Kentin 1 Comment Ça A Basculé

Souvent les choses se passaient comme cela.

C’était le soir. Je regardais Corinne qui lisait à mon côté dans dans lit. Ses lunettes suivaient les lignes du texte qui semblaient l’absorber. Ma main se tendait pour trouver la peau lisse de ses cuisses. J’effleurai la peau soyeuse au bas du tee-shirt long en coton qui lui servait de chemise de nuit. Je scrutais sur son visage un signe d’agacement ou acquiescement. Certains soirs je voyais son corps imperceptiblement se relâcher, son visage se perdre sur les pages. Mes doigts alors s’enhardissaient vers l’intérieur des cuisses.
Je guettais le trouble qui la gagnait. Alors elle saisissait le marque page et refermait son livre. Elle repliait ses lunettes. Rien que ces gestes anodins suffisaient à me rendre dur en bas. Les muscles de ses cuisses peu à peu se relâchaient et alors je savais que l’étreinte ne serait plus une promesse mais une réalité. Mes mains cherchaient sur et sous le tee-shirt les parties plus intimes et plus chaudes de son ventre et de ses seins Je faisais rouler les mamelons sous mes doigts. Et lorsque ses cuisses s’ouvraient me laissant accès à son triangle noir, je savais que le moment était venu.
J'ôtais alors mon caleçon et mon tee-shirt de nuit et ma bouche partais à l’exploration du continent mystérieux qui m’était offert. Mon nez, mes lèvres partaient à la découverte de son buisson dont j’essayais de deviner si les prémices du désir allaient me faire l’offrande de quelque effluve témoignant de son émoi. Petit à petit ses chairs intimes s’offraient à ma gourmandise et ses cuisses grandes ouvertes signaient sa capitulation.
Quand ma langue avait fini de découvrir son minuscule bouton de désir je pouvais alors dévorer avec avidité son sexe ouvert et gonflé. Je pouvais me repaître de ses sécrétions dont le goût et la texture enivrante me faisait bander et mouiller mon sexe que je frottais sur drap pour renforcer mon excitation. Souvent, j’aurais voulu plonger à ce moment mes doigts dans cette vulve accueillante, en estimer l’humidité et gonflement ou le relâchement interne, mais c’est une chose que Corinne avait fini par me refuser prétextant que je lui faisais mal.

Mais je savais bien que la raison était tout autre. Cette manière de faire qu’elle aimait tant au début de notre union, elle me la refusait désormais et notre sexualité devenait très rituelle. Les nouveaux tabous étaient désormais nombreux et nos relations n’admettaient que peu de fantaisie.
Je me concentrais maintenant sur son clitoris essayant de repérer à sa respiration, aux mouvements de son ventre, aux soubresauts de ses cuisses la monté d’un plaisir qui était lointain mais qui s’approchait à petits pas comptés. Parfois ma mâchoire devenait dure comme du bois, bien que je sois habitué à ce long cheminement vers un plaisir arrivait de manière subite. Une secousse brève qui secouait corps. Ses cuisses qui broyaient ma tête comme un étau.
-Viens en moi, maintenant.
Je plaçais mon sexe entre ses cuisses. Souvent, je me rendais alors compte que je ne bandais qu’à moitié et c’était elle qui devait me guider de ses mains dans son antre chaude et humide. Je bougeais alors lentement pour essayer de regagner de la vigueur sans sortir du sanctuaire. Enfin je bandais ferme.
-Viens vite j’en ai envie. Fais toi du bien.
Je me concentrais au maximum sur mes sensations pour prendre vite mon plaisir. Mes mouvements devenaient plus amples, plus rapide. Il ne me fallait parfois que quelques minutes pour venir en elle.
J’avais peur de la lasser car son corps et son vagin demeuraient inertes au moment du coït. Si par malheur mon sexe sortait de son antre, alors tout serait fini. La porte du plaisir se refermerait en considérant que j’avais eu ma dose pour ce soir. Elle me laissait alors à la frustration d’un désir inassouvi dont elle n’avait pas à se préoccuper.

Les fois où je jouissais intensément en elle, j’aurais aimé retourner entre ses jambes pour goûter nos sécrétion mêlées. Mais ce désir intense était resté un simple fantasme. Elle me repoussait de son corps et sans attendre que je revienne de mon étourdissement, elle rendait à la douche.

Seul, dans la pénombre, j’écoutais ses gestes ordinaires, la chasse d’eau, l’eau de la douche, le bruit de ses pas dans maison. Allait-elle revenir ou bien s’allumerait-elle une cigarette avant de remonter? Parfois je m’endormais avant son retour et lorsque je me réveillais, la place à coté de la mienne était inoccupée et j’entendais au fond de la maison la télévision en sourdine.

Nous avions dépassé la trentaine. Nous étions un couple de fonctionnaires de la classe moyenne. Nous étions les heureux parents d’une petite fille de 6 ans. Nous vivions ensembles depuis dix ans. Bien sûr, nous avions vécu presque deux ans de passion intense , mais la vie nous avait rattrapé. Nous étions des adultes responsables, des s et parents aimants. Nous avions des loisirs nombreux, des vacances agréables et aussi une sexualité régulière. Ni flamboyante comme on peut le lire dans les récits, ni misérable comme celle de beaucoup.

D’ailleurs, cet aspect de la vie n’avait pas pour moi une importance particulière. J’étais un amant attentif au désir de sa partenaire. Je ne pratiquais ni la masturbation régulière ni la fréquentation de site érotiques. Elle non plus. Il n’y avait pas de dissymétrie dans nos aspirations dans le domaine sexuel . Nous étions soucieux de nos corps et pratiquions régulièrement du sport. C’est d’ailleurs ce qui nous avait réunis l’un et l’autre. En particulier la pratique des sports nautiques : kite surf, winsurd, paddle. Corinne pratiquait aussi de danse moderne. Ces pratiques nous avait permis une bonne socialisation dans secteur ou nous exercions notre métier d’enseignant. Nous étions un couple moderne et heureux.

Pierre et Lydia étaient des amis. Ils n’avaient pas d’s mais nous partagions avec eux la pratique du sport. Corinne avait été dans la confidence la première. Pierre la trompait. Elle le savait et en souffrait. Elle connaissait l’importance des besoins de Pierre. Les désirs de son homme, elle ne pouvait les assouvir.
Elle le savait. Mais ses coucheries clandestines, qu‘elle devinait, elle ne pouvait plus les supporter. Pierre s’était toujours montré d’une prudence de sioux. Mais les silences et les non-dits avaient eu raison des doutes de Lydia qui finit par disparaître pour aller vivre ailleurs.

C’était l’hiver et Pierre et moi, bravant le froid avions profité du vent sec et régulier pour faire de la planche à voile. Quelques runs magnifiques sur la mer plate et sombre et puis soudain quand nous sommes revenus à la plage le froid piquant de la fin de journée nous a mordu. Nous avons rangé le matériel dans son garage et il m’a proposé une douche pour nous rincer et nous réchauffer. C’est lui qui qui entré le premier dans la salle bain et quand il est sorti de la douche, il portait un peignoir court. C’était un homme bien bâti au corps puissant. Ses cuisses étaient musclées. L’harmonie de ses formes m’avait toujours fasciné et je me disais que j’aimerais me réincarner, si l’en avais l’occasion dans ce type d’enveloppe charnelle. Pour moi le sport avait été l’occasion d’envelopper mon squelette malingre d’une couche honorable de muscles pour masquer ce que la nature ne m’avait pas accordé.

Moi aussi je me suis jeté sous l’eau brûlante. J’en avais besoin. J’étais contracté par le froid. L’eau chaude me procurait relaxation et bien être. Je me tirais sur les couilles pour bien les faire descendre. La sensation d’être quasiment un sans couille à la sortie du bain était quelque chose qui me déplaisait au plus haut point. Je suis sorti de la douche. J’avais la serviette autour de la taille.
-Tu préfères un bière ou une boisson chaude ?
- Plutôt du chaud
J’ai fouillé dans mon sac pour retrouver mes vêtements. Je me savais pas pourquoi mais ils étaient mouillés. Un truc avait du couler dedans.
-Putain, mes fringues sont mouillées.
-J’ai un sèche linge dans le garage. Tu sais t’en servir.
-ça ira.

Pendant que les fringues séchaient, il m’a prêté un tee-shirt.
Ça me faisait drôle d’être dans les fringues de quelqu’un d’autre. Je buvais mon thé. On discutait de trucs. Il avait tendance à dévier ses histoires avec les gonzesse et des détails sur sa vie intime avec Lydia. J’étais mal à l’aise mais je ne pouvais pas me défiler.
- Tu sais, j‘ai rarement connu une suceuse comme Lydia. Elle ne se faisait prier pour me me la prendre dans des endroits risqués. c’était son truc.
-Tu te souviens, l’an dernier à la soirée raclette chez vous?
Je me souvenais.
-Eh bien, juste avant de venir. Elle m’avait vidé les couilles sur le parking du caviste. Quand elle vous a embrassé sa bouche était encore remplie de foutre chaud.
J’en avait un demi gaule rien que de me remémorer la scène.
-Je crois que mes fringues sont sèches.
En me levant, ma serviette s’est accrochée et a dévoilé ma semi-érection. Il était devant moi debout à quelques centimètres.
- Je crois que ça te fait de l’effet mes histoires.
Il a approché la main de mon sexe. Quand ses doigts m’ont effleuré, j’ai eu un geste de recul. Il a posé une main ferme sur mon épaule.
-Tu l’as jamais fait ça avec des potes quand t’étais jeune?
Sa main s’est posée à plat sur ma tige. Ses doigt au niveau de mes couilles. Je tentais de résister mais mollement.
-Tu l’as vraiment jamais fait quand tu avais quinze ans et que ça te travaillait en bas ?
-Si, Si mais…
-Tu vois tu bandes comme un chef. Laisse toi faire.
En fait, je ne l’avais jamais fait avec un autre garçon. C’était un truc de pédé et je ne voulais pas devenir un tante, comme on le disait. Pourtant mes potes le faisaient à l’époque mais pas moi. Ces trucs entre mecs me foutaient la trouille et en plus je trouvais que ma bite était petite, je n’aimais qu’on me voie.
Il me branlait maintenant et je me laissais faire. Je bandais plus par réflexe que par plaisir. Il a léché ses doigts, craché dans le creux de sa main puis il a repris sa branlette. Je commençais aller et venir avec mon bassin pour me plonger dans la cavité creuse de sa main.
- Dis donc. Tu ne vas pas me laisser seul.
Il a guidé sa main dans l’ouverture du peignoir et j‘ai pris dans sa main son sexe d’homme. La sensation d’un autre sexe que le mien dans ma main m’était étrange. Le bâton de chair gonflé n’était pas relié à mes propres sensations. Le membre gonflé semblait bien différent du mien, plus épais, plus tendu.
-Oh, on se calme. Pas si vite vas-y doucement. Ne te précipite pas. N’oublie pas les couilles.
J’ai ralenti le rythme. Mon autre main s’est aventuré sur ces testicules. Elles aussi semblaient grosses. En tout cas elles étaient dépourvues de pilosité. J’ai tout de suite adoré leur souplesse, leur texture.
- Oui, c’est bon. Continue comme cela.
J’ai enfin pu ouvrir le yeux et observer le membre que je branlais. C’est comme si nous n’appartenions à la même espèce. Non seulement elle était grosse épaisse et longue, comme je n’en avais jamais vu, mais plus elle était tendue et rose sous la tension qui battait en elle. Elle dégageait une puissance qui ne m’était pas commune. Son pubis était recouvert d’un réseau de poils courts et taillés juste haut dessus de son membre. J’ignorais si cette pratique étais courante dans la gente masculine puisque j’avais toujours maintenu mes toisons naturelles.
-Vas-y lèche-moi. J’aime cela…
Je me suis agenouillé et j’ai léché la colonne de chair dont la peau si fine, si douce laissait saillir les veines bleues gonflées par l’excitation. J’ai ensuite gouté à ses grosses couilles faisant rouler délicatement les boules dans leur enveloppe de chair. Pierre gémissait.
-Tu fais ça tellement bien.
Puis il s’est cambré en arrière. Il a appuyé fort sur son membre pour le mettre devant ma bouche. Des filet de liquides transparents et visqueux témoignaient de son excitation. Je ne voulais pas, je voulais pas franchir le pas mais je n’osais pas dire non. Alors autant ne pas mourir idiot. Mes lèvres se sont posées sur le gland décalotté et j’ai aspiré le liquide salé. Et pis je suis remonté à sa source au milieu du gland turgide. D’abord avec mes lèvres puis avec ma langue. J’ai ouvert la bouche pour gober le gland en entier. J’avais pour la première fois le sexe d’un homme dans la bouche et je m’appliquais à lui donner le plaisir que moi-même j’avais éprouvé quand Corinne me le faisait. Surtout dans la deuxième année de notre couple mais la pratique s’était raréfié au fil du temps.

Le membre de Pierre occupait ma cavité buccale et je l’aspirais du mieux que je pouvais faisant bouger ma langue autour de la couronne de son gland, là où j’étais le plus sensible. J’imaginais que pour lui s’était pareil. Il allait en venait dans ma bouche et j’avais peur de ne pas tenir la distance. Javais peur que ma bouche se referme et que mes dents le blessent. IL grognait de plaisir.
Il a sorti le gland de ma bouche et s’est mis à se branler avec frénésie. J’essayais tant bien que mal de maintenir le contact entre ma langue et son gland. Quand enfin il est parti, j’ai pris deux ou trois giclées de sperme dans la bouche avant que le reste se répande sur mon torse.

Je me suis essuyé avec la serviette et je suis rendu au sèche linge. Je me suis habillé en vitesse espérant prendre congé au plus vite.
-Tu repasses quand tu veux.
J’ai baissé les yeux. J’avais un peu honte.
- Et n’oublie d’embrasser Corinne de ma part…
Sur son regard, il y avait un sourire ironique.

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