Amline , Déboires Et Fantaisies

Amline, déboires et fantaisie

Simon , usé par sa journée de travail dans la ville de Tannat, eut peur de sortir de sa voiture quand il vit un remu- ménage effrayant sur le devant de chez ses voisins. Une bonne femme criait à la fenêtre de sa chambre sur un type en bas , qui la regardait et se défendait . Simon entendit des injures à travers la vitre fermée. Une seconde femme se mit à criser , par la fenêtre du premier de la maison d’à côté. Puis un type sortit en claquant la porte , se mit à parler avec les mains , de manière agressive et menaçante. Un gros observait sur les marches d’une bâtisse d’ en face . Un scooter passa lentement et le pilote jeta un œil sur la présumé tragédie. Puis un gars sur un vélo fit de même. De l’ opposé , des voitures passèrent sans y prêter d’ intérêt. La femme qui criait était Karine , bien foutue , sympa , un peu trop pétasse mais droite dans la vie. Le coupable l’ air un peu kikos , en veste de cuir noir et jeans ,en bas sur la route , entre des autos garées était un inconnu pour Simon, l’ autre gars qui sortait de chez Karine était son mec Jean- Luc , lui en jeans aussi et maillot blanc.
Karine gueula : espèce d’enculé ! Elle jeta de l’eau sur le type et lança un vase de verre que se brisa sur le bitume.
A vrai dire cette querelle n’étonnait que peu Simon qui avait constaté beaucoup d’agitation par le bruit qu’ il entendait, voilà maintenant quelques semaines de petites fiestas. Rires, musiques, guitares , pétarades et diner tard le soir animaient les soirées de la rue des Forges . Mais ça a du mal tourner, Simon hypothétisait une crise de nerf de Karine trop bourrée, un manque d’argent , des avances de l’ inopportun , Jean- Luc licencié…
-Arrête de me regarder comme ça ! cria Karine , et va te faire foutre ! gros con !Jamais je t’aurais cru comme ça … !

-Tu vas le regrettais Kadar ! attaqua Jean- Luc.


- Fils de putain lança ! encore Karine , outrée
-Qu’ est-ce qui t’a pris de frappé Amline ? Je veux rien savoir ! Trop furieux, Jean- Luc saisit Kadar par le bras , l’amena jusqu’ à sa voiture , dix mètres plus loin et le projeta contre.
-Barre-toi tout de suite ! ordonna Jean -Luc, barres toi ou je t’explose !
Puis il retourna vers Karine. Kadar ouvra la portière et fila.
Simon attendit encore que la scène s’apaise. Il vit Jean- Luc surveillait le départ de kadar, discuta avec Karine et Christiane leur voisine. Emmanuelle, leur petite fille , le rejoint. Cette petite famille venait d’ essuyer une ordure exceptionnelle. Karine rentra et laissa la fenêtre ouverte . Christiane suivit le pas et Jean- Luc , prenant Emmanuelle par la main s’ assit avec elle sur les marches de sa maison.
Le gros en face lança :
-T’as faillis lui en mettre une !
-Ca ! je voulais le faire puis j’ai voulu etre plus intelligent ! j’ aurais ptet mieux fait de le frapper !
- Il a fait quoi au juste ?
-Il a cogné Amline , la petite sœur de Karine. Ce type c’était un amant de passage apparemment, qui s’est servi dans son porte-monnaie. Quand Karine l’a menacé d’appeler les flics, il l’a frappé , la pauvre , en plein dans la figure ,cette nuit.
-Et qu’est-ce qu’il foutait là , il aurait dut taper la fuite, non?
- Apparemment il est venu récupérer sa guitare qu’ il avait oublié il y a trois jours. Mais Amline a appelé ce matin .
-Quel culot de revenir là ! Dit-il.
-- Hé bien il cherchait sa trempe !
-Il s’est excusé ?
-C’est peut etre ce qu’il voulait faire mais je veux rien savoir, ce con a merdé ! Allez, à plus !
-A plus Jean- Luc !
Puis il rentra avec la petite et ferma la porte .
Simon sortit de sa voiture, inquiet pour eux et gagna son domicile . Il s’assit dans son canape et alluma la télé . On était jeudi.
Il allait préparer son déménagement pour un petit appart sur les beaux- pins, lieu -dits de Tannat.
Ce beau jour de Juin s’annonçait pourtant bien. Il achevait juste son dossier de location cette fin d’après -midi . Il avait prévu de se rendre à l’agence le lendemain. Son boulot à mi-temps lui donnait quelques disponibilités qu’il savait organiser entre ses loisirs et ses obligations. Il y a un mois il fut embauché comme titulaire dans l’ équipe d’ ouvriers à Tannat , remplaçant ainsi Jean-Michel ,en retraite depuis le même jour, exerçant sa modeste profession d’ agent territorial avec Yundel Mour , Thierry Chevet et le nouveau collègue , employé en contrat déterminé , Jeremy ,un petit de 23 ans , tox et un peu voyou.
A 28 ans , Simon aurait su dégoter un plan. Il aurait baisé Steph , la secrétaire 33ans en Janvier .
Soit ! Mais personne ne l’ avait vu avec une fille depuis la seconde année de son emménagement à Biron . Apres 3 ans, sa solitude minait sa gentille petite frimousse de beau gosse. Avec l’accalmie, il se rappela juste que Steph l’ avait rembarré la semaine dernière . Son avance plutôt culottée prêtait à penser qu’elle n’ avait pas de désir pour lui. Le contraire se serrait vérifier par la science d’un acquiescement de la part de la jeune femme qui se réserva plutôt , après la fois de janvier , celle d’ Avril et ,à retrancher , déçue, ses invectives dans son foyer qu’ elle subissait autrement bien que son infime volage.
Evitant l’erreur grossière, Simon tenta Kandoo le site de rencontre pour la classe inferieure, les pauvres , faibles , en bas de l’échelle, les dépendants chevronnés d’un système, et cela apparemment contre nature trouvait-il car la franchise et l’équité n’ y étaient a priori pas de mise sachant que chance fut laissée à d’autre plus qu’à lui. Son raisonnement ne s’arrêta pas là , était- il jugé qu’ il n’ en subissez que le désavantage sans vraiment comprendre puisque la trame des faits qui en était issu n’ allait pas en sa faveur et contredisait son intention véritablement définie et juste.
Kandoo accompagnait la première erreur comme une seconde et détruisait incompréhensiblement son moral, mais bon , l’ espoir subsistait , le site pas cher parvenait parfois à un cadeau, comme un ilot de paix sous un bagne d’ emmerdeurs. Les profils défilèrent : Rose Blanche, Fille d’Amour, Belle Fée, Namoue, Mémodie… Toutes autant de jolies créatures que l’on pourrait en rêver . Il suffisait de trouver les mots justes et de savoir miraculer son propre feeling pour évoquer une once de confiance. Il y parvint parfois mais sans suite.
Il se tenta à Bisourose, chouettes photos, bien sapée , bien coiffée , le sourire pleine d’arrière- pensées défendues, 30 ans , vendeuse , pleine à craquée de hobbies et à son dire , de joie de vivre . Les petits paragraphes sont toujours agréable à lire. Il envois : hello comment allez- vous ? , Bien merci et vous … moi c’ est Merlyn ,vous êtes sur le site dans quel but ? Enchanté, moi c’est Simon, je cherche une amie pour un relation sérieuse… Ok , cool ,moi aussi .. . Le dial fut achevé non loin de là, sans raison , plus de réponse , rien qu’un blanc , sans sourire ni impolitesse. II progressa dans sa recherche journalière , Amina , le regard plein de tendresse , l’ air ouverte , aguichante , posée et riante. Il envois ; Bonjour, êtes-vous d’accord pour faire connaissance ? Je suis sûr de passer un moment sympa avec toi , réponds -moi vite biz… Il reçut Salut , puis plus de réponse. Qu-en conclure au bout de nombreux mois ?
Il laissa tomber, sur les nerfs et suivit la décision de se branler. Il ne pouvait faire autrement , la vue des femmes le stimulait à ce point . C’était comme ça, il y pouvait rien. L’envie montait sans etre vue et une fois au niveau maximum se retenir paraissait plus difficile que gravir le Puy Sancy à vélo. Il se connecta sur les cams girls et s’ astiqua la gourde pendant deux heures. Mais il ne juta pas.
Il se sentait bien comme ça, la queue plaine d’explosion prête à émettre.

La tentative kandoo du soir fut plus succesfull, il chatta avec trois filles sur les 11h ,une certaine CœurGros le dragua. Mais pas de rendez -vous ni de numéro.
Il arrosa ensuite ses draps.
Le lendemain après l’agence il vit Amline passer devant sa fenêtre. Elle rentra chez sa sœur et on entendit chamailler les sœurs. Elles pleurèrent même de cette situation énigmatique et malheureuse , si bien que Simon eut chagrin pour elles. Immobile, il resta dans le trouble et attendait de sortir pour happer Amline , lui dire bonjour et lui proposer son aide éventuelle.
Simon et Amline faisait partie du spectacle comique de Jean -Luc qui désespérait de voir sa belle-sœur se taper une dobe alors que le jeune Simon , même dans un autre monde pourrait remplir toutes les cases du parfait petit ami, compétent et altruiste , joyeux et bucolique , jovial heureux, répondant et bien élevé. Dans ses 29 ans, Amline présentait ses rancœurs de telle façon qu’ elle choisissait un type qui plaisait pas , sans raison car elle essuyait les conflits et les taches quasiment à chaque fois. Simon le savait, Il avait bien suivit sa petite histoire en écoutant et papotant avec la petite famille.
Il ouvrit franchement sa porte et inspecta le courrier dans la boite, rusé comme un lapin. Elle sortit et ils s’embrassèrent .
-Bonjour.
-Bonjour Simon, ça va ?
-Oui et toi ? tu as un grosse blessure dis donc !
-Oui, c’est l’autre raclure, saloperie de voleur, il m’a amoché, cet de catin !
-Tu as été à l’hôpital ?
-J’ai appelé les flics et les pompiers, ils m’ ont recousu l’arcade et soigné le nez. Je vais etre marqué pendant deux mois.
-C’est trop moche, quel batard.
-Il est venu hier ici, il a du culot, putain !?
-Oui, il voulait la guitare de sa famille et s’excuser, je crois…
-Il a pas eu le temps.
-Tant pis pour lui, il n’avait pas cas, qu’ il aille se faire foutre !
-Tu veux un café ? Ça me ferait plaisir.
Elle réfléchit et se décida :
-D’accord j’accepte.
Ils rentrèrent chez le jeune homme. Elle choisit alors un thé. Ils parlèrent deux heures, dinèrent ensemble et, libre et lasse de tout un gros bordel ,elle accepta aussi de mater des films en plaisantant avec Simon. Simon qui brulait comme les flammes de l’espoir eut envie de refreiner son désir de la séduire et lui proposa de dormir là mais dans son lit pendant que lui utiliserait le canapé .Il se dit que ça ferait bon genre de faire l’ homme qui tient ses distances , par respect. A une heure elle monta , crevée , les cheveux défaits et tiède. Il l’aida à monter les escaliers. Lui redescendit et se mis à poil dans sa couverture .
Puis, peu de temps après, il entendit Jean-Luc et Karine baiser, fortement, sans arrêter de crier, faisant couiner le sommier. Puis encore, c’est Amline qu’ il entendit se masturber. Elle gémissait, doucement dans une subtile fièvre sexuelle, sensuelle et soulageante . Tout cela l’attendrit, et plébiscita son érection . Son barreau aurait pu transpercer les murs en titane. Le vacarme des voisins cessa et entendit distinctement les gémissements d’Amline qui, même amoindrie par le choc de la nuit dernière dut départir un besoin trop lourd qu’ était celui de sa naturelle envie de baise.
Il l’écouta orgasmer, elle le toucha sans le vouloir, lui qui dans son fauteuil devait dormir à point fermé. Il tomba amoureux et fantasma tout la nuit. Il rêva d’elle nue toute à lui et éjacula dans son sommeil.
Samedi matin.
Elle vint chatouiller les oreilles de Simon pour le réveiller, en maillot et petite culotte. Elle sentait bon la branleuse, la peau chaude qui en redemandait et pavanait son cul sexy et bandant dans toute la cuisine. Simon avec un nouveau barreau énorme ne put se lever et resta dans les vaps , abattu par le corps sublime et vivant en face de la cafetière. La raie de son cul le faisait saliver . il eut envie de se masturber devant elle en l’invitant de participer à ce plaisir avec lui mais il se mis debout , cachant sa verge bandante et enfila le pantalon de la veille en attendant de se changer.
-Bonjour, dit-elle.
-Bonjour Amline, dit-il.
Il s’approcha de la table et s’ assit , un peu chamboulé.
-Tu as bien dormis ? lui demanda-t-il.
-Oui comme un bébé, ça fait longtemps que ça m’était arrivé.
Le jolie cul rose et ferme de la jeune femme l’envoutait . Elle se retourna et posa des bols en lui ouvrant la vue sur ses seins ronds et fabuleux. Elle se redressa et vit que Simon l’ avait dévoré du regard, il dormait même dans sa chair, et fut prise d’ une envie furieuse de se mettre nue pour qu’il lui enfonce sa belle quille bien tendue.
Simon espérait qu’elle ne remarque pas le renflement sous la table.
Elle servit le petit dej et s’ assis en face de lui.
-Merci pour cette nuit dit -elle.
- Y a pas de quoi, ça me fait plaisir.
Le sourire de la jeune femme n’eut pas d’égal.
Elle croqua dans la biscotte, la dévora, engloutit le bol de thé sucré et le rinça sous l’ eau froide du robinet. Si rien ne l’ empêchait elle baisserait sa culotte rose et lui affichant la couleur de son frétillant petit trou dilaté afin qu’il trouve la voie à emprunter , tout guilleret qu’ il fut , irrésistible ramoneur infatigable et compatissant . Au lieu d’aller au bout de ses pensées elle fit claquer l’élastique de son sous-vêtement en y glissant le doigt et procéda par l’ interrogation de son beta Simon pour aller se doucher, puis ,elle aviserait si l’ homme la ferai partir d’ ici , elle rentrerait chez elle élucubrer un prochain plan de chasse.
Dans la salle de bain , elle déféqua, s’essuya et poussa le pressoir. Elle se brossa les dents avec la brosse à dents de Simon, de manière inconsciente comme si ce petit ami petit était son petit frère et rinça sa bouche , avant de se mettre nue. Elle ébouriffa ses cheveux et fit une tête des mauvais jour devant la glace et s’écœurait toute seule dans le prélude d’une déprime qu’ elle épongerait dans des cocktails qu’ elle n’apprécierait pas , qu’ un succédant pauvre type lui ferait avaler dans le seul objectif de lui montrer un nouvel engin et ses boules. Elle soupira de désarroi, frotta son minou pour sentir sa consistance puis avec une peine plus forte que sa pudeur elle décolla le pansement qui recouvrait la plaie séchée d’où un fil dépassait au-dessus du sourcil gauche . Une haine particulière parcourra son esprit de jeune dame, dans la remémoration de sa vie et le visage de sa mère qui dans un souvenir inquisiteur , la disputait comme à une qui a cherché les ennuis . Puis non, sa mère , Jacqueline , ne mettrait pour une fois pas sa grande sœur Christelle sur un pied d’estalle , elle défendrait la petite avec justice et amour franc, maternelle et pleine de chaleur humaine et de solution. Lundi au boulot elle expliquerait que le connard cette fois avait atteint une cruauté sans nom et qu’ avec les actes de violence qu’ elle venait d’ essuyer , on la retrouverait au diapason le restant de sa vie, avec sa mère et d’autres femmes révoltées. Que ce genre de violence arrive encore et sans s’y attendre était intolérable , autant que de connaitre une telle chose . Les femmes battues en plus grand nombre dans le passé qui gagnèrent le combat contre les taboos et les silences contredisaient-elles leur peur , leur dénis et leur sentiments… ? Amline savait que ces mots était faibles en fait .
Elle pris le pommeau de douche , versa l’eau froide qui se réchauffa et l’accrocha au-dessus de sa face grimaçante. Elle essuya quelques larmes , renifla, passa le bras hors du baille de la porte coulissante et chopa un mouchoir pour vider son nez. Elle jeta le mouchoir près de son maillot et se glissa sous l’eau battante , la buée perlait et la vapeur détendit sa peau. Des croutes minuscules s’émiettèrent et un peu de sang se dilua sous l’air humide. C’ est pas si mal chez Simon se dit-elle un peu espiègle. Elle avait ce garçon dans le cœur mais n’ entrevoyait rien de sérieux étant donné son jeune âge et son aspect un peu frivole. Certes athlétique, il concurrencerait de grosses armoires sur ce point. Elle saisit le gel douche et dans l’ indifférence la plus totale s’ aspergea une grosse dose sur la poitrine . Cette glue bavante, visqueuse et sirupeuse qu’elle fit mousser imbiba son épiderme dans le transport des volutes exotiques. Le nez en partance emmenèrent les soucis , sauf que l’étalage de ces souffrances n’ avait point bon effet sur sa propre beauté naturelle. Refluant ses chagrins , elle préféra vivre une journée plus heureuse et s’enfoncer dans les tendres bras des joies du corps. C’ était plus fort que elle , la réjouissance que procure le sexe écartait les ressentiments douloureux . Elle emmerdait le monde après tout. Elle masturba sensuellement sa chatte sous la mousse blanche pour sentir dans son mental et le long de l’ échine le réchauffement et la consolation de son assurance intérieure , en elle-même , le sentiment d’etre intègre et d’ etre maitre de sa vie. Elle nettoya son anus et voulut s’enfoncer une poire pleine d’infusion de plantes pour se shooter mais ça attendra décida -t-elle n’ ayant pas la motivation , le temps ni l’ ustensile. Hyper- extase- multi- orgasme était au programme depuis pas mal de temps. Il fallait juste qu’ elle s’ y adonne le bon moment , par exemple avec un mec sérieux . Elle lui ferait la surprise , après tout , un type bien accepte volontiers ce genre de surprise , et non pas un imbécile pour qui tout ça n’ a aucun sens. Son petit secret n’ était pas pour n’importe qui . Elle se doigta son petit trou quelques secondes puis se shampouina. Le tube de Simon était à l’ orchidée.
Elle masturba encore ses lèvres vaginales et son clitoris , jouit juste un peu , en se repulsant un plaisir tumultueux et rinça toute les mousses parfumées. Puis elle ferma le robinet, pris la serviette de Simon, et s’essuya lentement . Elle n’avait pas vraiment envie de s’en aller d’ici . Elle était bien avec son Simon, au plus profond d’un matin réconfortant .
Elle enfila la même culotte , le même sous- tif, le même maillot ,sécha ses cheveux vite fait et sortit dans un courant d’ air frais, récupérer son sac et son pantalon puis repris possession de la salle de bains. Maquillage , broching, pouponnage à l’ arrache ,le sèche- cheveux était un peu dégueu mais fichtre. Un mouchoir de plus récolta la tristesse poignante de Amline. Elle jeta à la poubelle ces petits déchets et nettoya le lavabo histoire de pas faire la conne. Sa haine monta, la répugna mais sa journée de Samedi valait mieux que sa dépression. Simon était là en cas de craquage imprévu. Lui en caleçon , imaginant qu’ elle soit encore en lingerie accourut à son appel et la vit en haut de l’escalier qui sanglotait désespérée. Il monta et la pris dans ses bras ou elle s’ étreint . Elle sécha ses larmes et dits :
-Je ne tiens plus, ce con a été trop loin !
-C’est dégelasse,
-J’ai horreur de ces salauds, je n’ arrive jamais à les éviter , je me coltine les pires ...
-Ah ça, c’est une poisse infernale, mais la roue tourne tu trouveras le meilleur . Je te connais un peu, tu mérites un gars bien , tu es tellement gentille , tu as un cœur toi !..
-J’en peux plus, j’en ai marre…si ça continue je vais faire une connerie.
-Non, ressaisis toi, calme toi , dis -moi ce qui te tracasse , viens on va parler ensemble pour te tranquilliser…
-Oui d’accord.
Puis une voix surgit de dehors. C’était Jean -Luc qui jouait au ballon avec sa fille.
Amline proposa : tu me raccompagnes chez moi ? On pourra parler un peu ,ça me fera du bien.
-Oui d’accord, avec plaisir, je veux bien t’aider tant que je peux.
-Merci Simon ça me touche.
-De rien, ne t’inquiètes pas.
-Merci.
A la suite de cette éprouvante accolade, Simon se doucha rapidement , s’habilla et quitta son domicile avec Amline et embarqua dans la voiture de la jeune femme, une vielle Peugeot rouge.
Elle habitait à 15 bornes de là, Dans Saint-Pierre-d’Alcaiyède, son village adoré. Son nid d’amour entre des arbres impressionnait de ravissement sous les houppiers touffus et verts , menu et d’ âme mythique on eut dit une maisonnée d’ un conte pour ou d’ un monde oublié, des fleurs au balcon et dans les clôtures , des chants d’ oiseau à en percer les mirettes. Elle gara sa Peugeot en face de la fenêtre dont le volet n’ était pas fermé c’est à dire celle de droite lorsqu’ on est sur la porte d’ entrée regardant la route. L’autre fenêtre à gauche sous le volet clos état ouverte pour laisser un courant d’air oxygéner l’ intérieure dans lequel , en y pénétrant et observant la décoration on nageait dans l’absence précédente , rompue désormais. Elle fonça dans la cuisine et me proposa le salon , dans la pièce de gauche , en entrant. La cuisine derrière la pièce sombre de droite avalait Amline dans les rayons de soleil qu’ elle mis au monde , sur les éviers clairs , couleur de terre , sous un mobilier lazuré dans les même tons , bénissant des chaises , une table nappée et un dessous de table peint de fleurs rouge . Le grand carreau offrait une vue idyllique des bois , assez lointaine, ou les secrets champêtres s’ évanouissaient dans des couleurs et des contours floues. Simon se dressa contre le chambranle de la cuisine et constata la demeure stupéfait ,le nez plein d’odeur de femme.
-Que c’est beau dit-il, très agréablement étonné. Il avança vers le carreau, Que c’ est beau redit-il , on voit les confins de la forêt !
-Oui j’adore , la nature brute et chez soi ! C’est une chance !
-Oui ! Comment as-tu trouvé cette maison ? J’ aimerais pourvoir avoir une occasion pareille un de ces jours !
-C’est la voisine qui, au décès de la vieille dame qui y vivait seule apprit la vente à ma Mère qui m’a informé ensuite. Je la loue, depuis que j’ai 25 ans. Pas trop chère, dans mes moyens.
-Tu bosses ou déjà ?
-Je te l’ai jamais dit ? Je suis assistante à la Comcom en temps partiel, un 25 heures . C’est pénard je suis en cdi , fonctionnaire de l’état , ça me plait beaucoup à vrai dire . J’aime mon boulot !
-Pas mal, tu as une bonne petite situation … et ta petite maison… on dirait un rêve !
-Oui , je te comprends.
- C’est joli comme tout,
-Merci.
Elle ouvrit la porte du jardin et l’emmena sur le gazon qu’ elle avait tondu le week-end dernier lui appris-t-elle, avec son petit autotracté. Pres de 100 m plus loin un tas de gazon sec sous les arbres recouvrait des braches mortes. Le bois était plus dense et vierge. Simon reconnut des espèces typique , chênes , érables , charmes, des aulnes. Un beau pommiers joignait le toit de la construction , un petit cerisier derrière et en face de ces deux fruitiers un Douglas resplendissait cachant un Tamari qui débordait sur le jardin de la voisine , puis encore un saule , somptueux, pendait ses ramures aux premiers chênes .
-Voila ton petit paradis remarqua opiniâtrement Simon.
-Oui c’est le cas de le dire, j’ y connais pas grand-chose en jardin mais les arbres sont très beaux et bien placés . Le proprio fait venir un pro deux fois par an pour l’entretien.
Un banc les réceptionnèrent . Elle posa sa tête contre l’ épaule de Simon. Ils contemplèrent la vie fragile de l’instant et du sous-bois.
Simon enivré des senteurs boisées et féminines , crut que des anges atterrissaient dans les rayons lumineux. Dans son effarement il n’ osa saisir les hanches d’Amline qui dans son gros bourdon somnolait. Il la pris à bras le corps , geste plus masculin , plus protecteur , afin qu’ elle puisse s’y reposer , dans l’ élan qu‘ elle avait pris en se collant amitueusement à lui . Puis c’est elle qui le saisit de ses bras , infiltrant ses petites mains sous son gilet.
De là elle put appuyer sa pauvre trogne contre son sauveur, comme le pensa -t -elle cyniquement , sur des bases de confiance , s’ assura t’elle ensuite pour prendre un recul nécessaire à de sages réflexions , dans le but d’établir un raisonnement droit et concret pour éviter les dérapages à répétitions. Cette heure romantique supplanta le drame précèdent et figea un monde irrésolu.
Ma main froide d’ Amline fit frissonner Simon . Elle lui caressait les pectoraux aussi doucement que le vent balançait les feuilles des arbres. Son sexe se remplit très vite , comme une baudruche sous l’ effet d’un compresseur. Elle l’ aurai sentit comme viande chaude prête à etre servie mais démentit. Le garçon voulut cacher l’ excroissance mais tant pis , la femme nue ce matin , qui n’ y pensait peut etre plus aurait malgré lui ce petit spectacle sous ses yeux hagards, elle les baisserait et le prendrait pour un pervers. Au contraire Amline resta sans rien dire. Son cœur battait dans cet après-midi de victimes recluse ballotée entre angoisse existentielle et peur de l’avenir . Ca tamponnait, et rudement, dans le cœur de la jeune femme qui s’écroulait sous le poids de l’ épreuve mais qui bravait la fatalité sous les ailes du désir grandissant, qu’ elle ne se refusait plus de d’ ignorer , pour le jeune Simon qui dans son attitude respectueuse accepta volontiers de profiter d’ une situation incommode. Ce n’était pas réellement son motif mais toutefois beau et digne il parvenait à remuer et à apprivoiser la conscience de son amie dans l’unique but qu’ elle trouve du répit.
Il venait de trouver comment faire. Elle, si quiète en ces minutes lourdes de paix et de sérénité. Logique se disait- t-il après un couillon violent, un brave l’est facilement. Il suffisait de placer un gars un peu candide à côté d’ un tyran pour savoir à qui adjuger le prix Nobel de la paix . Puis il fit une trêve dans sa pensée.Qu’ était-il lui après tout, il n’ en savait rien, pas un gars qui s’ en prend aux filles en tout cas , ni le premier à manquer de bonnes manières quand il s’ agit de s’adresser aux femmes. Yundel ,son collègue, lui avait donnait exemple et puis bon, le travail c’était mardi prochain, pas au beau milieu de ce samedi craquant.
Il n’ avait pas débandé. Le serpent qui sentait la présence de sa dresseuse écoutait pulser le sang.
Amline bougea la tête vers celle de Simon . Elle lui dit :
- Ça va ? Tu te sens bien ?
-Oui merci , on ne peut mieux , je me sens vraiment bien et toi ?
-Oui, fit elle en lui jetant un regard vague, l’expression perdue derrière un monceau de vérités . comme l’ envie de la chair , une complicité vierge ou une provocation malicieuse .
Elle ne le lâcha pas du regard et glissa sa main gauche jusqu’à la bosse de l’entre- jambe qu’ elle se mit à caresser à pleine main. L’érection durcit et il embrassa timidement la bouche décrispée de son amoureuse. Elle se redressa, abandonna la bite de Simon mais l’embrassa franchement, son buste chaud contre le sien. Elle écarta les jambes pour évacuer la chaleur qui s’y était concentrée.
Elle l’ emmena dans sa chambre. Elle y rentra la première et ouvra la fenêtre. Le rideau blanc , se joignait à cet infime souffle qui fuyait entre les feuillages, les pièces ouvertes et les cheveux d’Amline qui sentaient toujours bon le shampoing de Simon qui , embarrassé , ne cessait de regarder Amline sans savoir quoi dire ni quoi faire . Il s’ approcha d’elle qui alluma la télé sans mettre de volume puis fila et rapporta de la cuisine une boisson fraiche pour eux deux , allongeant son nouveau gardien sur le lit. Une chatte grise déboula de nulle part examinant Simon de près puis , dans un déhanché nonchalant sortit lentement de la chambre pour atteindre d’ autres cachettes.
-Elle s’appelle Dina , dit Amline et enjambant le touriste.
Elle s’allongea à son tour sur son bras droit et offrit un sandwich.
Une heure plus tard , dans une tiédeur suave, l’un dans l’autre ,une langue autour de l’ autre ,ils s’aventuraient dans leur découverte simultanée. Sur le point de la déshabiller ,Simon quitta la bouche délicieuse de sa partenaire pour tenter d’ obtenir des explications à propos de son récent malheur dans l’intention de lui faire déballer ce qui était susceptible d’etre rester coincé dans l’attente inutile , prêt à etre refoulé , imaginant récolter l’orage un jour prochain, un de ces instants qu’ on ne souhaite pas , lorsque la personne aimée prise d’ incontenables arguments exécute l’ordre irrémédiable et sentencieux de punir le premier venu. Inutile d’ attendre le calme brisé d’un jour heureux ou de laisser germer une mauvaise graine dans l’esprit d’une bien-aimée, ceci ajouté au fait que Simon eut l’intuition pas encore vérifiable néanmoins , qu’ eux- deux mettaient le contact d’une navette stellaire dans l’univers profond de la passion amoureuse. Ne laisse pas passez l’occasion intelligente de faire le bien dés le début ! s’ alertait- il dans l’espoir d’une histoire sérieuse avec Amline. Oui ! Faisons le bien et décrassons le cœur d’ Amline de cette épreuve de souffrance ! Il dit :
- Amline ? j’ai besoin de parler un peu, si tu ne veux pas dis le moi.
Il remua sa propre langue dans sa bouche buvant la salive gouteuse de la jeune femme.
- Oui d’accord , confirma-t-elle en guise d’approbation.
- C’était qui au juste ce type ?
Elle lui raconta sa petite aventure : kadar était un gars de la ville , qui se ramenait d’ un quartier mauvais de Clermont-Ferrand, dans un bar sympa du centre ville. Il présenta par hasard un facies séduisant qui sut l’attirait dans ses filets. Dans l’alcool et l’ ambiance festive elle mis ses critères plus détaillés au placard et ne vit que du feu . Sous la veste en cuir et une chevelure brillante se cachait la misère de sa personne qui se définissait comme telle par le fait qu’ il s’ autorisait des extras sur le dos de sa petite famille qui se rongeait les os pour apaiser la faim au lieu de persévérer à trouver un job. Il faisait le bandit un gros tiers temps pour financer les verres d’alcool de tous les soirs et dormir soul et bon à rien sous le nez de sa femme qui ne savait plus que l’enguirlander et soigner ses blessures. Sans l ‘ ombre d’’un mérite , depuis quelques années , endetté et violent, il avait mentit à Amline en prétendant bosser comme entraineur sportif. Le canular aurait tenu un dizaine de jours dans l’ œil crédule de Amline qui le recevait fatigué et défait , fuyant la ville et usurpant l’ honnêteté d’un femme amourachée à ne plus discerner la bonne de la mauvaise gueule. Vint la nuit de jeudi, après s’etre fait sautée comme une pauvre bourrique d’ idiote , d’ abrutie et aveugle cita -t- elle le moribond se leva prévenant d’aller boire de l’eau. Il fouilla des tiroirs dans le demi sommeil d’ Amline. Il y trouva un carnet d’épargne dans lequel se trouvait six billets de cent euros et étudia la tirelire qui se trouver dans un coin au -dessus de lui. Il but de l’eau rapportant la bouteille et des bonbons pour l’ amadouer, attendit qu’ elle ne se rendorme , se leva , se rhabilla, se dirigea dans le salon s’empara des billets et voulu vider la tirelire . Seulement, les pièces tombèrent et firent un léger vacarme réveillant la chatte qui se mis a miauler et couru prendre refuge dans les bras de sa maitresse. Interloquée , Amline se leva , le constat ne l’ enthousiasma guère. Une fois au salon, elle alluma la lampe qui éblouit Kadar , pris sur le fait. Tout ce passa assez vite . Qu’est-ce que tu fais a- t-elle lancé , trop mauvaisement surprise pour réfléchir. Il répondit je rentre chez moi , ma mère a des problèmes ,elle vient de me téléphoner… ne sachant quoi inventer… Mais c’est mes sous , mes économies , remets ça en place tout de suite … obstiné il enfouit la liasse dans ses poches l’ air désolé, que fais tu ? s’ entêta-t-elle,…Il l’ intimida , fis la sourde oreille , j’ ai des problèmes dit-il … j’ai des soucis avec ma femme et mes gosses lâcha- t-il sans autre malice, comment ? Tu aurais du m’ en parler sale menteur , essaya -t- elle , repose cet argent , et dis-moi la vérité sinon.. sinon quoi ? enchérit-il … J’appelle les flics tu as déjà emprunte 150 euros à Jean -Luc l’ autre soir sans t’ expliquer , tu mentais déjà , tu n’es qu’ un voyou , elle saisit son téléphone à deux mètres d’ elle en espérant qu’ il cède, et non ,il frappa Amline au visage deux fois , un grosse baffe puis un coup de poing. A terre, elle le vit briser la tirelire et empocher deux cent euros de plus, somme qu’ elle faisait grandir depuis qu’ elle habitait là. Elle essuya un peu de sang sur son visage , le vit quitter la pièce en marchant calmement comme un mafieux , puis sortit, pris sa voiture et s’ en alla , indiffèrent . Il aurait pu éviter le désastre seulement il n’a sut reculer devant elle et parvint au cruel , au vice et à la dépravation. Dans ses habitudes de mensonges, d’ emmerdes systématiques et de sévices familialles il avait une fois de plus franchit la frontière humaine. Amline dans les vaps et encore pensive quant à cet crapule appela les pompiers qui débarquèrent puis avec eux la police pour déposer une plainte pour vol , coups et blessures , évitant de par la même l’ hypothèse d’ une retrouvaille avec ce malfamé. L’ autre jour devant chez Jean- Luc , le gars échappait toute la journée à l’arrestation. La police l’attendait chez lui dans le soulagement de sa femme enquilosée.
-Hé bien ça alors ! Fit Simon.
Amline ravala un nouveau chagrin.
-Rien d’autre, pas d’histoire de drogue ? demanda-t- il curieux.
-Non, Il n’était qu’ alcoolique et au chômage , pas entraineur de boxe , comme il aimait en vanter les éloges.
Amline et la petite bande à Jean -Luc voyaient peut -etre un pétard passer de temps à autre mais pas une fois Simon n’ entendit parler de stupéfiants . La coke , l’ héro ,tout ça appartenaient à n’autre monde. Il savait Amline sincère.
-C’était pourquoi les 150 euros , l’interrogea-t-il pour chatouiller la bête.
-C’était pour la soirée de la fête de la musique , il avait oublié sa carte de crédit , voilà ce qu’ il a trouvé comme mytho. Il devait les rendre en ces jours.
- Et Jean- Luc a accepté !? dis donc quelle confiance.
-Il avait deux verres dans le nez précisa- t- elle , bin , il est facile aussi lui…
- il le connaissait ?
-non , pas du tout , après nos soirées chez lui , quand j’ amenais Kadar , ils ont fait connaissance , il a dû le prendre en confiance, un peu trop même.
- je pense que oui.
- Il voulait lui acheter une guitare, plaisanta-t-il.
- non , il est tombé dans le piège de sa gentillesse . oublis de carte … fête de la musique , soirée à dépenser on pourrait presque y croire.
-Mouais, fit -il avec la moue, pas convaincue .
-Bah crois moi , mieux vaut un Jean- Luc généreux qu’ un kadar sur la paille … ricana- t- elle , élaborant un peu d’ humour ...
-Tu ne va pas le regretter ? Osa-t-il.
- Non je pensais à le quitter , toujours sans une tune, à faire des mystères , il commençait à sentir mauvais et à boire trop …
- C’ est étonnant que des gens osent voler dans l’intimité de leurs amies, quand même…
-Oui tu l’as dis , ça c’est la chienlit…
- T’as pas beaucoup de ressources non plus toi ?
- Non , je gagne pas mille balles par moi , j’ aime ma petite vie mais je suis pas riche.
- Moi pareil. La similitude le rassura et se sentit très proches d’Amline qui continua :
- Je faisais des économies pour les vacances en plus d’un peu d’ argent que j’ ai déjà à la banque . Je prévois les anniversaires , les fêtes de fins d’ année. Je réfléchissais à un cadeau pour la petite Emmanuelle qui va sur ses 7 ans . J’ai vu une veste pour la rentrée, ou bien des jeux .
-J’adore cette gosse, dit-il, quand je vais dans le jardin elle passe son temps à me parler et à rigoler.
- Elle est bonne vivante, c’est bien.
-Oui, ils vont me manquer quand j’ aurais emménagé à Tannat.
-Quoi ? Fit-elle brusquement.
- Oui la semaine prochaine je commence mon déménagement.
- A bon ? Tu vas vivre à Tannat ?
- Non pas exactement , dans Les plaines . Un lieu-dit.
- Tu quittes Biron alors ?
- Oui La mairesse m’a embauché en titulaire , 20 heures par semaines , ça faisait deux ans que j’étais en cdd. Elle m’ a gardé . Je m’entends bien avec mes collègues.
- Cool , je suis contente.
Elle laissa un silence les envahir.
Avec une voix pleine d’amour pour lui elle lui dit :
-Tu es habitué à faire un peu de route, tu vas pas te défiler mon Simon ?
-Non, rassure toi, je suis amoureux de toi depuis des mois, je voudrais pas avoir l’ air de profiter de la situation mais depuis tout a l’ heure , ce matin, cette nuit je ne veux plus te quitter … je crois que je t’aime !
-Bin moi aussi je crois que je t’aime, j’ai envie de toi, mon Simon.
Puis elle l’embrassa amoureusement.
Tous deux savaient qu’ ils s’ avouaient sous l’ émotion mais ne contrediraient tout de même pas cette ineffable vérité.
Ils firent l’amour ensuite exorcisant leurs âmes des ténèbres de ces derniers jours.
*
Plus tard, en Novembre , Amline qui avait trouvé son bonheur auprès de Simon eut une idée fameuse
Elle le mis dans un de ces jeux érotiques les plus attendus.
Le soir débutait à peine quand elle concocta une recette de plante parfumée qu’elle fit infuser. Rien de nocif, rien de dangereux ni même d’ angoissant , au contraire , ces plantes- ci soignent, guérissent et aident le corps et l’esprit . Objectif : atteindre le nirvana . Sans risque, elle aimait son astuce secrète pour atteindre l’ extase des plus intenses, un point culminant dans ses expériences sexuelles, qu’ elle allait partager avec Simon élu de son cœur.
Elle était excitée rien que d’y penser.
Après le repas elle pris une douche et fit un lavement pour que Simon lui fasse une excellente sodomie sans salissures. Le trou bien propre elle pris la poire multicolore qu’elle avait acheté chez le marchand et y aspira la petite infusion végétale un peu tiède.
Elle, en nuisette blanche, le tendit a Simon pour qu’ il lui injecte dans le rectum. Surpris par ce procédé il obtempéra dans l’excitation d’ apprendre un nouveau jeu sexuel.
-De temps en temps je fais ça, lui dit-elle, ça me procure et ça me fait du bien , autrement bien .
-Ok, c’est fort ?
- Un peu, plus que les procèdes habituels, perso j’adore , ça multiplie les plaisirs.
- Voyons voir.
Elle mis son cul en buse près de son visage , alors qu’ il était assis sur un oreillet , regardant la tv , chez elle.
Ravi, il saisit la poire qui débordait, doigta l’anus d’ Amline qui se dilata un peu , massa un peu ses fesses et sa chatte. Il la lécha un peu. Il inséra l’ extrémité de la poire ensuite puis enfonça le cône entier et pressa doucement. Ceci lui fit rire. Il s’assura que l’’ustensile fut vidé avant de le rendre. Amline patienta dans cette position te temps que le liquide coule en elle, après quoi elle s’ étreint sur Simon. Les yeux presque fermés elle laissa agir toute sa fougue, dévoila la vérité de sa passion et atteignait déjà l’ extase. Elle embrassa son homme , saisit son pénis et le masturba doucement puis plus vite . Elle remuait contre lui, frotta sa chatte sur la jambe de Simon qui accomplissait son désir. Lui adorait et vibrait de la même musique , de la même envie. En transe, elle devint une déesse qui, dans son art et ses pouvoirs , manie le temps et l’ énergie de façon quasi absolue. Simon parlerait de perfection. Elle ne prêtait plus l’esprit à ses peurs et aux mauvaises pensées qui mourraient loin d’ elle. Elle savait prendre son temps et s’ animer de frénésie à la fois . Elle le suça après les meilleures caresses qui soient. Sa langue massait la verge qu’ elle introduisit aussi loin qu’ elle le pouvait. Sa bave coula sur les draps et ses cheveux, pleins de mots d’amour entremêlaient la douceur à la saveur de l’instant, puis elle pressa ses seins dans le visage , le malaxant , l’envoyant au septième ciel, sans choix aucun , sans possibilité de retour. Il pris les fesses douces d’ Amline à pleine mains et palpa sa propre créature qui l’ enlevait des cimes pour l’ assoir sur les langes du paradis. Il reçut un sexe mouillé très sensible et très affamé . Il le lécha , dans tous les recoins , sans démordre. Elle qui jouissait sans arrêt s’ amusait avec son trou . Il l’ accompagna , et elle, bien heureuse , assena des coups de reins sous les mouvements habiles de sa langue . Elle eut un orgasme , un premier qui préludait aux autres . Elle jouit du doigt que son anus avait gobé. Elle jouissait de la face de Simon dans ses grosse lèvres pleines de fluide ,le vagin prêts à s’ enfiler la verge adorée. Mais elle faisait grandir le plaisir comme elle le voulait . Avant de s’ empaler l’ attribut masculin elle se retourna et se remit à le sucer gloutonnement en remettant l’ arrière- train dans les bras affectueux de son amoureux. Il trouva une nouvelle fois son bonheur, la moule insatiable et l’ anus qui sentait bon le sucre, la crème et le caramel. Elle s’exalta comme jamais , orgasma une seconde fois et continua de satisfaire les pulsions qui émanaient du plus profond de son etre. Simon , comme elle pouvait s’ y attendre , la souleva imperceptiblement et la pris en levrettes , onctueusement , voluptueusement dans de grands gestes. Elle avait faillit avaler le gland de Simon, prise dans sa faim. Il la bourra , pilonna, bombarda , elle éjacula , il claqua son corps contre ses fesses et la fit crier de jouissance. Elle éjacula fortement. Il ralentit et devint plus doux , il rentra dans son cul dans un gémissement d’ approbation avide de sensation. Elle le sentit bien et lui la redécouvrait, renouvelant les sentiments qu’ il avait d’ elle. Il pensa qu’ Amline eut vraiment une merveilleuse idée dans son cerveau , l’ espoir accueillait une effusion dont on ne savait exactement déterminer la nature dans ses instants là , instants si particuliers qu’ il en fut lointainement bouleversé. Dans l’ esprit d’ Amline l’ effusion grandissait encore ,montait et montait, on ne sait où . Elle fut heureuse, joyeuse et infinie à la fois . Une fois qu’ elle perdit le fil de son évasion elle s’ abandonna , comme propulsée.
-Han, han ,han ,han…
Elle voulut le reprendre dans sa chatte et elle se mit le pénis dedans , attendant les semblables gestes bien faits. Et elle y aboutit. La même extase qui montait dans son esprit l’ emmenait aussi loin. Au bout de peu , elle éjacula et orgasma , toujours sur les genous. , un peu essoufflée puis Simon se retira.
Amline s’allongea sur le dos , le retira de son semblant de repos et le rentra encore en elle. La voila repartie , chaude , intime , sensuelle et dévorante. Elle le tint par les hanches , le cul , et s’ envolait. Il la mit de côté, sur le flanc droit , la jambe sur le torse ,il frotta son vulve avec le sien , à tâtons, décida de la phase soft de l’ébat qu’ elle approuva , délaçât son souffle des contractions que ses orgasmes avaient généré. Malgré le ralentissement de la cadence , sa sensibilité se décupla et elle orgasma encore, dans un plaisir indéfini, inconcédable , qu’ on ne refuse à aucune seconde de sa vie , battue par l’immensité du plaisir. Elle versa encore par sa fontaine. Lui qui avait gravit une nouvelle montagne , éjacula sur les seins affermis et pointant de sa dompteuse.
Ils se délectèrent une vingtaine de minutes puis elle retrouva la verge de Simon dans le même état de transe sexuelle plongée entre la douceur profonde et la frénésie la plus enjouée. Il se retint de lâcher une seconde fois son sperme et voulut embrasser goulument sa chaude femme. Elle vint sous ses appels timides et se fourra le nouveau gourdin entre les cuisses . Elle gesticula avec de plus grandes ferveurs en assouvissant le désir buccal de Simon. Elle ne se lassa pas de sa verge, son plaisir augmenta plus elle le pompait de ses orifices . Avec un orgasme suivait un autre , le minou laissait puis reprenait la bite qui goutait au trou du cul bien fruité selon la tactiques d’ Amline expertes . Elle abreuvait toute la bouche de cet etre fusionné des deux corps en symbiose ,qui se vidait aussitôt remplis .En effet, la synergie des deux partenaires brillait la pureté de l’ éclat de diamant qui scintillait sous la puissance de leur communion mutuelle , amoureuse et sublime.
Il éclata après une grosse heure de baise. Elle, infatigable , se masturba mais n’abandonna pas son homme ,elle l’aida à reprendre vigueur et lui remis la queue dans sa motte pleine de mouille ,et ce toute la nuit.
Elle eut en tout d’innombrables orgasmes. Lui enchaina volontiers après cinq ou six éjaculations avant le petit dej . Le lendemain, redescendue de l’ univers inconnu dans lequel elle s’était jetée, elle lui fit l’amour toute la journée , le jour suivant , et beaucoup la semaine qui suivait, comme peu de fois dans l’année, jusqu’à ce que le brasier de ce jeu s’ estompe et que le couple ne retrouve une fréquence plus ordinaire sans toutefois approché la forme du banal.
La chatte adorable d’Amline put rassasier l’appétit de Simon toute sa vie . Youpi . Veinard va !



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