Delires Mais Pas Que


- Ecarte, écarte plus, je la veux en gros plan. Parfait. Plie les genoux. Oui, bravo. Ouvre-la encore, sois obscène, caresse-la, cajole ton clito, ajoute un doigt. Continue. Un doigt de plus. En me regardant. Je veux que tu jouisses. Branle-toi. Plus vite, plus fort, plus profond.
Elle explose.
Fraction d'instant. Plus rien n'existe, tout son corps exulte, agité, convulsif. Elle est magnifique. Je bande comme jamais.
Lente descente de nirvana à douce béatitude. Elle dégouline, dégage une fragrance puissante, âcre et musquée de salope qui vient de jouir. J'adore.
Ma queue autant, sinon plus.
- Concentre tes doigts sur ton joyau que j'introduise ma langue par-dessous pour déguster ton jus de femelle excitée,
Nectar divin.
P est allongée sur le dos, offerte et nue au milieu de notre terrain de jeux favori, un lit rond spécial délires qui même quand nous n'y jouons qu'à deux, avec douceur, tendresse ou passion, laisse planer l'image de toutes les fantaisies lubriques que son originalité suggère.
Moi, sur le ventre, visage entre ses cuisses ouvertes, je lui bouffe les muqueuses entre plis et replis de sa chatte glabre et tumescente qu'elle écarte de ses mains pour mieux me l'offrir. Je me goinfre et bande à en souffrir malgré le moelleux de la couette sur laquelle s'épanouissent ma bite tendue à mort et mes couilles archi-pleines.
P et moi sommes amants depuis peu, rencontre brûlante dans des circonstances égrillardes, que je vous raconterai peut-être, coquines et coquins de lecteurs, si vous l'êtes suffisamment pour prendre la peine de me faire savoir que vous appréciez mon style élégant et précis, l'absence de phôtes d'haurtaugraf dans mes textes et surtout ma modestie aussi naturelle qu'exemplaire.
Elle va jouir encore, mouille tant que je risque la noyade.
Prudent, je remplace ma langue par l'index et le médius de ma dextre. Ce que je perds en goût, l'ouïe et la vue le gagnent.

Son odeur intime m'enivre.
J'avais deviné juste. Floc-ploc de mes doigts qui agacent son point G déclenchent un geyser qui m'aveugle.
Fontaine que je découvre, qui ignore les montagnes de plaisirs que je vais développer en m'abreuvant à sa source et la partageant.
Je jouis. Sans pénétration ni m'être touché. A peine frotté sur la housse de couette en lui bouffant la chatte.
Apaisée, offerte, alanguie, langoureuse déjà, elle attend la suite.
En quelques semaines, je lui ai fait parcourir non pas au pas mais aux chibres de charge la quasi totalité de la palette des jeux du sexe à deux, trois, puis davantage, en privé, bars coquins, restaurants, sex-shops, clubs libertins, comme il convient d'appeler maintenant ce qui était "clubs échangistes" ou "boîtes à cul" jusqu'au début des années 2000. On y baise de moins en moins à mesure que les additions y grimpent, curieux phénomène de vases communicants ou peu-niquants, comme vous préférez. Aucun n'égale ce-jour feu le Cléopâtre ni surtout feu le Roi René, lieux quasiment mythiques où l'on dînait fort bien avant de vivre à fond et tréfonds nos fantasmes dans les différents salons, après s'être parfois offerts de plaisants acomptes dès le restaurant…
Déçu par les clubs, j'ai entraîné P, ma nouvelle maîtresse dans divers lieux publics, de jour un peu, de nuit davantage avec des fortunes diverses.
Plus de maréchaussée que de coquins dans les bois, Boulogne ou Vincennes. Il est bien loin le temps ou les patrouilles de nuit y protégeaient les partouses en échange de gâteries que les participantes adoraient d'autant plus leur prodiguer que cela redonnait de la vigueur à leur compagnons.
Quelques exhibitions à la sauvette… Une exceptionnelle bien trash sur un parking où les routiers attendent l'ouverture du marché de Rungis. Ma nouvelle compagne y a montré qu'elle savait calmer avec enthousiasme et savoir faire les désirs visibles qu'elle avait provoqués.
Me restait à battre le tamtam des amis échangistes, partousards des deux sexes, gang-bangueurs et bang-gueuses que quelques années loin de la France m'avaient conduites à négliger.

Succès immédiat. Les amis, ça existe. Et Dieu soit loué, grands coquins et copines coquines ne perdent pas leurs manières singulières d'aller à con-fesses.
Et P, ma nouvelle maîtresse qui aime tout, excelle en tout du premier coup, ce qui appelle les suivants, réclame le renouvellement des expériences accomplies, attend de chatte ferme les découvertes à venir, avec le sourire et sans culotte. Multiplication des invitations. J'en suis à me demander comment je vais gérer la montée en puissance de nos délires communs et progressifs.
Elle est jeune, moi moins, disons un gros peu moins, même si j'affiche de beaux restes et ne rechigne pas, bien au contraire, à me faire aider pour lui donner un maximum de plaisirs.
J'ai aussi adoré la con-fronter au frottage de cons sous mes yeux avec une de mes ex qui a toujours préféré les chattes à ma bite mais ne détestait pas ma présence à ses joutes lesbiennes qui se terminaient souvent par mon entrée en jeu. J'ai révolutionné la garde-robe de P, noyant ses tenues conventionnelles ou peu explicites sous de nouvelles, choisies pour mettre son corps en valeur de manière si précise que seuls les non-voyants peuvent en ignorer l'appel au sexe. Le cas ne s'est pas produit, mais je suis certain que le cas échéant, elle n'hésiterait pas à leur prendre la main pour leur faire toucher d'abord d'un doigt ou plusieurs ce qu'elle, par pure charité chrétienne, serait disposée à leur offrir. Cela ne me choquerait pas, mais tout de même, il leur reste quatre sens sur cinq, aux miros, et parait-il que leur cécité développe leurs autres perceptions, ce qui leur donne un réel avantage sur les malheureux qui disposent d'une sensorialité banalement totale. D'accord, ils ne la voient pas, mais ils sentent mieux le grain de sa peau sous leurs caresses, l'entendent mieux quand elle jouit, perçoivent mieux l'odeur et le goût de sa cyprine quand leurs lèvres, bites, doigts ressentent plus fort les pénétrations de ses orifices, l'exploration de son corps entier, la manuclition intime.
Ne serait-ce pas nous les bien-voyants qui serions infirmes?
J'ai offert à cette jeune femme qui ne connaissait qu'une sexualité banale la découverte des plaisirs luxurieux, d'en parcourir une part importante à marche e, d'y prendre plaisir et de la découvrir hypersexuelle, au sens où nous l'explique fort bien l'hyper-excellente Olga T. dans sa livraison sur ce site le 2018/03/29. Olga T. que P relisant ce texte, a exigé que j'embrasse de sa part, ce que je m'empresse de faire, y ajoutant mon propre baiser, évidemment sans aucune pensée aux acceptions diverses et variées du mot, surtout pas les plus plus libidineuses. Me croit qui veut.
Je me réjouis d'avoir éveillé chez ma récente conquête une libido somnolente et révélé une sensualité dévastatrice que je prends un immense plaisir à voir croître et embellir grâce à mon "coaching" souple, ferme et très amoureux.
Pour terminer ce qui pourrait n'être qu'un incipit je ne résiste pas au plaisir de vous livrer le texte qu'elle a glissé dans mon sac de voyage alors que je venais de la quitter pour cinq jours et quatre nuits:
" Je suis à toi, ta queue, tes délires pervers. Sers-toi de mon corps et de mon âme, use et de moi, livre-moi. J'aime ça, je t'aime.
Gode-moi, brutalise mes seins, violente-en les tétons. Soit lent, soit explosif, offre ma chatte en libre service, mon cul aussi, les deux en même-temps. Entoure-moi de mecs la bite à la main faisant la queue pour me la mettre.
Je jouis plus encore du plaisir que je te donne que de ma propre jouissance. Mon abandon total et définitif à tes débordements érotiques, pornographiques, classés X, simplement égrillards, gaulois, graveleux, salaces ou obscènes sont pour moi de délicieux aphrodisiaques.
Je te confirme que ton ami D que je ne connais pas encore mais à qui tu m'as confiée le temps de ton absence m'a déjà conviée à dîner chez lui ce-soir en compagnie d'une paire de ses copains.
Reviens vite. Je t'aime"
Elle prétend ne pas être à l'aise avec l'écrit.
J'affirme que l'on dirait presque du moi!
Lectrices, lecteurs, à vos claviers si vous en souhaitez davantage.
deliresmaispasque@gmail.com

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