La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1181)

La Marquise esclave – (suite de l'épisode précédent N°1180) -

Nous finîmes par nous endormir blottis l’un contre l’autre, heureux d’être chacun ce que nous étions… Quelques jours plus tard, il ne restait plus qu’une semaine avant le mariage. J’avais repris ma place normale au sein de la vie du Château. Malgré le bonheur que je ressentais à l’idée d’unir ma vie à Celui qui représentait mon idéal dans tous les domaines, je ressentais tout de même une pointe de tristesse à l’idée que ma famille ne pourrait pas assister à notre mariage. Je ne pouvais décemment pas leur demander de traverser la France pour ne les inviter qu’à la cérémonie vanille à la mairie, et ne pas les inviter à venir au Château. Je ne pouvais pas m’empêcher de laisser transparaître mes pensées. Et le Maître, de Ses yeux perçants et toujours en tant qu’observateur avisé, s’aperçut rapidement de mon état. Et un soir, alors que je m’apprêtais à regagner mon Cachot après avoir fini mes corvées du soir, Walter vint me chercher sans rien me dire d’autre que d’exiger que je le suive. Il tendit la main, alors je me mis à genoux, après avoir saisi ma laisse dans la gueule pour la lui déposer sur ladite main. Puis je repris la position quadrupède, prête à aller où il le voulait. Je souris en reconnaissant le couloir qui menait à la chambre du Châtelain. Le Majordome, sans rien dire, ouvrit la porte, ayant certainement reçu l’ordre de ne pas frapper, et donc nous devions être attendus. Puis, il tira sur la laisse pour me faire passer devant lui, et referma la porte. Comme toujours, quand je n’avais reçu aucun ordre précis, je me dirigeais vers le centre de la pièce et me prosternais, les bras bien tendus en avant, et le cul bien relevé, offrant comme toujours à la vue, mes orifices bien exposés. Monsieur le Marquis n’était pas dans la pièce, mais très vite, j’entendis une voix.

- Ma chienne, vient me rejoindre sur le balcon.

Je m’approchais de la baie vitrée.

En fait de balcon, c’était carrément une mini terrasse, donnant sur les jardins, ce qui avait permis au Maître de surveiller le déroulement de la soirée en l’honneur de son oncle Louis, la semaine passée. Je repris ma position, mais cette fois-ci tout près de Lui, les mains à quelques millimètres de Ses pieds.

- Ma chérie, relève-toi, et prends place près de moi.

Y étant invitée, je me relevais et m’installais dans le second fauteuil, de l’autre côté d’une petite table qui nous séparait. Cela faisait vraiment bizarre de me retrouver à Ses côtés assise dans un confortable fauteuil au lieu habituellement en position prosternée à Ses pieds... Mais très vite mon regard se perdit, pensive que j’étais, dans le paysage au loin où la magnifique forêt du Château offrait une belle palette de verdure. Et très vite, comme souvent quand je me laissais aller à mes songes, mes yeux se remplirent de larmes...

- Mon Amour, ne crois pas que je ne me suis pas aperçu que ces derniers temps tu n’allais pas bien. Parle-moi, tu sais que tu peux tout me dire, avec confiance. Tu seras toujours écoutée et comprise…

Je n’osais pas Le regarder. Je savais que si je le faisais, je ne pourrais empêcher le flot de larmes de s’écouler. Et je n’aimais pas pleurer devant Lui. Il savait très bien que, s’Il voulait me libérer totalement, Il devait me rappeler ma place. Alors Il exigea que je Le regarde dans les yeux et que je Lui parle. Comme je l’avais pressenti, je me mis à pleurer franchement, emportée par mes émotions. Alors Il se leva, me saisit les mains pour que je me retrouve contre Lui, et Il me serra dans Ses bras, me caressant doucement la tête, le temps que je me calme. Quand Il sentit que c’était le cas, Il m’entraîna vers l’intérieur, et me fit asseoir contre lui sur une méridienne. Je lui racontais alors tout ce que j’avais sur le cœur, pour finir par :

- Mais cela ne remet absolument pas en cause mon profond désir de Vous épouser, Seigneur et Maître.
J’en serais tellement heureuse et honorée ! Vous savez les sentiments que j’éprouve pour Vous. Je sais qu’au vu de notre relation non conventionnelle, je ne peux pas inviter ma famille ici. Et pourtant, cela restera le plus beau jour de ma vie, et je pense que c’est normal que je veuille le partager avec ceux qui me sont chers.
- Ma chérie, tu aurais du m’en parler plus tôt. Ce que tu éprouves est tout à fait normal ! Et je te rappelle que tu dois absolument tout me dire de ce qui se passe dans ta tête et dans ton cœur ! J’ai su lire entre les lignes de ton âme et j’ai compris depuis longtemps ce que tu n’y exprimais pas. Alors je vais te faire une petite surprise ! J’ai pris sur moi de contacter ta maman. Demain matin, dimanche, nous partons pour trois jours, voir ta famille. Nous irons avec mon avion privé pour arriver plus vite. Et lundi matin, nous nous marierons une première fois avec ta famille, tes amis. Oncle Louis se joindra à nous ainsi qu’un autre couple que tu connais bien. Il s’agit de mon ami le Commandant des pompiers et de ta sœur de soumission Keira MDE, qui seront nos témoins dans une semaine. Tous agiront comme des personnes du monde vanille. Nous serons tous de très bonne présentation et correction absolue envers ta famille, et mardi, nous nous unirons de manière officielle aux yeux de celle-ci. Pourtant, nous ne pouvons nous marier deux fois civilement, donc je me suis arrangé avec le Maire de la commune où vit ta maman, pour que tout soit fait visuellement de manière légale. Seuls les papiers n’auront aucune valeur, car je tiens à ce que nous nous marions légalement ici. Il m’a fallu passer par mon ami, le préfet qui a dû intervenir auprès du préfet du département où vit ta maman pour faire accepter cela auprès du Maire de ton village, mais celui-ci s’est montré très aimable et coopératif, un homme très bien et charmant. Alors, es-tu heureuse mon Amour ?

Plus Il parlait et moins je pouvais en croire mes oreilles ! En dehors de mes filles, je n’avais pas revu ma famille depuis si longtemps ! Et pouvoir présenter aux membres de ma famille, l’Homme avec qui je partageais ma vie, qui me rendait si heureuse, était une chose tellement importante pour moi.
J’avais le cœur qui débordait de reconnaissance, et même si la conversation s’était plus déroulée entre deux amoureux, qu’entre le Maître et Son esclave, je ne connaissais qu’un moyen de Lui montrer toute ma reconnaissance. Je me laissais alors glisser de la méridienne au sol et je me prosternais à presque Lui toucher les pieds. Et Lui me comprenant toujours si parfaitement approcha Son pieds pour que ce soit effectivement le cas. C’était un symbole depuis longtemps entre nous deux, quand j’avais le cœur trop plein, et plus assez de mots pour réussir à m’exprimer avec exactitude, le fait qu’Il me permette de le toucher du bout des doigts était comme un passage qui laissait s’écouler le fluide de toutes mes émotions. Je sentais mon cœur s’alléger, et après plusieurs longues secondes, je venais déposer sur le bout de chacun de Ses pieds un baiser empli de reconnaissance, d’Amour, de respect et de dévotion. Il me releva alors, m’embrassant à pleine bouche et me murmurant dans l’oreille avec Amour :

- Je t’ai comprise, je t’ai entendue. Et je t’aime !

J’eus l’autorisation ce soir-là, et l’immense bonheur, de dormir sur la descente de lit, après avoir eu l’honneur de pouvoir le prendre en bouche et de le sucer jusqu’à recevoir Sa Noble semence en bouche, que j’avalais sur ordre avec gourmandise et reconnaissance. Je m’endormis rapidement, fatiguée par toutes ces émotions mais tellement heureuse !... Je me réveillais légèrement en frissonnant, juste au moment où je sentis le Maître déposer sur moi une douce et chaude couverture…

Le lendemain matin, de bonne heure, nous partîmes pour l’aérodrome qui se trouvait seulement à quelques kilomètres du Château. Oncle Louis nous accompagnait dans la voiture, nos témoins devaient nous attendre prêt de l’avion. Quand j’avais demandé quoi emmener au Maître, peu de temps avant de partir, Il me répondit de ne pas m’en faire pour cela, que tout était déjà prêt et installé dans l’appareil qui n’attendait plus que nous.
Sans bagages dans le coffre, je pus donc faire le court voyage à ma place, dans le coffre de la limousine que conduisait le Majordome. Laurent, le commandant des pompiers et Vanessa, sa fiancée, alias soumise Keira MDE, une des soumises du Maître, nous attendaient. Personne ne fut surpris de me voir sortir en quadrupédie de l’arrière de la voiture, tous faisant partie du même monde de la Domination/soumission.

Une fois à bord de l’appareil, les trois hommes, tous Dominants, s’installèrent confortablement, après nous avoir ordonné, à ma sœur de soumission et à moi-même de nous déshabiller, et de venir chacune aux pieds. Moi à ceux du Maître à qui j’appartenais, soumise Keira MDE, aux pieds de son compagnon. Tous nos accessoires furent mis en place, collier, laisse, pinces, plug, et nous fûmes attachées à leurs sièges. Le vol durait une petite heure. En avion privé, il n’était pas besoin de passer par Paris et l’aéroport Charles de Gaulles pour aller en Bretagne. Quelques minutes après le décollage, ces Messieurs voulurent être distraits, et il fallut que nous nous caressions mutuellement, nous léchant comme deux bonnes chiennes. Nous avions l’interdiction de jouir, mais nous avions pour ordre de nous mener chacune au bord de l’extase. Nous avions déjà eu, dans notre dressage au Château, à exécuter cet exercice. Nos gestes étaient précis. Si, de base, nous n’avions pas de penchant homosexuel, nous avions appris à donner du plaisir à une femme, pour pouvoir satisfaire autant un Dominant qu’une Domina.

Et nous savions que l’œil perçant du Noble aurait de suite décelé si nous feintions nos caresses et notre plaisir. Nous y allions donc franchement, finissant même par un 69 sulfureux ! En effet nos langues cherchaient les endroits les plus érogènes de nos sexes, s’attardant longuement sur nos clitoris respectifs, fouillant entre nos lèvres infimes… léchant abondamment celles-ci avant de s’infiltrer dans nos vagins … Nous sentions des plaisirs excitants commencer à nous faire perdre pied … Nous étions en nage de devoir nous retenir, et comme à chaque fois, ma nature profonde animale prit le dessus et je commençais à couiner comme une véritable chienne. Ce fut à ce moment-là que le Maître claqua des doigts. Son sexe bien dressé, sorti de Ses vêtements à l’instar des deux autres hommes, pour l’exhiber fièrement devant nous. Je dus sucer le Commandant des pompiers, ma sœur de soumission s’occupa de la verge du Maître, et quand ils se furent vider tous les deux au fond de nos gorges, nous administrâmes le même traitement à Oncle Louis. Qui lui nous fit mettre en position prosternée, culs tournés vers lui, et il se vida sur nos fesses, nous ordonnant de ne plus bouger jusqu’à la fin du vol, qui était à présent presque terminé. Cependant, son sperme eut tout de même tout le loisir de sécher sur notre peau. Quand l’avion se posa, nous eûmes le droit de remettre nos vêtements. Ordre qui n’était pas dû au hasard, car le Maître, qui me tenait serrée contre Lui en descendant, s’était arrangé pour que ma maman et mes sœurs, ainsi que leurs compagnons, mes neveux et surtout mes filles soient présents sur la piste. S’Il ne m’avait pas tenue si fermement, je crois bien que je me serais écroulée, car mes jambes étaient devenues du coton, sous l’émotion. Quand Il me pensa assez d’aplomb, Il me murmura dans un doux et amoureux chuchotement, un très discret :

- Va, Mon Amour de chienne !...

(A suivre …)

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