.
On me retourne, nettoyage en douceur, puis le massage reprend : pieds, chevilles, mollets, cuisses.
Une deuxième paire de mains s’empresse sur mes fesses douloureuses, puis un index fureteur s’introduit dans mon petit trou martyrisé. Tout en douceur, un majeur le rejoint et travaille mon oignon dans un mouvement circulaire.

- Laissez, Pierre, je vais m’occuper d’elle.

Je reconnais la voix de Marianne. Les doigts coquins m’abandonnent. Puis mes fesses sont ouvertes à deux mains. Un filet de salive sur mon anus, puis des lèvres féminines se plaquent sur mon anneau sacré.
Elles se ventousent à mon muscle et l’aspire, ses dents le mordille doucement. Je gémis doucement.
Ma bouche est légèrement entre-ouverte. Une langue s’y glisse. Mon seigneur m’embrasse avec douceur et passion. Je lui réponds en mêlant nos salives.
A l’autre bout, une autre langue viole ma rosette, et s’agite dans mon conduit anal. Je suis stimulée par les deux trous. Je flotte, je vole dans un nuage. J’adore cette double stimulation. Je me noie, balayée par cette douce jouissance. Le néant

Dans un demi-évanouissement, j’entends la voix de Christine.

- Mesdames, Messieurs, il est temps de mettre la viande dans le torchon et de rendre cette pauvre petite chose à son amoureux.

Je fais exprès de garder les paupières closes pour me concentrer sur les sensations de mon corps.
Je suis roulée, emballée, dans une grande couverture toute douce. On me porte. Je sens la caresse de l’air frais sur mon visage, mes cheveux s’agitent doucement dans une brise nocturne.
Je suis allongée sur le siège passager du 4X4, un léger baiser de Christine. La portière se referme. La voiture démarre, nous passons la porte du domaine, je m’endors.



La présence de mon chéri me sort de ma somnolence. Il vient de déposer un brunch copieux sur la couette.

- Ma belle, il est plus de deux heures, tu as faim ?
- Tu es un ange, montre voir ce plateau. Fais-je en m’asseyant. Puis me rendant compte qu’il est en jean et chemise, j’ordonne :
- A poil, mon amour, déshabille toi et viens contre moi.

Je me love contre mon homme en tenue d’Adam.

- J’ai mal partout, surtout à mon petit cul, tu crois que tu pourras encore me prendre par derrière, sans me faire mal.
- Je serai un ange de douceur, ma beauté. Et puis l’amour platonique ne nous fera que du bien.
- Platonique, pas question, j’ai un beau cul et je ne veux pas qu’il me serve qu’à m’asseoir.

Je me colle à lui.

- Marianne était là, c’était une des soubrettes qui m’ont préparée, et chouchoutée après.
- Oui, je sais, elle a bien pris soin de toi.
- Mais elle m’a semblé triste. Son partenaire n’a pas l’air très gentil. Complété-je.

Petit silence.

- Mon seigneur et maître, retrouve la, s’il te plaît, fait le pour moi.

Je ne le savais pas encore, mais j’allais revoir Marianne, mais pas comme je m’y attendais…

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